Bonjour à tous,
j'avais déjà évoqué avec certains d'entre vous la longévité des potentiomètres. Par exemple en audio: des condensateurs placés en amont, voire en aval, permettent de limiter le vieillissement des potentiomètres en stoppant les tensions continues.
Mais l'utilisation de condensateur n'est pas toujours possible, principalement quand on utilise des tensions continues comme dans le cas suivant:
Afin de contrôler certaines fonctions d'un ATmega328, j'utilise les potentiomètres comme commandes en tension qui attaquent les 6 entrées AD.
Dans ce cas le circuit est très habituel (schéma comme ici: http://cq.cx/pics/int-pot.png): la "patte 1" du potentiomètre est reliée au Gnd, la "patte 3" est reliée au 5Volt et la "patte 2" est relié a une entrée analogique. Rien de nouveau sous le soleil.
Aussi j'ai une approche à vous soumettre: Puisque les entrées analogiques ne sont pas lues en permanence, ne serait il pas judicieux d'alimenter les potentiomètres uniquement lorsqu'on en a besoin?
On pourrait alors relier la "patte 3" du pot à une sortie I/O de l'ATmega, cette sortie ne passant à l'état haut que lorsqu'on lit l'entrée analogique.
Vous me suivez toujours? Il me semble qu'en limitant le temps de mise sous tension du potentiomètre, on peut le préserver et améliorer sa longévité. En théorie en tout cas cette affirmation me paraît tout à fait juste.
Mais en pratique cela est plus compliqué, surtout si on veut lire les entrées analogiques très souvent, pour mon projet la fréquence de rafraichissement doit être de plusieurs dizaine de Hertz. Ce qui engendrerait autant de "spikes", pics ou pollution malheureuse qui viendraient attaquer la piste du potentiomètre...
Aussi cette idée vous paraît-elle aussi bonne en pratique qu'en théorie? Et surtout pensez vous que cela permettrait de véritablement améliorer la longévité des pots?
Merci pour vos points de vue.
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