Mesurer un temps de fonctionnement

[invite5330e7c7]

Bonjour;
Je suis en Terminale STI2D, pour notre projet pour le Bac nous avons à réaliser un Stylo 3D vous pouvez aller voir sur internet pour avoir plus d'informations à ce sujet. Voila ce que nous devons faire : Explorer des solutions pour mesurer un temps de fonctionnement de la tète du stylo. Ensuite des solutions pour mémoriser le temps de fonctionnement à l'arrêt de la tête et cumuler ce temps lors d'un redémarrage.

Ce qui m'embète pour commencer c'est de "mesurer un temps de fonctionnement" je ne vois pas du tout comment faire, ou alors cette phrase est mal tournée. Je pensais plus que nous ferions (En langage Français) un enregistrement en gros du moment ou on démarre et qu'on l'arrète, on stockerais ensuite cela et avec un programme sous Arduino faire un calcul qui nous donnerais le temps de fonctionnement. Mais la le "Mesurer" me pose problème..;
J'ai vu qu'on pouvait mesurer un temps sous tension avec des compteurs horaires, ça répondrait réellement à mon problème ?
Merci.
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[invitee05a3fcc]

vous pouvez aller voir sur internet pour avoir plus d'informations à ce sujet.

Ou ça .........?

[invite5330e7c7]

Je parlais de ça dans le sens pour avoir des informations sur le Stylo 3D.
J'ai fais des recherches sur les compteurs horaires justement mais je n'arrive pas à comprendre si c'est vraiment ce qu'il me faut, ou bien d'après vous quelles sont les meilleures solutions ?
Merci.

[vincent66]

Bonsoir,
Si votre microcontrôleur dispose d'eeprom interne vous pouvez sans problème mesurer et stocker des durées d'utilisation...

[A voir en vidéo sur Futura]

[Qristoff]

tu as aussi la possibilité d'enregistrer les événements et un time stamp (littéralement un pointage datage/horaire) fourni par un timekeeping, style DS1302

[invite855cd7fb]

L'eprom c'est bien, mais la durée de vie n'est pas top. Réécrire une donnée sans cesse toujours au même endroit risque de l'endommager rapidement.
Soit il faut de temps en temps changer l'endroit ou on stocke le compteur, soit il faut la stocker en mémoire flash (qui n'aime pas trop non plus, mais supporte le traitement plus longtemps)

Le plus simple c'est de réveiller l'arduino a intervalles réguliers, compter un reveil de plus, puis le rendormir.
On compte le nombre de réveils, et on fait un p'tit calcul pour balancer sur le port série un truc dans un format plus parlant qu'un compteur de millisecondes.
Il faut prévoir les débordements valeurs aussi. (dans un unsigned long on peut compter beaucoup de réveils, mais une fois converti en heures ça fait pas tant que cela. Enfin ça dépends de l'intervalle des réveils)

[invite5330e7c7]

Après quelques recherche voici ce que j'ai trouvé :

Soit on peut utiliser l'eeprom interne : Une mémoire morte est une mémoire utilisée pour enregistrer des informations qui ne doivent pas être perdues lorsque l'appareil qui les contient n'est plus alimenté en électricité. La carte Arduino contient une mémoire morte de 1 kio. 1024 octet c'est peu mais on peut déjà avoir beaucoup d'applications (ça correspond à un millier de caractères, soit plus de six SMS complets). Chacun des 1024 octets a son adresse. Pour écrire un octet sur l'eeprom, on indique l'adresse de l'octet de 0 à 1023 et sa valeur de 0 à 255 : on importe la librairie pour l'eeprom interne en ajoutant #include <EEPROM.h> en début de programme puis on utilise EEPROM.write(adresse,valeur); autant que l'on veut. Pour lire on utilise, de la même librairie l'instruction EEPROM.read(adresse);

Soit un timekeeping, par exemple DS1302 : contient une horloge temps réel (RTC) et 31 octets de RAM statique. Le filet charge puce de chronométrage DS1302 communique avec un microprocesseur via une interface série simple. Le RTC de chronométrage Maxim IC intégré fournit secondes, minutes, heures, jour, date, mois et année informations. La date de fin de mois est automatiquement ajustée pour les mois de moins de 31 jours, y compris les corrections pour l'année bissextile. L'horloge fonctionne soit en 24 heures ou de 12 heures avec un indicateur AM / PM. L'interface de la DS1302 avec un microprocesseur est simplifiée en utilisant une communication série synchrone. Les données peuvent être transférées vers et à partir de l'horloge / RAM 1 octet à la fois ou dans une salve d'un maximum de 31 octets.*Le DS1302 est conçu pour fonctionner sur une très faible puissance et de conserver les données et les informations d'horloge moins de 1μW.

Je pense qu'il faut utiliser un timekeeping, d'après vous ce serait le mieux ?

[invite855cd7fb]

C'est beaucoup plus compliqué avec un DS1302 qu'en se contentant de compter des "tops" puis de faire un produit en croix pour mettre a l’échelle.

[invite5330e7c7]

Comment ça ?

[invite855cd7fb]

Pour calculer un temps de fonctionnement a partir des heures de mise en route et d’arrêt, je te souhaite bien du courage.
Sans compter la place en mémoire qu'il faut pour enregistrer tout ca.

[invite5330e7c7]

Vous pensez que c'est trop compliqué ? Qu'il vaut mieux utiliser l'autre méthode ?

[invite855cd7fb]

Ce n'est que mon avis, si tu as un meilleur algo et que tu te sens capable de de programmer, vas y.
Du reste je serais content que tu m'explique, parce que la comme ça, j'ai pas mieux.

[invite5330e7c7]

J'ai déja beaucoup de programme à réaliser pour d'autre parties alors une de moins serait pas mal...

[invite5330e7c7]

Après de nombreuses recherche le problème vient toujours du faite que cela signifie aussi qu'il écrit régulièrement dans son eeprom... selon l'aplication c'est pas forcément conseillé (pour info la durée de vie estimé de l'eeprom est de 100 000 écritures... en sauvegardant toutes les minutes elle tiendra environ 70 jours).
Je ne suis pas sur que c'est finalement une bonne solution.

Mais j'ai trouvé aussi cela : Il n'est pas obligatoire d'enregistrer les données toujours à la même adresse

Exemple d'enregistrement de valeurs comprises entre 0 et 254 (0xFE) :

1- Initialisation de l'EEPROM => mettre la valeur 0xFF à toutes les adresses

2- A chaque enregistrement d'une nouvelle valeur, l'enregistrer à l'adresse suivante (la valeur 0xFF étant interdites car elle représente la valeur de zone non utilisée)

=> donc pour détecter la dernière valeur, c'est la valeur qu'il y a juste avant la première valeur 0xFF

=> il faut diviser la mémoire au moins en deux zones pour gérer le cas où l'on arrive en fin de zone : quand la zone 2 est rempli, il faut effacer la zone 1

Avec cette methode (pour une EEPROM de 1024 octets), tu pourras donc sauvegarder 1024x100 000/2 = 51.2 millions de fois un octet en aillant au moins les 1024/2=512 dernières valeurs encore en mémoire

Donc en sauvegardant toutes les minutes, tu tiendras 97 ans


remarque : plus la mémoire est grosse, plus la durée de vie sera élevée et plus les données a stocker sont grosses, plus la durée de vie sera courte. Pour des données d'un temps de fonctionnement je pense que ce ne seront pas de grosse données.

[Qristoff]

C'est beaucoup plus compliqué avec un DS1302 qu'en se contentant de compter des "tops" puis de faire un produit en croix pour mettre a l’échelle.

Je vois pas bien en quoi c'est plus compliqué. Il faut juste dans le programme, détecter l'allumage et l'extinction. A l'allumage et à l'extinction, tu lis les valeurs dans le DS1302. Tu soustrait et tu accumules en mémoire.

[invite855cd7fb]

Je vois pas bien en quoi c'est plus compliqué. Il faut juste dans le programme, détecter l'allumage et l'extinction. A l'allumage et à l'extinction, tu lis les valeurs dans le DS1302. Tu soustrait et tu accumules en mémoire.

En effet, vu comme ca. Ca peut même se révéler plus économique en énergie vu qu'on espace bcp plus les passages en mode veille/réveil. Je cherchait a faire trop compliqué en fait.