Bonjour,
J'ai quelques question -purement théoriques, que Génias et autres Hulk se rassurent - sur les arc électriques.
J'ai lu dans Wikipédia qu'il fallait environ 3600V pour créer un arc de 1mm dans l'air sec (et au moins 1000V dans un air saturé en humidité). Est-ce que cela signifie qu'il faudra 36kV pour un arc de 1cm, 3,6MV pour 1m etc... bref, est-ce linéaire ?
Dans un briquet, le plus souvent, c'est un allumage par piezzo-électricité, Isn't it ? C'est à dire un cristal (mais pas un cristal dans le sens... du cristal de Baccara) qui, quand on le déforme, voit à ses bornes apparaître une ddp. Toujours pas d'erreur ?
Il est également possible de créer un arc à partir d'une tension continue plus faible, puis de l'hacher pour l'envoyer dans un transformateur augmenteur de U et abaisseur de I. C'est possible (flash d'appareil photo, bobine d'allumage de voiture.., n'est ce pas ?). Pensez-vous pourtant qu'il soit probable que l'on utilise ce phénomène dans un briquet, ou dans un allume-gaz ?
J'en arrive maintenant à ma véritable question.
Un TGV est allimenté par du 25kV alternatif, monophasé (je le sais d'un ami (si,si) qui aime à nous le rapeller régulièrement). Donc, d'après la rêgle des "3,6kV par mm, on en arrive à un arc d'une longueure maximum de moins de 1cm (d'autant plus que c'est de l'alternatif). Or, on voit (trop) réguliairement à la TV des comptes-rendus d'accident, avec des arc électriques de 1m de créés, entre la caténaire et une personne montée sur le wagon (et donc reliée au sol ?). Comment est-ce possible ? L'inductance créé par les bobinages des moteurs a-t-elle un rôle à jouer ?
Merci d'avance.
Bonne fin de dimanche.
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