Travailler à son compte dans l'électronique?

[invite0324077b]

pour travailler a son compte il faut travailler dans un pays ou le travail est possible pour les travailleurs indépendant ... un pays ou le droit au travail existe ... en france on a un droit du travail qui tue le travail ... la liberté de penser s’arrête ou commence le droit du travail

en france on a des normes des règlements des loi impossible a comprendre pour une personne seule ... donc une personne seule n'a pas le droit de travailler puisqu’elle est incapable de savoir tout ce qu'elle devrait respecter

une personne seule ne doit pas faire une TPE = Trop Petite Entreprise ... les trop petites entreprises se font écraser ... donc inutile de se fatiguer a travailler pour se faire racketter

hélas il y a des créateur d'entreprise qui s'acharnent a avoir la compétence technique maximum , et qui ne réussissent pas ... alors que des vrai escroc , incompétent techniquement mais compétant commercialement réussissent ! ou est l'erreur ?
-----

[penthode]

et en quoi tu avances le schmilblick ?

[invitef23887ce]

Ta conclusion est un peu dure !
Je continue de penser que tu peux quand même te lancer mais, au vu de toute les réponses, pas dans n'importe quoi. Si je remets l'église au milieu du village et me recentre sur ta question initiale.

Tu souhaites travailler à ton compte en électronique, tu peux faire :

• Bureau d'études quasi impossible car il faudrait avoir rouler sa bosse un peu partout et avoir accumuler beaucoup d'expérience (Puissance, RF, Détection, Mesure et instrumentation, Audio, Embarqué, Aéro-Spatial-Défense, Automobile ...
  
  
• Conception/Fabrication de produits finis très compliqué a cause du travail normatif (coûteux en plus) et il faut faire face à la concurrence sauf a inventer un truc qui n'existe pas mais de toute manière un jour ou l'autre quelqu'un viendra faire concurrence.
  
  
• Travailler pour un grand compte en tant que presta/marché gré à gré Ça c'est possible car j'ai connu une boîte qui le faisait, c'était des choses très simples (petites automatisations, cartes relais, des capteurs ici et là et autres demandes dans le genre "je voudrai que quand l'opérateur fini de charger sa palette, je reçois un mail") par contre je ne sais pas si c'était rémunérateur ? Souvent tu n'as pas 36 clients quand tu fais ça donc méfiance sur la pérennité.
  
  
• Consultant en systèmes embarqués possible mais il faut avoir l'oeil et des idées, tu visites des entreprises et tu proposes des axes d'améliorations/automatisations en vendant tes solutions plus ou moins complexes et rien ne t'empêche d'être intermédiaire entre ton client et la solution que tu peux faire soustraiter à un bureau d'études expérimenté.
  
  
• T'associer à des startups qui se lancent dans l'IoT qui dit IoT dit forcément hardware à un moment donné mais tu vas t'approcher du bureau d'études sauf a t'associer à des startups qui ne veulent pas faire une usine à gaz ou un satellite. Le cycle des startups IoT est souvent celui là :
  
  
  - Proof of Concept sur Arduitruc ou Raspmachin,
  - Recherche d'un marché et souvent elles font toutes la même erreur car cette étape devait être la première (elles espèrent créer la demande en réalité comme dans l'industrie des applications mobiles où ça fonctionne, de manière éphémère mais ça fonctionne un temps),
  - Financement via partenaire + plateforme crowdfunding pour avoir des fonds et faire soustraiter chez un bureau d'études,
  - Souvent dépôt de bilan car pas de réel marché ni de demande.
  
  Rien ne t'empêche de faire un peu d'électronique pour tous ces gens

Après il y a des inconvénients comme la charge de travaille en dent de scie pour les deux derniers et surtout si tu n'as pas de marché gré à gré (entendre par là que tu as négocier une somme à l'année et en échange on peut t'en demander plus ou moins. Ça se fait beaucoup et partout) et il y a ton age qui jouera un peu contre toi pour le consulting.

Super Vincent, tu as tout résumé ! Maintenant faut que je réfléchisse sur quoi je vais m'orienter Aussi, cela pourra aider d'autres qui sont dans le même cas que moi

[invite61eb8a44]

Bonjour,

Beaucoup de bons conseils t'ont été donnés. Les personnes d'expérience ont cette visibilité, que peu d'autres, même qui se prétendent professionnels, en terme d'orientation et de conseils en stratégie d'activités ne pourront te donner.

Disons qu'il y a raisonnablement une synthèse à réaliser entre ces 2 mondes.

Parmi les conseils, il y en a un sur lequel j'insisterai. Les iOT, ces petites bestioles qui viennent perturber les habitudes que nous pouvions avoir, auparavant.

Les Armachin, les Rasmachin, les banamachin et tellement bien d'autres.

Le jeu du maquettage élémentaire fonctionnel change tout doucement de visage. Le démonstrateur qu'une direction souhaite opérationnel en quelques semaines, pour montrer qqc au client.

Dans certains groupes, on en fait même une forme de challenge, pour éveiller les esprits et stimuler cette stratégie de maquettage rapide.

Mais pour cela, il faut maîtriser quelques compétences, simples à avoir.

Le hard et le soft ne font qu'un depuis longtemps, lorsque l'on souhaite mettre en place une fonction globale complexe (maquettage) même s'il s'agit de 2 mondes très différents, nécessitant des compétences et des savoirs faire très différents.

Par exemple, savoir maîtriser la distribution Debian, pour ajuster à un besoin précis, une configuration ad'hoc sur un Rasmachin qui fonctionne nativement avec une raspbian, peut être d'une grande utilité.

Savoir développer (un petit peu) en Python, savoir écrire un script shell, java, voir un peu de php, idéalement un peu de C, est un plus, de façon stratégique. Ce n'est pas de l'électronique, mais il s'agit d'une compétence additionnelle qui peut faire toute la différence pour un client.
La carte toute seule, c'est bien. Mais la carte que l'on sait animer, le micro contrôleur de la carte, pour lequel, on sait déclarer une E/S, programmer une acquisition et en traiter les résultats, c'est gigantesque, en terme de différence.

Alors c'est vrai, on s'éloigne du métier de base. Par contre, vis à vis des clients, c'est énorme. Tu sais englober une prestation de a à z, en encapsulant le hard, comme la partie soft. Tu maîtrises une fonction globale complexe, grâce à tes compétences multiples.

L'exigence est malgré tout, de développer des compétences additionnelles, qui te permettront de faire la différence et de packager une prestation. Disons qu'il s'agit là de te démarquer, afin de pouvoir peser vis à vis de SSII qui encapsulent ces compétences, au travers de plusieurs personnes.

C'est difficile de faire le poids. Mais c'est en étant différent des autres, en se spécialisant sur des marchés de niche, que l'on peut plus facilement vendre ses prestations.

Mais quand même, quoi qu'on en dise, se faire les dents, sur au moins une ou deux expériences, en tant que salarié, c'est une des meilleures écoles, après la formation initiale. Franchement, c'est ce que je dirai à mon fils de faire, si la situation se présentait.

EEA c'est très bien. C'est même génial. Je connais bien. Mais sans expérience pratique d'une durée de quelques années, c'est quand même juste, dans le monde très concurrentiel, tel qu'il existe actuellement.

Et quand on dit cela, on n'évoque pas la partie "investissement" des moyens.

Pour capter un ou plusieurs clients et développer le facteur confiance, il est préférable de présenter un profil avec de l'expérience. C'est sans doute dommage, mais le facteur "confiance" est l'élément clef pour signer un contrat. Il passe même avant toute considération technique ou financière.

Je te souhaite de faire les bons choix, en écoutant le plus de monde possible, afin d'avoir une synthèse prenant en compte, la totalité des aspects d'un sujet aussi délicat, s'agissant de ton avenir.

Bon courage et bonne chance à toi.

[invitef23887ce]

Bonjour arboric, merci pour la réponse très détaillée.

Pour toi il est bien mieux d'être un "couteau suisse" pour les clients, je pense que tu as raison, c'est comme ça qu'on m'a formé durant ma scolarité. Le petit hic c'est que je n'ai jamais vraiment aimé le soft, bien qu'ayant fait de nombreux projets dessus, c'est pourquoi je voulais plus me diriger vers le hard only. Mais je sais que je ne pourrais jamais vraiment esquiver le soft toute ma vie .

Alors merci des conseils, je vais pouvoir me faire une bonne idée de mon futur grâce à vous (la case salariat m'a l'air inévitable et indispensable)

Bonne journée