Monsieur Klein, bonjour,
Le temps est une donnée de notre existence (du monde) qui a beaucoup évoluée au XXè siècle avec les apports de la physique (relativité, big-bang, quantique). Aussi est-il intéressant que vous veniez répondre ici à nos interrogations. La mienne concerne la relativité (du mouvement).
La thèse einsteinienne de la dilatation des durées en fonction du mouvement peut se résumer par l’assertion “plus on va vite, plus le temps va lentement”.
Mais le mouvement étant une notion relative, il est impossible de définir la vitesse intrinsèque d’un corps; elle se définit toujours par rapport à un référentiel donné (à un espace donné).
En effet, si le temps variait en fonction de la vitesse il faudrait définir le référentiel (l’espace) par rapport auquel on évalue cette vitesse. Cet espace (ce système de coordonnées) de base aurait alors une vitesse nulle; il devrait être considéré comme immobile pour que l’expression “plus on va vite” ait une signification. Il serait donc en état de repos absolu, ce qui est en contradiction avec le postulat einsteinien qui précise qu’il n’existe pas d’espace absolu.
La théorie de la relativité n’est-elle donc incohérente puisqu’elle part du principe qu’il n’existe pas d’espace absolu (au repos) et qu’elle arrive à la conclusion que le temps varie en fonction de la vitesse d’un corps par rapport à un espace immobile (absolu)?
En d’autres termes, n’est-elle donc pas contradictoire puisque suppose la relativité du mouvement et qu’elle conclue au mouvement absolu?
D’avance, merci.
Cordialement,
Rik
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