Les composants ne correspondaient pas toujours aux caractéristiques données dans les databooks.Envoyé par jiherve
Mais c'était marrant de se balader avec la petite boite à la main, avec le stylo et d'écrire soi-même les prix et les quantités. La p'tite dame ne vérifait pas souvent.
C'était Allée Verte je crois où on pouvait trouver une chèvre, ou une bestiole du genre.
Seuls les faucons volent. Les vrais restent au sol.
du "386" en 1969.....
y'a comme une erreur
Vous avez quelques problèmes de calendrier ...
Le 386 est sorti en 1985; l'AGC (qui d'ailleurs n'utilisait pas de microprocesseur) a été conçu vers 1965, sur les bases du calculateur embarqué du programme Gemini. Le TO 16 est venu bien plus tard.
En bref, on voit pas du tout le rapport .....
Ouch !!!
Bon, ceci dit, les éléments essentiels pour le faire sont disponibles dans l'ouvrage "The AGC : Architecture and Operation", de O'Brien, édité par Springer. (pas de version française à ma connaissance).
Je portais encore des couches-culottes lors du premier vol habité Apollo. Et quand j'ai quitté l'école primaire, mon papa bossait sur du matériel NCR identique à celui utilisé dans ce programme spatial.
Mais j'avais déjà de la barbe lorsqu'Intel a sorti son premier 386.
Dernière modification par PA5CAL ; 16/02/2014 à 16h19.
http://www.tomshardware.fr/articles/...e,1-39421.html
en effet on a que du 8086 dans la navettealors du 386 sur Apollo
Dernière modification par Kissagogo27 ; 16/02/2014 à 17h18.
Boudiou !
Un 386 en 1969. Bah ça c'est un scoop.
Tout juste un "processeur" d'une calculette d'aujourd'hui, et encore.
Cela dit, c'est bien la "conquête" de l'espace coté USA qui a fait avancer l'informatique: le recyclage et l’amortissement des investissement de l'époque.
C'est sûr qu'aujourd'hui, l'aie phone n'a rien à voir, tout au plus une petite amélioration de l'informatique, l'espionnage en plus.
le GSM n'est que l'application des technos mirlitaires ( RITA et toussa) mais ça justifierai un autre sujet !
Bonsoir,
Début 70's une UC cela se faisait à la mano en circuit SSI ou MSI Texas ou autres, rien que la mise au point de celle ci demandait des mois de boulot, il n'y avait pas de simulateurs pour traiter l’intégrité du signal, cela se terminait souvent avec des snubber sur certains signaux pour calmer les rebonds intempestifs.
J'ai d'ailleurs commencé par là, une UC serie CORDIC 16 bits, j'ai cru devenir fou avec la convergence de la fonction arctangente, la bête embarquait 4KO de ram et 24KO de prom (1702 tritension 256 O par composant), comme il n'y avait pas a proprement parler de softeux on écrivait aussi le soft.
Plus tard avec des UC // nous avons essuyé les plâtres des premières série LS qui n'aimaient pas du tout les undershoot(d'où la serie A) et les premières grosses UV prom (2708) qui se comportaient comme de bons photodetecteurs(d'où les petites gommettes sur les fenêtres) et quand çà merdait il n'y avait pas Futura pour appeler au secours, il fallait quelquefois debugger directement en vol dans l'avion mais quel pied.
C'est tout de même plus facile aujourd'hui, mais du fait du saucissonnage des taches c'est amha aussi devenu moins passionnant.
JR
l'électronique c'est pas du vaudou!
Voilà l'intérêt de ce forum: l'expérience réelle des intervenants.
Je me rappel d'une autre expérience:
Remplacer un système de conduite en pétro-chimie composé d'une dizaine d'armoire, avec des imprimantes à boule (ibm), plus une quantité importante de régulateurs au tableau, le tout remplacé par un "simple" système composé par une seule armoire et 5 écrans. Bon il fallait aussi quelques automates, dont certains étaient des API de sécurités, mais la puissance de calcul n'avait plus rien à voir.
La conduite du procédé n'a pour autant pas été plus simple.
Le tableau de contrôle était plus simple, du moins en apparence, que la conduite sur écran.
Par contre, l'optimisation du procédé était nettement plus efficace.
perso , j'aurais vu le reportage télévision passer du film argentique 16 mm au cassette video analogiques ,
puis numérique, puis aux cartes mémoires et la diffusion gérée sur serveurs....
quelle aventure en une génération !!!
Dernière modification par PIXEL ; 16/02/2014 à 18h54.
Et moi j'aurais vu l'évènement de la TNT.
Une évolution, comment dire, de shit.
Dommage.
En effet quand on voit l'évolution technologique de la TV et de l'informatique, mais ou est donc passé mon ZX81 ou mon Dragon 32, et ce que l'on en a fait.
ça marche pas si mal la TNT .... ça s'est bien amélioré ces deux dernières années avec les nouveaux
algorithmes de codage
Techniquement ça marche bien, et même très bien.
Moi je parlais du contenu.
Un bon contenant pour un contenu ... comment dire ?
Ah le ZX81, toute une époque !!!! Et ses faux contacts entre la "carte mère" et l'extension mémoire. Prise de tête assurée. Bon maintenant on a Windows ....
fait un tour aux US ou au Japon...Techniquement ça marche bien, et même très bien.
Moi je parlais du contenu.
Un bon contenant pour un contenu ... comment dire ?
tu trouvera la TV française limite académique
En 74 j'achetai ma première calculette (Ca coutait assez cher) avant c'était règle à calcul quand j'ai commencé en 69.
Les routages de carte c'était à la main. Les dessins mécaniques à la table à dessin et à l'encre de chine.
Les doc manuscrites, et passage à la machine à écrire via les secrétaires.
A j'oubliai, pas de photocopie non plus.
Les documents, tout data book papier. Les sources d'idées, les notes d'application constructeur principalement.
L'arrivées des photocopieuses, ça changeait des ronéotypeuses à alcool.
La découverte des premiers tableurs (Lotus 123) dans les années 80. Le pied total, et des débuts de simulation.
Puis après les PCs, Là, tout va très vite, les traitements textes. Là il fallait se tapez ces documents, fini les secrétaires.
Les CAO pour les routages de cartes, les dessins mécaniques, les logiciels de simulation, etc..
Les data book progressivement remplacés par les CD pendant une courte période de 95-2000.
C'est sur que cela nous amenait souvent à réinventer la brouette, et on était tout fier de nos idées.
Puis l'internet, sur RTC au début, pas rapide et en mode texte pour que ça rame pas trop, plus de Cd, plus de papier, des exemples de schéma partout, sur tout les sujets. Des mémoires sur tout, accessibles partout. Pas de forum pour poser des questions, il fallait se démerder.
C'est aussi pour ça que ça surprend un peu parfois de voir toutes ces questions sur les forums, avant d'avoir entamer un minimum de travail de réflexion.
AAAAHHHHH le ruban MECANORMA et les pastilles
Ah!, j'oubliais la grosse différence. On ne se faisait pas chier avec du CMS. On avait aucune hésitation à prendre le fer à souder pour faire des évolutions, ou des maquettes. Et ça c'était cool.
Le CMS pour se lancer dans l'électronique, c'est pas facile il faut bien le dire.
Routage aussi avec la peinture verte et la plume de normographe..
Seuls les faucons volent. Les vrais restent au sol.
lors du déménagement de mon entreprise, on a fait le tri dans les archives du BE... j'ai trouvé pas mal de reliques qui montraient les méthodes de travail : fax pour demander des datasheets, des schémas élec fait au traceur, au crayon ... des photocopies illisibles de datasheet où il fallait deviner les valeurs, des polaroids 'capture d'écran' d'oscillo. J'ai mis une armoire entière de gros volumes de datasheet (semiconducteurs de la diode à la porte logique) au recyclage papier, des disques/disquettes souples, des films pour la fabrication de PCB. On a aussi mis à la benne beaucoup de cartes wrappées...
bref, ça se faisait différemment l'électronique et je pense que les délais de développement n'était pas aussi court...
maintenant les armoires sont vides mais l'admin réseau râle parce que les serveurs débordent de datasheet, fichiers CAO, résultats de simu, mails, présentations ppt des composants etc
J'étais un employé d'un célèbre fabricant de semiconducteurs au salon des composants ... c'est peut être moi que tu as charmé !
J'aime pas le Grec
Il fut un temps où on développait pas "au debugger", car il n'en y avait pas ou pas assez rapide.
Les mauvaises habitudes arrivent vite avec le confort.
ayé ayé.... on arrive aux histoires d'amour....
Je trouve l'électronique des années 80/90 trop passionnants, quand je vois les vieilles cartes électroniques, c'est un régal de travailler dessus, tout est accessible, tres peu de multicouche, les composants facilement manipulable, tres peu de puce programmé donc facilement réparable etc, ca c'est pour le dépannage, pour la conception aujourd'hui est mieux bien sur
Salut…
Etrange tout de même que personne, sauf erreur de ma part, n'ait parlé du wrapping. Ca c'était, pardonnez-moi l'expression : le pied !
Deux ou trois Eprom, un 6502 et ses périphériques, quelques latchs aux bonnes adresses et 70 mètres de ficelle pour relier tout ça… quel régal. Juste quelques soudures pour l'alimentation, les résistances, les découplages et les éventuels transistors qui pouvaient traîner…. Faut dire qu'avec des horloges à 2Mhz, et des bus à huit bits, on n'avait pas trop de problèmes.
Et tient, aussi, un petit plaisir oublié à jamais : la chasse aux instructions non documentées sur le 6502. Quand on tenait la bonne série, pas besoin de dongle pour protéger sa production, car les instructions non documentées, changeaient quand changait la source du 6502. Incopiable sans avoir à faire fondre des fusibles sur des Pal ou Gal.
Hé Daudet : c'était Texas et Motorola les plus gentils d'après moi.
Dernière modification par azad ; 17/02/2014 à 01h31.
il faut reconnaitre que notre génération a eu une chance extraordinaire,
en traversant plusieurs révolutions technologiques...
passer de la triode au microprocesseur en une vie , ça ne se reproduira plus.
je ne vois pas venir de tels bouleversement pour les années à venir (j’espère me tromper)
Pfff... PIXEL, à mon avis, je suis quand même pessimiste... Pour faire un léger hors sujet avec l'informatique, pour moi on recule quand même beaucoup sur certains points, par exemple l'installation automatique des périphériques. Dans les années 80, les imprimantes étaient branchées sur port //, une disquette pour le pilote, et ça fonctionnait. Arrive alors l'USB : génial, plug and play, on branche, les pilotes sont inclus dans l'OS, et ça marche tout de suite.
Prenez maintenant une imprimante du commerce actuelle et branchez là : houlà internet obligatoire, inscription parfois obligatoire sur le site pour DL les pilotes, 500 Mo de données (minimum !) plus tard, installation d'une flopée de logiciels inutiles et couteux en ressources systèmes, mises à jour des drivers régulière "pour votre sécurité", remplissage d'un formulaire demandant notre nom, notre entreprise, nombre de salariés, et j'en passe... Et ça fonctionne difficilement du premier coup ! Perso, je ne considère plus cela comme du plug and play !
Du ‘plug and déplaît’ ?
Tout à fait !
