Sur le principe, je vois bien pas de problème, mais je te parle dans la pratique. Comment tu fais ton module numérique ? il était "passif" ? C'était un shéma simple ? compliqué ? vous avez eu des problèmes ? tout ca ca peux m'aider...
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Sur le principe, je vois bien pas de problème, mais je te parle dans la pratique. Comment tu fais ton module numérique ? il était "passif" ? C'était un shéma simple ? compliqué ? vous avez eu des problèmes ? tout ca ca peux m'aider...
les modules sont actifs , bien sur , alimentés par une astuce (brevetée) sur la ligne.
Premièrement de manière global, dans le futur ça peut être de savoir quel haut parleur plante...
astuce brevetée
qu'est-ce que tu crois , que je vis d'amour et d'eau fraiche
(et mon percepteur aussi ? )
Apperement avec un simple ohmmetre, on peut avoir une idée. Avec un impedancemetre aussi. Mais j'ai entendu dire que cette methode presente frequemment des inconvenients pour les grandes lignes.
Bonsoir à tous,
Le problème (ça a été dit je crois) avec une mesure d'impédance, c'est que c'est de moins en moins précis à mesure que le nombre de HP augmente. S'il y en a deux, ça varie du simple au double, mais s'il y en a 20, 50 ou 100? Difficilement perceptible et exploitable...
Sans compter que l'impédance caractéristique de la ligne et les réflexions sur celle-ci vont fortement influencer la mesure!
L'autre problème, c'est qu'il faut, si je ne me trompe, couper la ligne pour pouvoir tester l'impedance...
Pas nécessairement! Loi d'Ohm en courant alternatif: Z = U / I
Mesure de la tension et du courant à l'entrée de la ligne, on a son impédance globale vue de l'entrée. Mais c'est tout sauf la mise en parallèle des impédances des HP, vu les phénomènes parasites en jeu...
Donc tu penses aussi que sur une ligne de 50 HP, une ouverture ou un court circuit sur la ligne ne se verra pas clairement ?
Théoriquement, je pense que non! En pratique, je n'ai pas l'expérience suffisante pour y répondre, et je m'en remets donc à ceux qui l'ont!
Un court-jus dès la sortie de l’ampli va probablement le faire sauter ou le mettre en sécurité : ce sera évident.
Un court-jus en bout de ligne devrait aussi être visible.
Un circuit ouvert au 25ème HP d’une ligne de 50 ne se verra pas (sauf qu’on n’entendra pas les 25 deniers).
Le HP # 48 ouvert ne se verra jamais.
Et les questions qui tuent :
• Est-ce pour un prototype unique / ou pour une série de 10 000 par mois ?
• Quel prix en matériel envisages-tu ?
• Quel prix en développement envisages-tu ?
• De quel niveau de sécurité as-tu besoin
Pour finir, ces systèmes de distribution n’ont pas en général de surveillance. Pas parce que M. Shure ou M. Belden ne sont pas capables d’en concevoir, mais parce que la distribution sert à faire passer de la musique dans les centres d’achat et pas comme commande d’évacuation de centrale nucléaire.
1. Je me demandais si un simple module filtre passif notch a 20 kHz puis 25 kHz, ... pour chaque haut parleur et en regardant le spectre près du HP on pourrait deviner ce qui se passe derrière.
2. Pour la question plus "concrète". Pour le moment je suis juste à un stade d'essai de voir ce qui existe, comment ça se fait... On a, avec ma boite (au Chili), une installation à faire où il y a besoin d'un monitoring sur une ligne (la ligne sert aussi pour le système d’évacuation - tremblement de terre). Il existe des équipements sur le marché, mais ils sont souvent trop cher (et souvent complexe) pour le client (surtout en importation). Dans ma recherche de "ce qui existe", je me demandais donc si au cas par cas il pourrait être intéressant de faire quelque chose de petit en profitant de mes quelques connaissances en électronique, module arduino et programmation.
Si tu veux vérifier la présence de chacun des HP, la première solution (rétrodiffusion) est probablement la meilleure (merci Pixel).
http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9flectom%C3%A8tre
Je n’ai jamais vu d’appareil de rétrodiffusion implanté en parallèle sur un système en fonction, mais on peut imaginer, touts les jours à minuit, débrancher l’ampli et vérifier la ligne et les HPs automatiquement. C’est la solution facilement faisable et relativement fiable.
Une solution plus sécuritaire est de doubler ton système : deux amplis, deux séries de HP. Sans aucune surveillance autre que le gars qui vérifie que ça fonctionne. En cas d’urgence, tu mets les deux systèmes en route.
Il faut envisager, quand on entre dans les systèmes de sécurité, la possibilité que ton module, fabriqué sur mesure, foire, et foire au moment ou le client en a besoin.
Les ordis et microcontrôleurs sont formidables, mais il faut leur donner des données à cruncher et dans des cas comme le tien, le module Arduino® n’a pas l’interface pour ça.
Ok ! Merci
Quel est la véritable différence entre le réflectomètre et l'impedancemetre ? le système est le même non ? (impulsion et sweep seulement ?)
Pour ce qui est de l'arduino, je pige bien qu'il va falloir d'un module entre l'arduino et la ligne
Un réflectomètre est un appareil qui génère une impulsion et observe le signal qui revient.
Si tu as un HP tous les 10m, sept au total, le TRD (Time Domain Reflectometer) te fera apparaître toutes les 66ηs (2 x 10m / 3^^8m/s) un ‘défaut’ d’adaptation : le HP.
TDR_1.jpg
Si le HP#5 est ouvert, la courbe ne fera pas apparaitre de désadaptation.
TDR_2.jpg
Si la ligne est coupée ou en court-circuit avant le HP#5, on verra sur la courbe un pic important.
TDR_3.jpg
Comme le temps en abscisse est celui que prend le signal pour arriver au problème et en revenir, on peut avec une bonne précision, simplement en regardant la courbe de rétrodiffusion (elles se lisent directement en m), déterminer à distance où se trouve le problème.
TDR_4.jpg
Véritable courbe (OTDR)
Un pont d’impédance ne te dira que l’impédance totale, en particulier, il aura bien du mal à te dire que le 50ème HP est absent.