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Alimentation symétrique variable



  1. #31
    invitea3c675f3

    Re : Alimentation symétrique variable


    ------

    Il y la solution ‘divide your study, double your fun’ qui consiste à faire marcher un régulateur 0-15V avec LM723 ou plus récent, puis de la recopier côté négatif avec pots double (qui a besoin de symétrie des alims à 0,0001% ?).

    Nom : temp.jpg
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    P.S. : personne n’a jamais essayé de faire de l’alcool de sirop d’érable… Peut-être ma future fortune!

    -----

  2. #32
    invite6a6d92c7

    Re : Alimentation symétrique variable

    Il est bien curieux ton LM723!

    Blague à part, c'est justement la solution proposée par Sandrecarpe tout au début de son message... Dont je ne suis personnellement pas fan! Sans aller jusqu'à 0,001%, il ne faut pas oublier qu'un potentiomètre classique a une tolérance de 20%. Oui, 20% !!! En usage "pont diviseur" on s'en peigne, mais en "résistance variable", ça peut ne plus être négligeable. Si l'une des deux voies du potentiomètre double est à +20% et l'autre à -20%, on a un écart relatif de 40%, on est loin de tes 0,001%, mon ami!

    Pour le distillat de sirop d'érable, ou personne n'a essayé, ou le mec qui a tenté a été convié à ses propres obsèques le lendemain...

  3. #33
    invite6a6d92c7

    Re : Alimentation symétrique variable

    J'oubliais: c'est pour ça que je n'approuve pas cette solution. Une alimentation de laboratoire se doit d'être le plus polyvalent possible... Et comme l'a dit Daudet, à l'usage, deux potentiomètres simples forment la solution la plus pratique.

    Car on a l'assurance de symétriser les tensions si on juge que c'est nécessaire pour un usage particulier et, à contrario, on peut volontairement déséquilibrer si on en a besoin. Si on veut faire un montage qui fonctionne en 24V avec une tension négative de référence à -5V, pour s'affranchir d'une tension de déchet par exemple, comment savoir si ça fonctionnera avec une alim qui ne peut donner que du -24/+24 ou du -5/+5 ?

  4. #34
    Tropique

    Re : Alimentation symétrique variable

    Citation Envoyé par Zenertransil Voir le message
    Je suis d'accord et pas d'accord: un LM317 est indestructible,
    Indestructible, c'est très relatif.... Même en restant dans son enveloppe de fonctionnement, travailler en surcharge thermique ne va pas contribuer à sa longévité: il doit monter à ~170°C pour ça, ce qui ne lui fait aucun bien.

    Bref, cette protection sert à sauver les meubles en cas de désastre, mais pas à un usage fréquent.

    Je sais qu'il y a des fans du 723 en alim de labo: il y a les mêmes pour les alims de PC converties, et le 317 ou similaire avec usine à gaz autour. Le fait que ce soit possible ne signifie pas automatiquement que ce soit une bonne idée: pour faire une vraie alim de labo, il faut un circuit capable d'accepter deux consignes, format 0/5V par exemple, et de réguler précisément courant et tension en se basant sur ces consignes. Déjà, pour descendre à zéro en courant et tension sur un 723, il faut se lever tôt si on n'emploie pas d'alim auxiliaire, si en plus il faut faire la même en négatif et en tracking, ça devient vraiment lourd (je n'ai pas dit impossible)
    Dernière modification par Tropique ; 18/01/2014 à 16h53.
    Pas de complexes: je suis comme toi. Juste mieux.

  5. #35
    invite6a6d92c7

    Re : Alimentation symétrique variable

    Un jour, j'ai laissé un LM7815 pendant 1h30 en court-circuit franc, impossible de mettre le doigt dessus, mais après coup il fonctionnait aussi bien qu'un neuf (je n'ai pas dit qu'il fonctionnera aussi longtemps)

    Pour le 0 de tension avec un LM723 sans alim négative auxiliaire, okay. Mais pour le courant, je ne comprends pas! J'ai un schéma dans un coin pris sur le net que j'avais réalisé pour quelqu'un, elle fonctionne toujours, et débute bien au zéro de courant, sans alimentation auxiliaire ou autre circuit intégré que l'unique LM723...

  6. #36
    inviteede7e2b6

    Re : Alimentation symétrique variable

    et descendre à "0" est d'une utilité discutable.

    concrètement on descend rarement au dessous de 5

  7. #37
    invite6a6d92c7

    Re : Alimentation symétrique variable

    C'est aussi mon avis, mais je comprends que tout le monde ne le partage pas, notamment pour tester des montages fonctionnant sur UNE pile! Mais les 2/3V des L200 ou LM723 dans les montages courants sont souvent plus que suffisants AMHA

  8. #38
    inviteede7e2b6

    Re : Alimentation symétrique variable

    Citation Envoyé par Zenertransil Voir le message
    notamment pour tester des montages fonctionnant sur UNE pile!
    dans ce cas , je prends une pile !

  9. #39
    invite6a6d92c7

    Re : Alimentation symétrique variable

    Moi aussi, surtout que c'est plus réaliste en termes de résistance interne! Mais va savoir...

  10. #40
    Tropique

    Re : Alimentation symétrique variable

    Citation Envoyé par Zenertransil Voir le message
    Un jour, j'ai laissé un LM7815 pendant 1h30 en court-circuit franc, impossible de mettre le doigt dessus, mais après coup il fonctionnait aussi bien qu'un neuf (je n'ai pas dit qu'il fonctionnera aussi longtemps)
    Je n'en doute pas, mais c'est quelque chose à considérer comme une caractéristique bienvenue, un bonus qu'il ne faut pas exploiter lors d'une utilisation normale.
    Pour le 0 de tension avec un LM723 sans alim négative auxiliaire, okay. Mais pour le courant, je ne comprends pas! J'ai un schéma dans un coin pris sur le net que j'avais réalisé pour quelqu'un, elle fonctionne toujours, et débute bien au zéro de courant, sans alimentation auxiliaire ou autre circuit intégré que l'unique LM723...
    Il y a des "workarounds", avec une diode ou autre, mais c'est approximatif et c'est instable en température. Une alim de labo sérieuse respecte précisément ses consignes de tension et de courant, et indique de préférence dans quel mode elle est.

    Descendre à zéro en tension est utile, et l'est de plus en plus avec les circuits de "energy harvesting" qui s'alimentent à partir de quelques dizaines de mV. On peut également émuler un thermocouple ou une référence de tension, une pile en fin de vie et bien d'autres choses. C'est dommage de s'en priver.
    Pas de complexes: je suis comme toi. Juste mieux.

  11. #41
    invitea3c675f3

    Re : Alimentation symétrique variable

    Si les pots du commerce ont une tolérance de ± 20%, si on achète un pot double, il y a quelques chances que l’un des deux pots ne sorte pas de la production d’il y a deux ans, non ?

    Personnellement, pour des alims de labo, depuis que j’en ai bricolé une avec un pot dix tours, je garde la larme à l’œil (l’alim a fini avec la faillite du startup).

    Ensuite, les alims symétriques servent à faire marcher des AOPs, lesquels ont des tensions de déchet différentes côté + et côté -, donc, si on a +14,7V et -15,3Vd’alim, ça marche pareil, ou bedon, on apprend à interpréter, ou alors on faut un AOP pour symétriser notre affaire, à défaut de quoi, on cherche des manœuvres en Alberta à un salaire dont vous n’avez jamais rêvé !

    Pour ce qui est de descendre à 0V / et en dessous, d’accord avec vous que ça ne sert pas à grand-chose, mais quand on a une tension négative, il n’y a pas de raison de s’en priver.

  12. #42
    invite6a6d92c7

    Re : Alimentation symétrique variable

    Citation Envoyé par Tropique Voir le message
    Il y a des "workarounds", avec une diode ou autre, mais c'est approximatif et c'est instable en température.
    C'est bien de ça que je parlais, introduire un offset à l'aide d'une diode. Est-ce si instable que ça? Pas en tension, en tout cas, puisque l'asservissement se fait en aval. Quant à la température, si l'inertie thermique de la diode n'est pas trop importante, le régime établi est vite atteint... Et pour l'approximation, je suis bien d'accord, mais quel système abordable ne l'est pas sans étalonnage préalable? Il faut éviter le coude de l'exponentielle à tout prix, mais après c'est assez linéaire tout de même... Ce n'est pas ce qui se fait de mieux, je ne le nie pas. Mais ça rend un sacré service et c'est rapide à mettre en œuvre!

    Citation Envoyé par Tropique Voir le message
    C'est dommage de s'en priver.
    Effectivement, une alimentation, comme toute chose, n'est jamais trop polyvalente. Mais vouloir obtenir ces raffinements a un prix, est-il TOUJOURS justifié?

  13. #43
    invite6a6d92c7

    Re : Alimentation symétrique variable

    J'oubliais!

    Citation Envoyé par Tropique Voir le message
    Je n'en doute pas, mais c'est quelque chose à considérer comme une caractéristique bienvenue, un bonus qu'il ne faut pas exploiter lors d'une utilisation normale..
    Certainement, mais on en revient à ce qu'on disait précédemment: une alimentation sérieuse est dimensionnée pour que toutes les combinaisons courant/tension de sortie restent dans la SOA de l'ensemble! Donc en utilisation normale, on n'est pas amené à exploiter cette caractéristique...

  14. #44
    Tropique

    Re : Alimentation symétrique variable

    Citation Envoyé par Zenertransil Voir le message
    C'est bien de ça que je parlais, introduire un offset à l'aide d'une diode. Est-ce si instable que ça? Pas en tension, en tout cas, puisque l'asservissement se fait en aval. Quant à la température, si l'inertie thermique de la diode n'est pas trop importante, le régime établi est vite atteint... Et pour l'approximation, je suis bien d'accord, mais quel système abordable ne l'est pas sans étalonnage préalable? Il faut éviter le coude de l'exponentielle à tout prix, mais après c'est assez linéaire tout de même...
    A priori, il s'agit de compenser une jonction de diode (ayant une caractéristique exponentielle) par une autre, celle du BE du transistor de sense. Tout va apparemment pour le mieux dans le meilleur des mondes, puisque la fonction exponentielle a la propriété d'être auto-similaire, autrement dit identique quelque soit son échelle. Le "coude" est donc partout et nulle part.
    Par contre, la pratique est un peu différente: d'une part les effets de second ordre sont complètement divergents, et d'autre part la diode va chauffer dès qu'on va tirer du courant, et ses constantes vont se modifier, sans que le transistor ne suive.
    En plus, il faut une valeur de résistance pas trop basse pour garder un peu de sensibilité aux faibles courants, ce qui va générer une perte de tension importante aux courants élevés

    Ce n'est pas ce qui se fait de mieux, je ne le nie pas. Mais ça rend un sacré service et c'est rapide à mettre en œuvre!
    Je ne le nie pas non plus, et l'alim "Cheapita" que j'ai décrite emploie un principe similaire. Mais c'est juste une petite alim pour applications ludiques, donc pas (du tout) du grade labo, et c'est un petit peu moins imprécis quand même, puisque le transistor de sense est fixé au radiateur du ballast, qui sert de diode de compensation

    Effectivement, une alimentation, comme toute chose, n'est jamais trop polyvalente. Mais vouloir obtenir ces raffinements a un prix, est-il TOUJOURS justifié?
    Beaucoup de raffinements ne coutent rien: un LM324 inclut la masse dans son mode commun, et une alim basée dessus descend à zéro sans complications ni artifices; on ne peut pas vraiment dire qu'un 324 est ruineux....
    Il en va de même de beaucoup de choses, sauf évidemment si on reste calé sur l'obsession de devoir employer un composant obligé, que ce soit un 723, un 317 ou une alim de PC.

    Citation Envoyé par Zenertransil Voir le message
    J'oubliais!


    Certainement, mais on en revient à ce qu'on disait précédemment: une alimentation sérieuse est dimensionnée pour que toutes les combinaisons courant/tension de sortie restent dans la SOA de l'ensemble! Donc en utilisation normale, on n'est pas amené à exploiter cette caractéristique...
    A remettre dans son contexte: je comparais le détournement de deux types d'alims "system"/"point of load" en alims de labo diy plus ou moins informelles.
    A ce point de vue, un régulateur monolithique est supérieur en raison de ses protections intrinsèques de SOA et thermique.
    Si on se donne la peine d'assembler soi-même (et correctement) un régulateur avec ballast externe etc, autant prendre des composants modernes: un AOP qui descend à 0V en entrée et a un gain OL 1000x plus grand que celui du 723, une référence précise et à faible bruit, etc. Cela existe même intégré tout ensemble, LM10 par exemple (il existe des références plus modernes et moins chères chez tous les grands)
    Pas de complexes: je suis comme toi. Juste mieux.

  15. #45
    sandrecarpe

    Re : Alimentation symétrique variable

    Merci pour vos réponses
    Je pense partir alors sur une alimentation à base de lm723, parce que là vous me faite peur ^^'
    Je peux bien faire une régulation négative avec ce même CI ?

  16. #46
    invitee05a3fcc

    Re : Alimentation symétrique variable

    Citation Envoyé par sandrecarpe Voir le message
    Je peux bien faire une régulation négative avec ce même CI ?
    Tout a été discuté ici
    Citation Envoyé par DAUDET78 Voir le message
    Tu t'inspires du schéma en #55 de la discussion http://forums.futura-sciences.com/el...le.html#bottom

  17. #47
    Tropique

    Re : Alimentation symétrique variable

    Citation Envoyé par sandrecarpe Voir le message
    Merci pour vos réponses
    Je pense partir alors sur une alimentation à base de lm723, parce que là vous me faite peur
    Je ne sais pas si tu as bien capté le fait que tout ça était justement à propos du 723. Quoiqu'il en soit, ça ne doit pas t'effrayer: tant que tu fais ce pourquoi il est prévu, il n'y a pas de problème. Mais il faudrait savoir si tu veux une alim de labo, ou une alim de loisir. S'il te faut une alim de labo, mieux vaut oublier: tu n'y arriveras pas sans complications infernales, alims auxiliaires, etc, le tout pour arriver à des performances des années '70, dégradées par tous les artifices que tu auras du employer.
    Pour une alim positive de quelques volts à 30V, avec une limitation de courant simple (pas de consigne, juste de l'à peu près), ou deux alims de ce type sans tracking, le 723 reste utilisable. S'il faut aller plus loin, ou s'il faut des performances modernes, il vaut mieux chercher ailleurs.
    Pas de complexes: je suis comme toi. Juste mieux.

  18. #48
    invitee05a3fcc

    Re : Alimentation symétrique variable

    Citation Envoyé par Tropique Voir le message
    le 723 reste utilisable. S'il faut aller plus loin, ou s'il faut des performances modernes, il vaut mieux chercher ailleurs.
    Moi, je ne comprend pas cette allergie au 723 qui est le meilleur circuit pour faire une alimentation de labo pour l'amateur. Faut pas oublier qu'on était, au départ, sur un LM317 !

    Il y a combien d'alimentations Fontaine qui marchent avec un µA723 et qui sont encore en service et qui fonctionnent toujours dans leurs spécifications?

    On n'est pas en train de faire une alimentation pour les labos d'Agilent !

    tu n'y arriveras pas sans complications infernales, alims auxiliaires, etc,
    Il faut une alimentation auxiliaire pour le 723 uniquement si on veut partir de 0,0000000V

  19. #49
    Tropique

    Re : Alimentation symétrique variable

    Citation Envoyé par DAUDET78 Voir le message
    Moi, je ne comprend pas cette allergie au 723 qui est le meilleur circuit pour faire une alimentation de labo pour l'amateur.
    Le problème est sans doute là: il y a une contradiction dans les termes, une alim de pseudo-labo, même cheap et extrême-asiatique respecte un minimum des conventions de base: consignes de tension et de courant à moitié déterministes et commençant à zéro, indication du passage de mode.
    Une alim d'amateur fait ce qu'on veut et qui est utile, ça dépend un peu des besoins. Il y a 25 ans, descendre sous 5V était un luxe relatif, plus ou moins optionnel. Actuellement, si même un amateur veut émuler une cellule solaire unique, un couple électrochimique ou électro-osmotique à bas rendement, un générateur thermoélectrique pour faire de l'energy-harvesting, il va devoir descendre bien au-dessous du volt avec une certaine précision.


    Il y a combien d'alimentations Fontaine qui marchent avec un µA723 et qui sont encore en service et qui fonctionnent toujours dans leurs spécifications?
    Ce n'est pas tellement le problème: il y a toujours des alims à fer saturé et redresseur sélénium qui fonctionnent de nos jours, la question est de savoir s'il faut forcément recourir à ce type de techno certes éprouvé pour un nouveau design. Il y a également des exemples dans l'autre sens: un 723 de mon disto ST, pourtant employé de façon tout à fait orthodoxe en simple alim 12V a flanché il y a quelques années.

    On n'est pas en train de faire une alimentation pour les labos d'Agilent !
    Non, sûrement pas, et si l'on se contente de ce que le 723 a à offrir à la base, pourquoi pas: il a un prix imbattablement bas. Seulement, pour quelques cents de plus, on peut s'offrir un double AOP moderne, à entrée rail-to-rail, offset microscopique et gain OL de quelques millions, plus la référence qui va avec.
    Ce qui permet de faire une alim ayant 10X les performances d'un 723 sur tous les plans, sans les limitations et complications et qui peut descendre à zéro sans difficulté. Cela n'en fait pas une alim Agilent actuelle: juste une alim HP d'il y a 25 ans.

    Tous les circuits de la série 7xy restent utilisables aujourd'hui, depuis le vénérable 702 jusqu'au moderne 777, en passant par le 733 et le 741, si on tolère leurs humeurs et leurs limitations, mais tous sont complètement dépassés et obsolètes. Tant que leur prix reste bas et que leurs limitations ne sont pas un obstacle, je ne vois pas d'inconvénient à les utiliser. A partir du moment ou il faut chipoter pour les forcer à faire ce que l'on veut, il est stérile de s'obstiner, il faut passer à autre chose: il y a mieux, plus simple et moins cher
    Pas de complexes: je suis comme toi. Juste mieux.

  20. #50
    invite6a6d92c7

    Re : Alimentation symétrique variable

    Je suis d'accord avec Daudet, je pense qu'il faut savoir tempérer! Entre des 78xx ou encore un LM317 (très bien mais inadapté), il y a un monde, et je ne pense pas que tu diras le contraire!



    Peut-être que cela vient du sens multiple accordé au terme générique "alimentation de laboratoire". Ce n'est pas le même pour tout le monde! Qui veut une ondulation résiduelle de l'ordre du µV, une précision à 0,001% en courant ET tension avec afficheur 15 digits comme première alim? Ou plutôt, car c'est là la question, qui A BESOIN d'un tel appareil? J'ai cru voir (et je suis passé par là) qu'il était TRES difficile de définir ses besoins lorsqu'on débute. On ne sait pas ce que l'on fera dans trois mois, ni dans un an, et encore moins dans cinq! Alors on navigue à travers des schémas et des schémas dont on ne comprend pas tout, certains très simples, d'autres extrêmement complexes. On sait que ces derniers seront plus performants, oui. Mais est-ce qu'on verra la différence?

    Je pense qu'il ne faut pas se leurrer, à part des Tesla ou des Edison en herbe, qui a besoin d'une précision NASAesque (oui, néologisme) pour faire fonctionner quelque circuit logique, AOP ou transistor? A quoi bon avoir une alimentation précise au microvolt lorsqu'on ne sait même pas comment fonctionne ce qu'on branche dessus - et qu'on est justement là pour le découvrir? Il n'y a aucune honte à ça, mais quand on débute, on a souvent des étoiles dans les yeux, à vouloir toujours mieux, sans savoir qu'on serait incapable de saisir une quelconque différence, et, surtout, qu'on ne possède peut-être pas encore les capacités nécessaires à la réalisation d'un tel projet. Quelle est la meilleure option? Une alim aux performances titanesques... dont le schéma restera sur une feuille parce qu'on s'en sent pas capable et à juste titre, ou quelque chose de plus simple, de moins performant dans l'absolu, mais qui permettra de faire ses premières armes lors de sa réalisation ET lors de son utilisation, et surtout, qu'on aura toujours 5 ou 10 ans après même si alors secondée par quelque modèle plus performant, les exigences ayant évolué?



    Ainsi il me semble nécessaire de définir des besoins "génériques", adaptables par la suite pour chacun d'entre nous, mais je pense qu'un "tronc commun" ne serait pas de trop. Qu'est-ce qui est VRAIMENT important pour une alimentation "de labo" destinée à un débutant - ou à toute autre personne qui n'a pas besoin de performances plus fines que ses poils de c*l ni de 50A? Une alimentation...

    -Simple à construire et à comprendre, même pour le débutant

    -Peu onéreuse, et pouvant s'adapter à de la récupération (transfo, par exemple) au prix de modifications mineures

    -Intégrant TOUTES SORTES DE PROTECTIONS, car quand on apprend et/ou quand on bidouille, une erreur est vite arrivée! L'alimentation ne doit pas laisser l'opérateur l'entraîner en dehors de sa propre SOA, et ce, même s'il lui fait les yeux doux!

    -Réglable, pour faire face à un maximum de situations courantes: en tension, un réglage continu de Umin à Umax est très simple techniquement. Pour le courant, c'est un peu plus complexe, par contre un réglage par "crans" est d'une simplicité déconcertante à réaliser, et honnêtement, c'est souvent suffisant, non? En plus, on sait exactement à quel courant on se situe, et ce, sans afficheur. Moi, j'adhère...

    -Robuste! On prend des marges de sécurité...

    -Et... Je crois que c'est tout, mais j'en oublie certainement.




    En partant de là, le µA723 me semble tout de même être le candidat idéal, ne serait-ce que pour le prix et la simplicité d'utilisation... Sinon, j'utilise aussi des L200 qui sont encore plus simples à utiliser! Et on peut aller assez loin en puissance avec un ballast PNP externe, sans les limitations des LM317, il suffit de le mettre avant le shunt de courant... Et on garde les protections.

    PS: Je voulais ouvrir un fil pour poster ce message parce que le sujet me semble intéressant, mais finalement...

  21. #51
    Tropique

    Re : Alimentation symétrique variable

    Si j'ai demandé à sandrecarpe s'il voulait une alim de loisir ou de labo, ce n'est pas pour rien. C'est à lui de définir ses besoins. Peut-être qu'un 723 est tout ce qu'il lui faut. Par contre, s'il veut absolument employer un 723, et aboutir malgré tout à une "alim de labo" (et pas question de métrologie ici, juste pourvue des fonctions de base que l'on trouve sur des appareils low-cost, made in "très loin": consignes courant et tension démarrant à zéro, indication de passage de mode, tracking débrayable), il va se compliquer inutilement la vie.

    Ou s'il peut se contenter d'une limitation de courant fixe, une paire LM317/337, ce qui est encore plus simple... mais personne ne peut choisir à sa place
    Pas de complexes: je suis comme toi. Juste mieux.

  22. #52
    invite6a6d92c7

    Re : Alimentation symétrique variable

    Une paire LM317/337, d'accord pour la limitation de courant fixe mais inutilisable sinon pour protéger l'alimentation elle-même... Car mine de rien en électronique 1,5A ça ne pardonne pas, on a de quoi péter pas mal de choses!

    Pour en introduire une "auxiliaire", éventuellement débrayable, je connais personnellement deux méthodes simples. Une "très simple" avec deux régulateurs par rail (4 pour une symétrique) mais que je n'aime pas trop car le dropout devient monstrueux: il faut au moins 7V pour un fonctionnement correct. La deuxième a ma préférence, elle nécessite quelques résistances et deux bipolaires (un NPN et un PNP) de faible puissance. Elle n'ajoute qu'un Vbe de dropout, ce qui est appréciable!

    Mais finalement, avec 2 régulateurs + 4 bipolaires + les résistances auxiliaires, je trouve plus commode d'utiliser un L200 qui intègre déjà le système et où il n'y a qu'à introduire le shunt, en plus du pont de référence de l'asservissement en tension nécessaire avec tous les régulateurs. On est plus très loin du LM723, il ne manque que la polarisation de l'entrée non-inverseuse (deux résistances) et les ballasts, qui sont souvent externes et ne compliquent donc pas trop le routage! J'ai fait ma première alim avec des LM317, oui. En fait quand j'ai débuté je ne connaissais pas le LM723! J'avoue que si j'avais vu un schéma, même classique, avec ce régulateur, j'aurais peut-être pas osé, mais finalement, quand on regarde progressivement, y'a rien de compliqué ou de superflu...

    C'est pour ça que je juge primordial que le montage soit simple à comprendre: ça rassure!

  23. #53
    sandrecarpe

    Re : Alimentation symétrique variable

    merci à tous pour vos réponses, je vous tiens informer de l'avancée du projet

  24. #54
    sandrecarpe

    Re : Alimentation symétrique variable

    Bonjour, voilà je vais commencer mon alim, j'ai cherché plusieurs schémas, et en voici un qui explique bien comment le LM723 travail.
    Je voulais avoir votre avis concernant ce montage. Et notamment sur la limitation en courant, dont le fonctionnment est encore un peu flou.
    Il est dit que "Le courant maximum est réglé par R6"...Mais ce n'est pas plutôt par R5 ?

    http://perso.iut-nimes.fr/fgiamarchi...lim_723_01.pdf

    Merci de vos réponse
    Dernière modification par sandrecarpe ; 08/03/2014 à 13h47.

  25. #55
    invitea3c675f3

    Re : Alimentation symétrique variable

    R5 est le shunt ; quand le pot d’ajustement de courant P2 est au max (short), c’est bien la tension dans R6 qui fixe le courant max.

  26. #56
    sandrecarpe

    Re : Alimentation symétrique variable

    Qu'est ce que le shunt ?

  27. #57
    invitea3c675f3

    Re : Alimentation symétrique variable

    Une ch’tit résistance qu’on met dans un circuit parcouru par un gros courant et dont on prend la tension aux bornes pour mesurer le courant.

    Oh? même Wiki en parle????

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Shunt

  28. #58
    sandrecarpe

    Re : Alimentation symétrique variable

    Merci pour ta réponse louloute/Qc
    Je ne comprends pas vraiment ce qui se passe dans la partie haute de la partie droite du schéma
    Pourriez-vous me donner plus d'explication ?

  29. #59
    inviteede7e2b6

    Re : Alimentation symétrique variable

    lis le datasheet du 723 , tout est expliqué

  30. #60
    sandrecarpe

    Re : Alimentation symétrique variable

    J'ai fait le schéma qui est dans la doc pour commencer :
    Nom : circuit.jpg
Affichages : 296
Taille : 25,9 Ko

    Mais concernant la régulation en intensité j'ai un peu de mal à comprendre...C'est bien les broche 2 et 3 qui permettent d'ajuster l'intensité, mais comment fonctionnent-elles ?

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    Par invite890ff058 dans le forum Électronique
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    Par invite890ff058 dans le forum Électronique
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