Bonsoir,
En réfléchissant sur le fonctionnement d'un moteur électrique théorique, il y a un détail qui me chagrine au niveau de la puissance.
Admettons un moteur constitué d'une bobine de résistance négligée et de réactance suffisamment élevée pour limiter le courant à une valeur correcte.
Si le moteur tourne à vide il ne fournit aucun couple donc il ne consomme théoriquement rien (no frottements). Le déphasage est maximum, puissance réactive consommée uniquement ("échange" avec la centrale électrique).
Si maintenant je récupère du travail, la bobine reste une inductance de valeur inchangée (ou pas ?), mais il va forcément exister une puissance active égale au travail que je récupère. Or une puissance active correspond à une résistance réelle. D’où la question : la bobine va subitement se comporter comme un couple "bobine + résistance" en série ?
Sauf que cette résistance ne dissipe rien (puissance transférée au rotor).
Même question rapportée à un transfo : j'ai longtemps cru que la puissance consommée sur le secondaire demandait plus de puissance au primaire en faisant varier sa réactance. Mais changer la valeur de l'inductance du primaire ne consommerait théoriquement jamais rien (que de la puissance réactive).
Il se produit donc la même chose qu'avec le moteur, une résistance réelle (mais "imaginaire" d'ou mon problème) va s'ajouter au primaire pour justifier la puissance active consommée sur le secondaire ?
Merci beaucoup pour vos réponses !
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