Salut tout le monde,
pour penser au bien-être de la nature, peut-on envisager d'encourager à acheter des produits :
1. Qui respectent la nature le plus possible.
2. parmi ceux-ci de ne pas acheter les moins chers.
Si j'achète moins cher, je pourrai en acheter plus, plus en consommer, donc plus "consommer" la nature, ce qui n'est pas le but, au vu des ressources limitées.
Le critère du moins cher ne devrait plus être.
Shokin
Pardon, humilité, humour, hasard, tolérance, partage, curiosité et diversité => liberté et sérénité.
Je me demande si je n'aurais pas dû placer ce sujet dans Psychologie-Sociologie. Je pensais que l'écologie et l'environnement était un bon terrain.
S'il y avait un terrain Économie, c'est là que je l'y aurais mis.
Shokin
Pardon, humilité, humour, hasard, tolérance, partage, curiosité et diversité => liberté et sérénité.
Ben tu peux acheter moins et dépenser le reste dans des activités de type culturel (sans impact environnemental)Envoyé par shokin
C'est un aspect des choses assez intéressant et original que tu évoques.
Je dirai qu'il faut être plus nuancé ,par exemple on peut acheter une voiture moins chère qu'une autre , on ne va pas en acheter deux pour le prix d'une.Tu me diras qu'avec l'argent que j'économise je pourrai acheter autre chose qui va "manger" la nature.
On n'en finit plus.
Je suis client d'une coopérative , la CAMIF (ma femme est prof) qui indique sur la plupart des produits qu'elle vend l'origine est même le mode de fabrication.Par exemple pour les meubles ,elle indique qu'ils sont fabriqués en bois de culture et non en bois sauvage coupé à la massacreuse dans les forêts tropicales.
Pour revenir à ton argument sur le prix , Ok , mais ceux qui n'ont pas les moyens d'acheter plus cher , qu'est-ce qu'ils font?
C'est un pb complexe qui lie économie,environnement , social,..
Pas évident.
à plus
Comme dit Riovas, on peut acheter et consommer des biens sans impact environnemental.
Mais les services, dits biens immatériels, n'impliquent-ils pas une grande consommation de biens matériels ?
Ceux qui n'ont pas les moyens d'acheter plus cher ? hou là ! d'abord (et comme chaque personne devrait) ils regardent si ce qu'ils veulent acheter leur est vraiment nécessaire. Ensuite, parmi les produits qu'ils peuvent acheter, ils choisissent selon "l'impact sur la nature" (mais c'est dur quand l'origine du produit n'est pas marquée à côté du produit).
Ce problème complexe, j'aimerais bien qu'on en discute, que chacun émette ses ooinions.
Shokin
Pardon, humilité, humour, hasard, tolérance, partage, curiosité et diversité => liberté et sérénité.
Je pense qu'il vaut mieux regarder l'impact global de ce qu'on achète, plutôt que de raisonner en prix.
Un contre-exemple à ce que tu dis, Shokin : si j'achète des objets d'occasion, cela évite à la fois une mise en décharge et la fabrication d'un nouvel objet.Les objets d'occasion sont moins cher que les neufs, et pourtant, ils ont un impact bien moindre sur l'environnement.
Inversement, un électroménager de classe A (le plus économe en énergie) sera souvent plus cher, mais là, ça vaut le coup.
Bref, le prix ne me semble pas un bon critère.
Cécile, c'est vrai à condition que l'objet d'occasion en question ne soit pas plus polluant dans son fonctionnement que son équivalent neuf.
Je pense par exemple à un vieux diesel tout déglingué...
Effectivement, pour les biens de grande consommation, il vaut mieux acheter des produits peut-être plus cher, mais moins polluants. D'autre part, acheter des objets d'occasion est aussi quelque chose d'écologique si ceux-ci ne polluent pas. Dans l'idéal, c'est ce que nous devrions tous faire. (les problèmes d'argent sont ici écartée)
Par contre, il y a la pression de la société avec laquelle il faut compter, même si on habite dans un coin très reculé. Ne pas oublier qu'un achat est un acte qui procure du plaisir, du moins un certain contentement. Et la pression de la société ne nous pousse pas forcément vers l'écologique, moins "glamour". La question est donc complexe (puisqu'elle touche l'affect autant que le porte-monaie) ...
La priorité devrait quand même devenir l'entretien de la nature, critères écologiques.
D'accord que le prix n'était pas vraiment un bon critère, c'était juste pour dire que le moins cher n'est pas toujours le plus écologiques.
Donc informons-nous autant que possible sur les origines et suites écologiques des produits (produit avec quoi, recyclé comment ?).
Shokin
Pardon, humilité, humour, hasard, tolérance, partage, curiosité et diversité => liberté et sérénité.
Bonsoir,
Avec le prix intervient aussi la notion de qualité. Il est rare que l'on ait d'un côté des bienfaiteurs de l'humanité qui vendent à bas prix pour le plaisir de rendre service, et de l'autre des bandits qui ne cherchent qu'à s'en metrre plein les poches.
Un objet de qualité médiocre durera de toute façon moins qu'un objet de bonne qualité, tout en rendant un service moindre.
Donc en général un objet de mauvaise qualité polluera plus.
Amicalement.
Bonjour,
Je suis bien d'accord avec toi. Ma grand-mère disait "ce qui est bon marché est cher", et elle avait bien raison Mémé. La qualité se paye mais elle paye en retour. Je ne veux citer qu'un exemple concret : je n'achète que des chaussures chères (175€/200€ au moins) au lieu que des pompes à 50€. L'unes font des années d'usage sans se déformer et s'usent peu, les autres sont fichues en moins d'un an de port quotidien. Les premières sont réparables les autres sont bonnes pour la poubelle au moindre problème.
Connais toi toi-même (Devise de Socrate inspiré par Thalès)
bien complexe en effet.. et difficile à mettre en oeuvre au quotidien ! L'écocitoyenneté... avec 1660 € par mois pour 6 personnes (c'est mon cas, avec 4 enfants) ben c'est pas facile. Ca passe d'ailleur bien plus par un raisonnement sur l'utilité des achats que sur le choix final du produit pour la consommation courrante, car je ne peut pas (sauf exception) acheter autrechose que de l'agro-industriel (en produit pas ou peu transformé) et du maid in China pour les plastiques, avec tous les problèmes environnementaux liés.
Pour les achats exceptionnels (electroménager, voiture, etc...) il va de soit que ceux sont des réflexions économiques et non écologiques qui nous poussent à achter cher : durée de vie et coût à l'usage.
Mais l'écocytoyenneté c'est aussi nombre de geste en dehors de la consomation qui pour nous se limite au minimum (non pas vital, mais au minimum acceptable vis à vis du regard des autres dans notre chère société de consommation, surtout pour les enfants)
Tous ces petits gestes du quotidien qui sont d'une banalité déconcertantes mais qui cumulés sont a priori non négligeable et intellectuellement satisfaisants : refuser les sacs plastiques dans les magasins, faire 1 km a pied au lieu de sortir la voiture, faire gaffe à l'eau et à l'électricité... Bref, rien de transendant.
Par contre, je suis en train de réaliser l'achat d'une maison (construction) et c'est vrai que là il y a des choix ennormes à faire.
Premier choix : le lieu : à 30 km de mon boulot... abérant ? ben je ne crois pas, 30 km en transport en commun (train) en 1/2 heure matin et soir au lieu de 5 km dans les bouchons avec la voiture comme je fais maintenant...en 1/2 heure !
Deuxième choix : Construction bois ou traditionnelle ? ben non, le bois c'est mon rêve mais ca dépasse mon budget, même si ca devient abordable en France et que ca se revend de mieux en mieux.
3ème choix : les energies : EDF ? GDF ? NON ! Géotermie ? Solaire (photovoltaique) ? Ben non, trop cher, donc le compromis : Chauffage poel à granulés de bois (déchets de coupes et de scierie, surtout résineux, issus de plantations nord européenne) et chauffe eau solaire (thermique) avec complément électrique. Et là je passe..
Je vous épargne les détails sur l'isolation, etc... mais juste pour info, il existe nombre de produit quio sont moins polluants dans la chaine de fabrication ou d'extraction et plus sain pour votre maison et qui pourraient être les moins chers du marché... mais ca ne correspond pas à l'élite branché tout bio qui consomme en france, donc c'est plus cher pour faire crédible (isolation chanvre, liège...)
Voila, pas très scientifique tout ça, mais c'est ma petite vision quotidienne de la conso écocityenne..
Le concept de "plus c'est cher, meilleure est la qualité" n'est plus valable à tous les coups. De nombreux facteurs sont désormais à prendre dans le prix de ce que tu achètes: la marque, le bénéfice que se fait le détaillant, le lieu de production, les taxes d'importations, ...
Un exemple concret: le rapport supermarché / épicerie où, pour un même produit de la même marque et produit au même endroit, tu as un prix multiplié par 1.5 ! Y'a-t-il la moindre différence de qualité ?
As-tu essayé les pompes à 50€ ?Je ne veux citer qu'un exemple concret : je n'achète que des chaussures chères (175€/200€ au moins) au lieu que des pompes à 50€. Les premières sont réparables les autres sont bonnes pour la poubelle au moindre problème.
Je me fixe comme budget maximal 40€ pour une paire de chaussures (de costume, de sport ou de ville). Et pourtant je les garde en moyenne 5 ans sans réparation nécessaire...
Le prix de tes chaussures ne passe pas uniquement dans la qualité: il passe aussi dans le salaire des vendeurs qui sont aux petits soins pour toi, à la marque, ...
Pour conclure, je dirai simplement ceci:
Il ne faut pas faire de généralisation sur le rapport prix/qualité. Il est bien plus intéressant de traiter chaque produit au cas par cas.
De plus, pilouflo a bien raison: l'écologie est un problème s'addressant d'abord à ceux qui en ont les moyens ! Quand on n'a pas d'argent, on fait avec ce qu'on peut...
Ce n'est pas vraiment ce que j'ai compris du discours de Pilouflo (avec lequel je suis tout à fait d'accord). Pilouflo fait plein de gestes écologiques :Bref, on peut faire de l'écologie quels que soient ses moyens, et Pilouflo le prouve. Mais on ne peut pas tout faire.Tous ces petits gestes du quotidien qui sont d'une banalité déconcertantes mais qui cumulés sont a priori non négligeable et intellectuellement satisfaisants : refuser les sacs plastiques dans les magasins, faire 1 km a pied au lieu de sortir la voiture, faire gaffe à l'eau et à l'électricité... Bref, rien de transendant.
Je rappelle aussi que beaucoup de gestes "écologiques" sont aussi économiques : vélo et transports en commun, pas de cuisine "tout prête" chère et comportant plein d'emballages, limiter la viande et augmenter les légumes et féculents, éteindre ses lumières et, d'une manière générale, calculer ses achats en prenant en compte leur durée de vie.
Mes excuses, je me suis mal exprimé.
C'est plus cela que je voulais dire:
Un exemple simple: j'ai besoin, pour l'hébergement d'un site, de conserver mon ordinateur ouvert 24h/24.
Du coup, je me suis renseigné sur les panneaux solaires pour le faire fonctionner. Résultat du devis: 30.000€ !
Certes c'est à chacun de "faire attention", mais les économies écologiques de grandes envergure nécessitent souvent beaucoup d'argent (voiture électrique, panneau solaires, maison "verte", ...)
Tu peux couper la poire en deux : acheter un écran plat qui consomme moins, éteindre l'écran pour ne garder que l'unité centrale allumée lorsque tu ne bosses pas, etc.
Il peut être bien plus efficace d'avoir une voiture "normale" et de s'en servir au minimum que d'avoir une voiture "propre" et de s'en servir pour faire 500 mètres. De même, il peut être plus efficace de ne pas chauffer au-dessus de 17-18 °C et de prendre des douches courtes, plutôt que d'avoir des panneaux solaires et de chauffer à 25 °C. Les exemples de ce type sont nombreux.Certes c'est à chacun de "faire attention", mais les économies écologiques de grandes envergure nécessitent souvent beaucoup d'argent (voiture électrique, panneau solaires, maison "verte", ...)
L'énergie qu'on ne consomme pas est encore moins polluante que les énergies renouvelables.
C'est évidemment ce que je fais déjà
C'est là que les avis divergent: est-on prêt à sacrifier une partie de son confort pour sauver l'environnement ? Quelques rares personnes oui, mais la majorité des gens (moi compris), non...De même, il peut être plus efficace de ne pas chauffer au-dessus de 17-18 °C et de prendre des douches courtes, plutôt que d'avoir des panneaux solaires et de chauffer à 25 °C. Les exemples de ce type sont nombreux.
L'énergie qu'on ne consomme pas est encore moins polluante que les énergies renouvelables.
De ce coté là, je pense être représentatif d'une partie non-négligeable de la population:
Suis-je prêt à trier mes ordures: oui
Suis-je prêt à limiter les emballages utilisés: oui
Suis-je prêt à manger moins de viande: non
Suis-je prêt à faire attention au robinets qui gouttent: oui
Suis-je prêt à couper le robinet pendant que je me lave les dents: oui
Suis-je prêt à me passer de bains: non
C'est ainsi que marche la société actuelle: on est d'accord pour épargner la nature si ça n'interfère pas avec nos activités habituelles... C'est effectivement dommage mais c'est humain...
C'est tout aussi humain de contribuer à l'écologie, quitte à réduire son bien-être. Le but ne doit pas être forcément de "maximiser" celui-ci. [Penser aussi aux autres animaux, aux prochaines générations, et pas seulement "ici et maintenant"!]
C'est justement dans
et dans nos habitudes quotidiennes que nous pouvons (devons) contribuer à mieux entretenir nos écosystèmes.
Pensons donc à chaque chose et à tout ce qu'elle implique dans la production, et qu'elle implique dans son recyclage.
Diminuer la consommation (pas forcément d'aliments) est tout-à-fait envisageable. [Je pense notamment aux jeux video.]
Shokin
Pardon, humilité, humour, hasard, tolérance, partage, curiosité et diversité => liberté et sérénité.
Dans les produits chers, il y a des produits de meilleure qualité et des produits qui possèdent une plus-value. Sachant que la plus-value peut-être simplement le nom du créateur. Ma femme a acheté un jour un vétement en boutique, c'était un achat exceptionnel pour une occasion exceptionnelle; nous l'avons donc payé nettement plus chers que nos achats habituels. Au premier lavage, ce fut une vraie loque toute déformée.
Une autre fois, on a trouvé un vètement ou l'étiquette de lavage indiquait que l'on ne pouvait pas laver, ni à sec, ni un lavage normal cette pièce de vètement. Il s'agissait apparemment d'un vétement à usage unique ou presque.
Il s'agit d'un vrai problème, entre les pulls qui voient la taille remonter, ceux dont les manches s'allongent, les Tshirts qui vrillent et les paires de chaussettes qui au second lavage n'ont déjà pas la même couleur. Sans compter les ados qu'apparemment on n'aime que si on leur achète ce vétement précis et très cher (car ils doivent à tout prix l'avoir; d'ailleurs tous leurs copains le possèdent déjà !)
Moi, ca me gène pas trop d'acheter un produit un peu plus cher, mais je veux d'abord être sur que le surcout est justifié par une meilleure qualité ou comme les produits équitable, une plus-value vers les petits producteurs.
"Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable". Karl Popper
Ca c'est une discussion intéressante. C'est vrai que chacun peut faire beaucoup à son niveau (trier ses déchets, ne pas gaspiller l'eau, ne pas bourrer les allées de son jardin de désherbants, couper son moteur dans les bouchons, ne pas rouler en 4x4 mammouth,...), mais je pense quand même que les plus gros gachis ne pourront être résolus que par des décisions politiques: éclairage nocturne dans le moindre petit patelin de France, vitrines éclairées toute la nuit, dotation des administrations et assimilés de flottes de véhicules propres (La Poste, EDF, ...), récupération obligatoire des déchets recyclables dans ces mêmes administrations (oui, vous êtes obligé de trier verre, papier, métal,... mais des boîtes comme la Poste, par exemple, jettent des milliers de tonnes de paier et de carton à la poubelle tous les ans.).
Et considérez aussi que les français ont un comportement dans l'ensemble plutôt civique par rapport à ce qui se passe dans certains pays. Je suis allé par exemple en Espagne il y a deux ans, et c'est hallucinant:
- tous les magasins sont climatisés, car il fait chaud. Oui, mais ils laissent leur porte ouverte pour attirer le client, et la clim tourne à fond en permanence!!!
- j'ai vu des pêcheurs rentrer au port les filets pleins de poches et de bidons en plastique, râler en les nettoyant, et tout rejeter à la mer alors que la benne à déchets était à vingt mètres.
- il y a des dépotoirs partout en bord de route. Impossible de s'arrêter à l'entrée d'une forêt sans tomber sur un tas de saloperies (cela dit, en France c'était comme ça il y a une trentaine d'années).
-la belle Andalousie n'est plus qu'une mer de plastique: sur des dizaines de kilomètres, la plaine d'Almeria est presque totalement recouverte de cultures hors sols, ces tomates, fraises et courgettes insipides qui nous arrivent en toute saison, et poussent sous des gigantesques serres recouvertes de bâches en plastique.
Tout se passe comme si le fait de mettre ses déchets à la poubelle et de faire gaffe aux ressources était une preuve de faiblesse: "Je suis puissant, la pollution ne m'atteint pas, j'ai les moyens de tout saloper". Il y aura du boulot pour éduquer les consciences.
Evidemment, ces pays le paieront cher,mais nous aussi.
EDF depuis son passage en SA n'est vraiment plus dans cette logique. Elle doit rapporter de l'argent à son actionnaire ( et à ses futurs actionnaires aussi).
"Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable". Karl Popper
Si EDF utilise un max de voitures électriques, c'est quand même une belle pub pour l'électricité.
