Bonjour à tous,
Petite question qui me passe par la tête : peut-on utiliser un driver de mosfet high side du style un IR2117 pour piloter un mosfet en tout ou rien (rapport cyclique 0 ou 1) ?
Il semblerait que non mais je n'en suis pas tout à fait sûr. Comment contourner ce problème ou existe t-il une autre solution ?
Merci bien pour vos lumières
Non
Tui as les réponses ici : http://forums.futura-sciences.com/el...onique.html#35
Ou utiliser un PMOS
J'aime pas le Grec
Bonsoir,
Il n'y a pas de problème pour maintenir constamment la sortie à 0.
Le problème est pour conserver le transistor HS passant car le driver consomme l'énergie stockée dans le condensateur. La solution consiste à mettre une source de tension capable d'apporter le surplus de tension faisant passer la grille à une dizaine de volts au dessus de la tension du bus DC. Plusieurs solutions :
- utilisation d'une pompe de charge "bricolée" (par exemple avec un ou deux inverseurs disponibles sur la carte) ;
- utilisation d'une alimentation isolée dédiée (e.g. traco) - mais, dans ce cas, autant utiliser un driver isolé et séparer galvaniquement puissance et commande
- utiliser un driver équipé d'une pompe de charge interne. e.g. http://cds.linear.com/docs/en/datasheet/1154fc.pdf
La seconde solution parait lourde, mais c'est le principe employé dans les circuits industriels "d'une certaine puissance" (à partir de ~1 à ~10 kVA).
Une solution peut être d'utiliser un PMOS (et une autre architecture de driver) mais, les PMOS, c'est moins bien
Deux pattes c'est une diode, trois pattes c'est un transistor, quatre pattes c'est une vache.
Pourquoi ?Envoyé par Antoane
J'aime pas le Grec
La mobilité des trous est environ 2.4 fois plus faible que celle des électrons dans le silicium. La résistivité du matériau en est donc d'autant plus forte (a dopage - et donc tenue en tension - identique). Le tout se traduisant par plus de pertes.
C'est ce pourquoi on trouve bien davantage de NMOS que de PMOS de puissance dans les catalogues, de même qu'on ne trouve pas (peu ?) de module de puissance en PMOS.
Je m'avance en disant cela, mais je pense que les PMOS sont également a priori moins robustes que les NMOS. Pas intrinsèquement comme pour la résistivité, mais parce qu'on a fait moins d'efforts pour les optimiser.
Mais tu sais ça, donc j'imagine qu'il y a quelque chose d'autre derrière ta question
Deux pattes c'est une diode, trois pattes c'est un transistor, quatre pattes c'est une vache.
Je pense que c'est un vieux sectarisme ( comme le PNP versus le NPN !) . Que reproches tu au FDD4141 par exemple ?Mais tu sais ça, donc j'imagine qu'il y a quelque chose d'autre derrière ta question
J'aime pas le Grec
Si on le prend comme représentant moyen de son sexe, il est plus cher, moins bon (plus grand Rdson*Qg) et éventuellement moins robuste et rapide (ça resterait à vérifier) que son équivalent N.
Évidement, je ne nie pas que c'est à mettre en parallèle du fait qu'il faille une commande différente, pouvant se révéler plus complexe et/ou consommant davantage.
Deux pattes c'est une diode, trois pattes c'est un transistor, quatre pattes c'est une vache.
J'avais oublié de préciser mais c'était bien pour piloter un NMOS
En tout cas merci pour vos réponses et vos pistes
0,95€ à la pièce chez Farnellregarde la datasheet, il ne me fait pas de peinemoins bon (plus grand Rdson*Qg)parce que tu pensais à un NMOS? mais tu pourrais parfaitement utiliser un PMOS.
J'aime pas le Grec
Non il n'y a pas de sectarisme, c'est une histoire de coût (au niveau industriel), de Rds(on)min pas terrible pour les PMOS et qu'au delà d'une certaine tension ce n'est plus jouable de mettre un PMOS.
Donc utiliser un NMOS devient un bon réflexe.
De plus la diode de body des PMOS est généralement un handicap quand le MOS est OFF.
Pour faire d'une pierre 2 coups on utilise des transistors par exemple comme ceux-ci:
https://www.infineon.com/dgdl/Infine...5aa3f57e5e103e
La commande est compatible CMOS, et le transistor est protégé contre tout type d'outrages.
Il se monte en high-side et offre un mirroir de courant pour récupérer le courant réel qui circule dans le circuit principal.
Il existe maintenant bon nombre de cousins à ce type de composant (spécialement développé pour l'automobile à l'époque du feu 42V mort né...)
Autre raison moins connue de la préférence des NMOS par rapport aux PMOS, est la tenue en SOA, ridicule chez les PMOS.
@+
Ce qui présente aucun avantage dans le cas présent.
J'aime pas le Grec
C'est toi qui le dis...
Toujours aussi péremptoire...
Pour faire par exemple un DC/DC tu as intérêt à tenir compte du SOA, sans quoi tu cours à ton malheur.
Ici rien n'est indiqué quand à la fonction finale du demandeur, donc il est important de le signaler.
Peut être ne sais tu pas ce qu'est un SOA?
On sait parfaitement !
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Dernière modification par mh34 ; 31/10/2017 à 15h44. Motif: effacement du point de départ...
J'aime pas le Grec
Pour ceux que ça intéresse ############# sachez que le SOA intervient aussi en mode de commande statique.
Pour s'en convaincre il suffit de regarder l'état de transition courant/tension avec un oscilloscope en mettant un courant de charge de quelques A par exemple.
Sinon pour l'IR2117 , la réponse est oui à condition d'aménager quelques composants supplémentaires.
Le plus simple est d'utiliser directement un LTC7000.
Voilà, comme quoi j'ai bien compris la question############
A un moment il faut que la technique employée en 2017 s'exprime aussi me semble-t-il...
Dernière modification par mh34 ; 31/10/2017 à 16h13. Motif: CA SUFFIT
Bonjour,
Je n'avais pas vu que la discussion avait avancé sans moi
Cette question n'était pas dans un contexte particulier, c'était juste un truc pas clair dans ma tête.
Merci pour la référence HULK28, je garde ça dans un coin de ma tête
