Bonjour, avec la permission d'Athéna, j'aurais une question double à poser :
A. Sommes-nous quelque part dans le temps ?
Que se soit maintenant, ou dans 465 337,8368 milliards d'années, au moment ou avant l'hypothétique "big bang", nous serions toujours quelque part dans le temps.
B. Au même moment ? En fait, la seule chose qui ait changé c'est que la matière, l'énergie et l'espace sont disposés différemment.
Bonjour,Envoyé par Bonnes vibrations
A Maintenant je suis ici assis, dans 465.337,8368 milliards d'années mort donc poussières et avant l'hypothétique "Big Bang" une poussières d'étoile.
Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme "Antoine Lavoisier".
B Peut être.
Faire tout pour la paix afin que demain soit meilleur pour tous
Bjr à toi,
Sous quelle forme !! (J'ai probablement une "brique" de Dinausore qq part, si on y réfléchit bien !)
A+
Remoi, Et c'est QUI......ATHENA ???
A+
"L'avenir de Monsieur est devant lui, et il l'aura dans le dos chaque fois qu'il fera demi-tour" (Pierre Dac).
Du même auteur :" A la triple et éternelle question : Qui sommes-nous ? d'où venons-nous ? Où allons-nous ?", je réponds pour ma part : je suis moi, je viens de chez moi, et j'y retourne !
Et bien !
Je ne m'attendais à rien de particulier comme réponses, mais là….
J'aurais du cadrer mes deux questions dans astrophysique ou physique.
Sans importance, oubliez ce topic.
Disons qu'il se peut qu'il existe une abscisse avec d'un coté -l'infini et de l'autre +l'infini et au milieu quelque chose d'invariable nommé "quelque part dans le temps".
Désolé pour le dérangement.
bon pour être plus sérieux : oui et non. oui parce que tout évènement de l'Univers est "quelque part dans le temps", non parce qu'on ne peut pas parler de l'état de l'Univers à un instant donné, c'est ) dire qu'il n'y a pas "un" axe universel du temps valable pour tous les observateurs (la simultanéité de deux évènements est relative et peut même ne pas pouvoir être définie)
Euh.....Non merci je ne suis pas intéressé.
Une autre fois peut-être.
Bon , Ben le bonjour à..........ATHENA ! (illustre incnnue)
A+
Athéna est la déesse de la sagesse dans la Grèce antique. Manifestement Bonnes vibrations est coincé à un mauvais endroit de l’espace-temps. Puisse-t-il au moins y bénéficier de la sagesse d’Athéna.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Ok, merçi bien
Bonne journée
Bonjour,
Il m'était un jour venu une idée absurde. JPL va mettre bon ordre.
Si on part de l’idée de « l’univers-bloc ».
Supposons cette hypothèse correcte : tous les « instants » du passé et du futur coexistent comme une sorte de « déployé temporel » statique et permanent, le « bloc espace-temps ». il n’existe par conséquent pas de « section » de ce bloc, de ce « déployé temporel », qui se révèle particulier, donc aucun instant pouvant être spécifiquement qualifié de « présent ».
Assurément, nous ressentons cependant l’impression tenace d’être dans un « présent » ; ainsi respectivement l’instant où vous lisez ces lignes.
Alors la question est bien : s’il n’y a pas de « présent » absolu, comment se fait-il que notre conscience sélectionne un instant particulier de notre vie entière plutôt qu’un autre pour en faire un « présent » illusoire ? pourquoi le point « aujourd’hui » apparaît-il au « présent » devant notre conscience ? Pourquoi n’est-ce pas le point « demain » qui nous confère l’impression d’apparaître « maintenant » ? Pourquoi avons-nous le sentiment d’être en 2022 et non d’être en 2021 ou en 2030 (à condition que notre existence aille jusque-là, naturellement) ? Qu’aurait donc de particulier le point « tel jour de 2022 » pour être sélectionné au « présent » devant notre conscience ? Pourquoi n’est-ce pas le point « tel jour de 1999 » qui confère l’impression pour nous d’être sélectionné « maintenant » ? N’avons-nous pas là, à l’instant, une sorte de vision pré-copernicienne de la réalité, faisant étrangement exister tout le tissu de notre vie autour d’un point de temps qui n’a pourtant, en soi, rien de remarquable par rapport aux autres ?
Si « maintenant » n’existe pas spécifiquement dans l'univers-bloc, cela impliquerait qu’il fût impensable d’imaginer qu’un « maintenant » illusoire, parmi tous ceux pour nous possibles, accède à un statut privilégié, celui d’être ressenti par notre conscience. Cet instant précis (celui où vous me lisez) ne présente aucune raison plutôt qu’un autre d’être ainsi sélectionné - par quel processus ? - pour être un « maintenant » conscient.
Mais la difficulté ne viendrait-elle pas précisément du fait de penser a priori que le « présent » est un moment unique ?
Mon idée bien absurde :
Ne faut-il donc pas imaginer que pendant que nous avons l’impression de vivre un pseudo-maintenant ainsi sélectionné, d’autres nous-mêmes, des doubles de nous-mêmes plus ou moins âgés, d’autres « personnes-composantes » de nous-mêmes, ont l’impression de vivre d’autres « maintenants » - simplement décalés les uns des autres dans le passé et le futur - de la fraction de bloc espace-temps que représente notre vie ?
Autrement dit, pendant que chacun d’entre nous a l’impression de vivre un présent défini (vous lisez ces lignes), d’« autres nous » n’ont-ils pas l’impression de vivre d’autres présents définis ? d’« autres nous » n’ont-ils pas l’impression d’être en train de naître ? d’« autres nous » n’ont-ils pas l’impression de fêter notre premier anniversaire ? d’« autres nous » n’ont-ils pas l’impression de vivre notre premier jour d’école ? d’« autres nous » n’ont-ils pas l’impression d’être en train de mourir ?
Ne pourrait-on donc pas imaginer - idée ludique - que chaque être conscient vit simultanément sa vie à un nombre vertigineux d’exemplaires - l’ensemble de ses « personnes-composantes » à tous les âges -, chacune ayant l’impression de vivre une existence faite de « maintenants » successifs, et toutes se succédant le long de la même ligne de « déployé temporel » comme des voitures pare-choc contre pare-choc sur un boulevard embouteillé ou, pour reprendre une métaphore traditionnelle, comme des gouttes d’eau se succédant d’amont en aval ? L’image – certes contestable mais néanmoins parlante – du cours d’eau serait alors à comprendre de la façon suivante : le lit du cours d’eau serait le bloc d’espace-temps ; une goutte figurerait un « maintenant » conscient parcourant l’ensemble en créant l’impression d’une vie effectivement vécue instant après instant ; mais l’ensemble des gouttes d’eau coulant l’une derrière l’autre figurerait une seule et même existence parcourue par des « maintenants » conscients simplement décalés les uns par rapport aux autres dans le cours du vécu, donc plus ou moins en amont ou en aval, ou à un âge plus ou moins jeune, et chacun connaissant ce même sentiment d’une vie effectivement vécue instant après instant.
Autre image encore, c’est comme si un certain nombre de personnes lisaient simultanément le même texte, avec un mot de décalage. Il y a autant de personnes lisant le texte qu’il y a de mots dans le texte ; et chaque fois que l’une de ces personnes vient à achever de lire le dernier mot, une nouvelle commence au début ; et cela dure indéfiniment ; et il s’agit toujours du même texte.
Dernière modification par Mickey-l.ange ; 07/08/2022 à 19h07.
Non, je démissionne !
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Bonjour,
Le peuple des Aymaras, des Andes, situe le passé devant eux.
Au devant de leur regard le connu, ce qui est révélé, a été vu, ce qu’ils peuvent considérer.
Et derrière eux l’avenir, l’inconnu, ce qui leur est dissimulé, impénétrable, dont ils n’ont aucune représentation, ce dont ils n’ont rien à penser.
Dans leur langage, leurs gestes : le terme nayra vaut à la fois pour « devant », « œil » et « passé » ; qhipa aussi bien « derrière », « dos » et « futur » ; et ainsi à l’avenant.
Les autres peuples, la majorité des communautés de tous les territoires, pensent à l’inverse qu’ils tournent le dos à ce qui est accompli, et font face au futur.
Comme soucieux de n’être pas surpris ?
Exceptés l’Aymara, et le Quechua, les langages humains nous parlent d’avoir « la vie devant soi », et de l’enfance, ou de difficultés, de pire, « laissés derrière ».
Dans l’Enfer de Dante, les devins ont le cou tourné à l’envers, parce qu’ils ont voulu voir « trop en avant ».
J'en étais sûr...
Pour nourrir ta réflexion : http://backreaction.blogspot.com/202...ill-exist.html (en anglais).
