Bizarrement, ça ne m'a jamais gêné. Alors que j'ai tous les outils pour en mettre un en place, je n'ai jamais éprouvé le besoin de le faire.
Je trouve qu'il ne vous faut vraiment pas grand chose pour vous décourager par avance.
Bonjour!
C'est vrai, et ce qui fait que par dessus tout je ne comprends absolument pasMine de rien, le monde d'Arduino a du bon !
les critiques, c'est qu'on na jamais forcé personne à l'utiliser. Pour ceux qui
sont allergiques, il faut faire comme pour les allergiques aux oeufs ou aux fruits
de mer: ils n'y touchent pas, mais ne critiquent jamais ni les oeufs ni les fruits
de mer. Pour les autres, tous ceux qui trouvent que la plateforme Arduino est
suffisante pour leurs besoins, ça reste un environnement complet qui fait ce qui
lui est demandé. Et vu le succès, la critique est bien inoffensive autant que vaine.
Pascal
Moi personnellement je trouve ce sujet étrange...
Prenons le problème dans l'autre sens, pour nous, amateur débutant, ce que tu décris est totalement impensable, sauf à avoir des bases... Et l'Arduino, que tu le veuille ou non les apportes !
Je suis partis de 0 n'y connaissant rien, ni en programmation, ni en électronique, mais les projets basique de l'Arduino (allumer une led) m'ont donné le gout et l'envie de continuer, d’affûter ma curiosité, et même si je ne sais toujours pas coder (en autonomie) j'arrive plus ou moins à mes fins, et c'est gratifiant, j'aurais certainement déjà laissé tomber sans ça
Tout ça pour dire que comparer une activité professionnel et amateur n'a pour moi aucun sens, et quand bien même il y aurais un lien, les professionnels d'aujourd'hui ne savais rien hier !
Tout s'apprends, après c'est à l'utilisateur d'y trouver son compte !
Peut être par ce que vous n'avez jamais pu mesurer le gain de productivité énorme sur une équipe qu'apporte un debugger intégré à l'IDE. (et j'ai connu l'époque où les IDE n'avaient pas de debugger dignes de ce nom, je suis donc en mesure de poser une comparaison).
Je tempérerais mon propos (sans doute excessif) en disant que mon raisonnement s'applique à ce que je connais : des codes de dizaines, voire centaines, de milliers de lignes; ce qui n'est visiblement pas le cas le plus fréquent avec Arduino.
Je sais ce qu'un débogueur (logiciel ou matériel) peut apporter en aisance et en efficacité, pour en avoir souvent utilisé, mais aussi pour en avoir cruellement manqué dans certaines situations.Peut être par ce que vous n'avez jamais pu mesurer le gain de productivité énorme sur une équipe qu'apporte un debugger intégré à l'IDE. (et j'ai connu l'époque où les IDE n'avaient pas de debugger dignes de ce nom, je suis donc en mesure de poser une comparaison).
Je tempérerais mon propos (sans doute excessif) en disant que mon raisonnement s'applique à ce que je connais : des codes de dizaines, voire centaines, de milliers de lignes; ce qui n'est visiblement pas le cas le plus fréquent avec Arduino.
Mais le déverminage des programmes ne nécessite pas toujours de sortir tout de suite la grosse artillerie (d'ailleurs en matière de grosse artillerie, le débogueur n'est pas le seul qu'on pourrait inclure au système de développement : il existe par exemple des outils d'analyse très poussés qui trouvent tout seuls les bogues et les failles de sécurité dans les systèmes).
Comme tu le fais remarquer toi-même, la plupart des programmes qu'on met sur un Arduino ont un code suffisamment simple et court pour pouvoir limiter les erreurs a priori, et débusquer ces dernières par une analyse visuelle et un peu de réflexion. Le gain de productivité qu'apporterait un débogueur est certes bien réel, mais si l'on apporte un soin suffisant au développement, il n'est pas significatif au point de ne plus pouvoir s'en passer.
Si l'on en arrive à constater un net manque d'efficacité du produit, en terme de temps de développement ou en terme de performances des réalisations, alors c'est le signe que la situation exige de passer à quelque chose de plus sérieux, en étoffant ou en changeant le logiciel de développement, ou bien en optant pour une véritable plateforme professionnelle.
Pour les débutants, l'ajout d'un débogueur aurait compliqué l'environnement, et il aurait fallu qu'ils apprennent à s'en servir correctement, ce qui va un peu à l'encontre du principe de simplification d'Arduino.
Et pour ceux qui parmi eux ont choisi l'Arduino pour se lancer dans l'informatique industrielle, il aurait constitué en quelque sorte un béquille, et je suis de ceux qui pensent qu'on n'apprend pas bien à marcher avec des béquilles. En tout cas, il est un fait que l'absence de débogueur les oblige à un minimum de rigueur et à des efforts de raisonnement qui sont très positifs d'un point de vue pédagogique.
À titre de comparaison, j'ai dû travailler avec des débutants formés dès le départ avec tous ces outils formidables. Ils avaient une forte tendance générale à produire du design et du code comme des sagouins, comptant sur toutes les aides de leur environnement de développement pour trouver et corriger plus tard leurs erreurs. Ils donnaient ainsi l'impression de pouvoir travailler vite, mais en fait ils passaient ensuite beaucoup de temps à déverminer (ou à faire déverminer) leur soupe de bogues, y compris après la livraison chez le client. Sur la quantité de bogues générés, ils finissaient toujours par en oublier une partie non négligeable, et la qualité des logiciels produits, les coûts de maintenance et l'image de l'entreprise s'en ressentait fortement.
A qui le dis tu .....
À titre de comparaison, j'ai dû travailler avec des débutants formés dès le départ avec tous ces outils formidables. Ils avaient une forte tendance générale à produire du design et du code comme des sagouins, comptant sur toutes les aides de leur environnement de développement pour trouver et corriger plus tard leurs erreurs. Ils donnaient ainsi l'impression de pouvoir travailler vite, mais en fait ils passaient ensuite beaucoup de temps à déverminer (ou à faire déverminer) leur soupe de bogues, y compris après la livraison chez le client. Sur la quantité de bogues générés, ils finissaient toujours par en oublier une partie non négligeable, et la qualité des logiciels produits, les coûts de maintenance et l'image de l'entreprise s'en ressentait fortement.
C'est rassurant (euh .... en fait, non, pas du tout, mais on se sent moins seul) de constater que la tendance à l'over-engineering, fréquente chez de jeunes ingés frais émoulus de l'école, avec les conséquences que tu décrits, touche aussi l'informatique industrielle .... (en info de gestion ça donne une incapacité chronique à développer 3 malheureuses transactions sans empiler 4 framework .....mais l'idée est la même).