Zut... Je vois qu'apparemment, on n'a pas encore fait du pâté des ennemis des ragondins...
"Bonjours", et merci, streshydrique, pour ta jolie réponse, et pour ton intervention sur ce post qui, comme tu le dis, nous permet de "voire" l'évolution du ragondin.
Cependant, pour ton information, ce n'est pas moi qui suis allée les chercher en Amérique du Sud, et qui les ai emmenées dans le lac à côté de chez moi.
L'homme les a sciemment introduits en France et dans d'autres pays d'Europe.
A lui maintenant de les assumer.
Et détruire n'est pas assumer.
- Déjà, pour tes ragondins qui se "cantonné" aux espaces peu "occuper", et qui ensuite ont gagné du terrain vers chez toi :
s'ils l'ont fait, c'est parce que tu n'as pas fait les choses nécessaires pour protéger ton jardin.
- Voici un passage du site de l'association ROC, qui pourra t'intéresser et te donner des idées :
Comment « vivre avec le ragondin » ?
En France, le ragondin est installé sur la quasi-totalité du territoire et il n’est plus possible de l’éradiquer : il fait désormais partie de notre faune. Divers moyens de prévention permettent d’éviter ou de limiter les nuisances provoquées par le ragondin. Ils sont détaillés dans la brochure « Ragondin, rat musqué : stop au poison ! » éditée par France Nature Environnement.
Le ragondin est inféodé aux alentours des rives, si bien que les dégâts aux cultures sont généralement de faible superficie et localisés sur une bande de vingt mètres de large de part et d’autre des cours d’eau. Les cultures peuvent être protégées simplement en évitant de les implanter à proximité des cours d’eau et en privilégiant au bord de l’eau une frange de végétation naturelle.
La meilleure protection des berges contre le creusement des terriers est la végétation ligneuse, car le système racinaire des arbres stabilise et fixe la terre. Le ragondin faisant ses terriers avec une entrée sous l’eau ou à proximité immédiate, un bon moyen de préserver les digues est d’en éloigner la base à une distance de deux mètres de l’eau, voire davantage si les terriers sont plus profonds.
- Diminuer les effectifs, d'accord, cela peut être possible.
Par exemple en stérilisant quelques individus.
Ce qui serait une solution plus "humaine" que la destruction.
Demande à des vétérinaires ou écoles vétérinaires s'ils seraient d'accord pour le faire, plutôt que de les noyer.
Tu les captures et tu leur emmènes, ils en stérilisent, et tu les relâches.
Et en même temps tu sécurises ton jardin.
Je me demande comment un être humain peut faire ça.
Tu arrives à te regarder dans un miroir, après avoir fait ça ?
De plus, il est interdit aux particuliers de les éliminer.
Ce sont des piégeurs agrées qui font ce sale boulot, m'a-t-on dit. Pas les particuliers.
- En parlant du froid qu'on a actuellement en France : j'aimerais bien t'y voir, à toi, dehors tout le temps, sans habit, après avoir pris ton bain.
Ca te ferait te mettre dans la situation où eux ils se trouvent.
- Et pour conclure, sache que la famille que j'ai découverte et apprivoisée, m'a beaucoup aidée à une époque où je venais de perdre ma petite lapine, une mort que j'ai eu du mal à accepter car je me sentais coupable.
Je les ai davantage côtoyé, et ils m'ont apporté quelque chose à un moment où j'en avais besoin.
Mais je ne sais pas si une âme comme la tienne, peut comprendre quelque chose comme ça.
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