Bonjour à tous,
Ma question est purement théorique. J'aimerai alimenter un montage électronique en "ponctionnant" un peu de puissance sur un câble électrique secteur (230V / 1A environ) à proximité, sans contact électrique avec ledit câble, à l'aide d'une pince de courant, formant un transformateur avec un primaire de 1 spire (le câble).
Théoriquement ça marche pour une charge extrêmement faible. Mais en pratique, peut-on espérer tirer quelques centaines de mW de cette manière ?
Merci !
concrètement , non...
et "si" tu y arrive "en enroulant le fil secteur par exemple; ne rêve pas , cette énergie "prélevée"
sera enregistrée par le compteur.
Bonjour à toi,Envoyé par Bispal
Quelques centaines de mW ? Non !
Je suis Charlie
Ah non mais le but n'est pas d'escroquer EDF, juste d'alimenter un montage faible conso sans passer par une batterie !
Je reformule un peu ma question : s'il est possible de récupérer 10nW, alors mettant 2 transfos il est possible de récupérer 20nW. Et ainsi de suite jusqu'à 1W. Tout ça pour dire : comment estimer ce que je pourrai récupérer ?
en expérimentant.... j'vois d'autre méthode.
Et tu as calculé combien de fois il faut "récupérer" 10nW pour faire 1 W ? Je ne voudrais pas avoir à bobiner moi-même les secondaires
Je suis Charlie
Ho, pas tant que ça...
Le message c'est que s'il est possible de récupérer un peu (et c'est le cas puisque c'est comme ça que fonctionnent les pinces de mesure de courant), alors il est possible de récupérer plus.
Les questions étant "combien ?" et "comment ?"...
au combien et comment , il faut ajouter "budget"......
car si l'investissement est conséquent pour récupérer quelques milliwatts , où est l'intérêt ?
Mettre deux ou n transfos, c'est une manière compliquée de mettre deux ou n spires. Autant faire directement plusieurs passages dans le même noyau.
Si on se contente d'un seul passage dans un transfo torique d'une 100aine de VA de qualité potable, avec 1A on va récupérer à peu près 50V à vide sur le primaire, avec une impédance de source de ~50K. Sur une résistance optimale de 50K, on récupèrera donc ~25²/50=12.5mW
Si on veut gratter, comme l'impédance est fortement inductive, on peut faire une adaptation vraie en présentant l'impédance complexe conjuguée ce qui devrait permettre de monter à quelques dizaines de mW.
Si on s'autorise plus d'une spire, cela va monter très vite: comme le carré du nombre de spires.
Avec un transfo plus puissant, ayant donc une surface de noyau plus importante, on gagnerait également.
Mais la vraie solution, c'est d'employer un vrai transfo d'intensité pour mesure: le matériau magnétique des transfos 50Hz courants a une perméabilité initiale faible comparée à la perméabilité d'amplitude, alors que le matériau de ces transfos d'intensité a de bien meilleures caractéristiques pour les faibles excursions (au détriment de la limite de saturation, qui est sans importance pour ces applications).
Il devrait être possible d'atteindre le watt (prélevé sur la source, évidemment)
Pas de complexes: je suis comme toi. Juste mieux.
Effectivement mais l'idée c'était de venir pincer un fil (ou un néon), pas forcément assez long (ni assez rigide) pour faire des tours. Mais pourquoi pas un noyau magnétique spiralé pour simuler plusieurs tours...Mettre deux ou n transfos, c'est une manière compliquée de mettre deux ou n spires. Autant faire directement plusieurs passages dans le même noyau.
Si le mécanisme coût 150€, aucun intérêt. S'il coûte pas trop plus cher qu'une alim et qu'il permet de s'affranchir de tirer des câbles, ça peut être intéressant !car si l'investissement est conséquent pour récupérer quelques milliwatts , où est l'intérêt ?
Un alim sans transfo ça coûte pas les yeux de la tête.
Je suis Charlie
mais c'est DANGEREUX
Ca peut, je ne dis pas le contraire.
Je suis Charlie
Même en laissant de côté les problèmes technologiques que cela poserait, ce n'est pas ce qu'il faut faire: superficiellement il peut sembler que la multiplication des flux individuels embrassés par le secondaire permettrait d'augmenter la tension, mais ce qui limite ici c'est la réluctance du noyau, donc sa perméabilité effective. Or, à surface totale de fer égale la division va réduire cette réluctance, d'abord à cause de l'allongement du trajet des lignes de champ, ensuite par la réduction de la surface effective. Bref, ça ne fera qu'empirer les choses.
Du côté magnétique, point de salut: la solution chiffrée que j'ai donnée en exemple exige déjà un transfo torique de 100VA, ce qui n'est pas bon marché en plus d'être lourd et volumineux. Un TI de mesure serait encore pire sur ces points.Si le mécanisme coût 150€, aucun intérêt.
Par contre, il est tout à fait possible de prélever un peu de puissance au passage, avec des solutions purement électroniques, donc légères et économiques. Quelques exemples ici: http://forums.futura-sciences.com/pr...tion-230v.html
Pas de complexes: je suis comme toi. Juste mieux.
