formation environnement ou pas ?

[invite9f7f0e56]

Je dois prochainement animer un débat sur le thème : doit-on former des ingénieurs ou des techniciens environnement ou former le personnel de différentes filières à l'environnement par l'intermédiaire de la formation continue ?

J'ai déjà penser que d'un côté former des ingénieurs/techniciens environnement est très difficile car l'environnement est un domaine très vaste (économie, social, écologie) donc ne vaut-il pas mieux former un personne à son métier en intégrant juste les notions essentielles d'environnement spécifiques à ce métier. Il faut intégrer l'environnement à tous les métiers donc dans certains domaines il faut enseigner des notions d'environnement par l'intermédiaire d'une formation continue pour faire évoluer les mentalités. Par exemple pour un technicien de surface il faudrait lui faire prendre conscience des impacts écologiques qu'induisent ses produits d'entretien et lui apprendre de nouvelles manières d'agir plus environnementales

Mais d'un autre côté la formation continue environnement aura moins d'impacts sur la mentalité des gens car ce ne sera pas leur fonction première. Ils auront toujours tendance à oublier ces quelques notions car ce ne sont pas leurs bases. L'idéal serait de former à la base comme métier que des environnementaux puis après on se spécialise pour avoir une profession bien spécifique. De plus former un ingénieur environnement permettrait de fixer des normes et règles bien spécifiques et cohérentes au sein de l'entreprise.

Et vous qu'en pensez-vous ?
Merci
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[invitea4a042cf]

Les deux mon capitaine
Un responsable environnement dans une industrie doit parfaitement connaître les spécificités de cette industrie, il est donc généralement "du sérail". Mais dans d'autres cas, mieux vaut une formation environnement.
De toute façon, pour animer un débat, on ne te demande pas de prendre partie. On te demande de trouver de bons interlocuteurs (si c'est à toi de t'en charger), de présenter le sujet, de relancer les orateurs, de limiter leur temps de parole lorsqu'ils délaient, de donner la parole à la salle...

[invite9f7f0e56]

Bonjour et merci Cécile

En fait, en étant plus précis, on est un groupement de quatre et c'est entre nous qu'on doit faire notre débat pour, on va dire, présenter et introduire la réunion concernant les formations environnement. En plus on va faire cela à la table ronde de notre école et donc devant notre président qui est Jacques Brégeon (pour les connaisseurs) et d'autres hommes/femmes scientifiques dans l'environnement. On nous a vraiment placé la barre haute. Enfin bref je ne suis pas là pour ça ^^ Mais je voudrais juste avoir des opinions de personnes qui sont d'accord ou pas d'accord ou les deux pour améliorer au mieux la présentation et la rendre intéressante.

[invitedbb5457c]

L'environnement, je pense que c'est comme la qualité :
on peut désigner un "Monsieur Qualité" de l'entreprise (ou une Madame ), mais pour que cela avance vraiment, il faut que chacun intégre la notion de qualité à son niveau...

[A voir en vidéo sur Futura]

[invite9f7f0e56]

Et donc en quoi la formation d'un ingénieur/technicien environnement au sein de l'entreprise serait intéressante si il faut que chacun intègre la notion d'environnement dans sa profession ?

[invitedbb5457c]

Je vais être un peu médisant (ou réaliste, c'est selon...) :
Je pense qu'il y a aussi des spécialistes "environnement" dont le travail principal est de présenter le coté "vert" des produits (en particulier les produits les plus polluantes !).
Mais, ce sont plutot des formations marketing qu'environnement

[invitedbb5457c]

Et donc en quoi la formation d'un ingénieur/technicien environnement au sein de l'entreprise serait intéressante si il faut que chacun intègre la notion d'environnement dans sa profession ?

A première vue, je dirais que c'est plus des postes de communicant (communication interne pour propager les bonnes solutions, mise en place de méthodes pour évaluer la pertinance des solutions, détection des secteurs les plus problématique).
Mais, si celui qui connaît le boulot ne se creusement pas la tête pour trouver une solution à la fois :
possible techniquement et financièrement acceptable
le critère environnementale aura vite fait de passer à la trappe...

[invite9f7f0e56]

Mais donc en fin de compte pour vous Remyb quelle solution serait la plus efficace pour l'entreprise ? Pour cette dernière mieux vaut-elle qu'elle envoie un de ces cadres faire une formation environnement ou recruter un ingénieur spécialisé dans l'environnement ?

[invitedbb5457c]

Pour moi, un ingénieur spécialisé dans l'environnement (sous entendu, qui ne connait que l'environnement) ne presente pas trop d'intérêt pour une entreprise (hormis certains secteurs de "niche" du genre société de conseil en développement durable...)
Donc, je pencherai plutôt pour quelqu'un qui connait le secteur de l'entreprise et qui, en plus, a eu une formation sur l'environnement. Soit dans le cadre d'une formation continue. Soit dans le cadre de sa formation initiale (je pense que ça va être de plus en plus fréquent ).

Autre piste de réflexion : à partir du moment ou la direction d'une société décide d'investir vraiment sur l'environnement, peu importe le choix fait, les choses évolueront dans le bon sens.
Tant que la direction est aux mains de financiers avec pour objectif de faire chiffre à court terme, au mieux, il y aura du marketing "vert" dans le seul but d'améliorer l'image de l'entreprise (mais sans réelle avancée écologique).

[invite5650e3d1]

Bonsoir,

Personnellement je pense qu'il serait préférable d'engager un ingénieur en environnement ayant un bon bagage dans sa filière. Cela permet d'avoir une personne connaissant le problème de l'environnement dans son ensemble et non pas que sur l'économie d'énergie ou autres. Je pense que l'adaptation à l'entreprise est plus abordable pour l'ingénieur qu'une formation "à l'environnement" qui, pour avis personnel, ne sera probablement pas "complète".

[invitea4a042cf]

Je pense que ça dépend beaucoup du secteur de l'entreprise, et surtout de sa taille.
Clairement, le responsable environnement d'une usine chimique, par exemple, doit parfaitement connaître le fonctionnement de son usine. Mais il doit aussi connaître les réglementations des installations classées pour la protection de l'environnement (ICPE), ce qui demande au moins une formation complémentaire.
Pour des entreprises moins "industrielles", par exemple une banque (si, si, il y a des responsables environnement dans les banques), je pense qu'une formation environnement est plus efficace, pour monter un plan de déplacement d'entreprise, ou faire baisser les consommations énergétiques des agences.
Mais de toute façon, les entreprises aiment bien des gens expérimentés pour ces postes, car il faut surtout convaincre plutôt qu'imposer, et un "senior" sait mieux le faire. Or, les formations en environnement n'existaient pratiquement pas il y a 20 ans. Donc les responsables environnement sont essentiellement issus d'autres formations. Ce qui ne veut pas dire que c'est le mieux, et que ce sera toujours comme ça.

[invite9f7f0e56]

De même on peut peut-être penser que la formation continue est plus efficace car les normes et réglementations au niveau de l'environnement évoluent de façon très vite. De nouvelles méthodes et processus sont régulièrement mis en place. Il faut donc se mettre "à jour" perpétuellement ce qui nécessite donc de faire une formation continue.

[invitef9615251]

Bonjour,
Certains métiers nécessitent une formation très complète sur les problèmes liés à l’environnement. Les formations professionnelles des ingénieurs environnementaux sont en effet difficiles mais elles sont nécessaires au vue de la complexité du monde dans lequel nous vivons pour comprendre les changements nécessaires à effectuer pour que les sociétés produisent moins de pollution.
En revanche, pour les autres métiers tel que techniciens de surface, les formations professionnelles doivent être moins complexes et accessibles en fonction du niveau d’études de l’employé par exemple. Cependant, il est aussi nécessaire que ces formations aient un aspect généraliste qui ne soit pas en lien direct avec leur métier car c’est de cette manière qu’une vraie sensibilisation et un réel impact sur les consciences pourra avoir lieu. L’écologie doit se faire collectivement et il faut donc transcender les aspects individualistes de chaque métier pour qu’il y ait une réelle sensibilisation et de réels résultats. Une fois cette formation accomplie, elle devrait être suivie d’une formation spécifique à chaque métier. L’assimilation des normes environnementales du métier n’en sera que plus aisée.

[Tilleul]

Au fait à ma connaissance il y a plusieurs façon de considérer l'environnement (librement inspiré de mes lectures) :

technique : en gros on gère des quantités en plus (énergie, matière première, déchets...) qu'il faut optimiser dans une recherche d'efficacité

centrée sur la biosphère : la présence humaine est un élément perturbant, polluant et négatif, l'homme est un parasite de la nature qui doit limiter son "empreinte écologique"

esthétique : on cherche à mettre en place une image de la nature qui s'oppose au monde industriel

culturel : les cultures spécifiques sont des adaptations historiques à leur milieux propre et sont donc les mieux adaptés aux conditions locales

médical : l'objectif est un mode de vie sain par des matérieux sains, l'échelle principale est individuelle, le monde est vu comme pollué et dangereux.

social : privilégie les équilibres sociaux aux questions propres à l'écosystème.

Sachant que ces approches peuvent se croiser en étant parfois concourantes parfois en compétition... On parle de quelle approche ?

[invitea4a042cf]

Tilleul, je crains que tes manières de considérer l'environnement intéressent peu les entreprises. Il y a seulement trois aspects qui les intéressent :
- l'aspect légal. Notamment pour les entreprises considérées comme polluantes (usines classées "Seveso", Installations classées pour l'environnement...) : il faut respecter la loi. Selon le type d'installation, il y a plus ou moins d'inspections des Drires (Direction régionale de l'industrie, de la recherche et de l'environnement), qui a le pouvoir de dresser des procès verbaux, voire de fermer l'usine. Mais même pour les industries qui se croient non polluantes, il y a des règles à respecter, par exemple trier et faire valoriser les déchets banaux (cartons...).
- l'aspect économique : utiliser moins d'eau, consommer moins d'énergie, ça intéresse les entreprises, pas tant pour des raisons environnementales que pour de simples raisons économiques : l'eau, les combustibles et l'électricité, ça coûte cher. Eviter les amendes pour pollution et les maladies professionnelles rentre aussi dans cette approche économique.
- en dernier vient l'image de l'entreprise. Mais là, c'est souvent du grand n'importe quoi : certaines entreprises se disent vertes car elle plantes quelques arbres par ci par là, mais sont bien polluantes ailleurs. N'empêche que lorsqu'une grosse pollution arrive par la faute d'une entreprise, son image en pâtit à long terme.

Pour revenir à la question de départ, il faut à la fois quelqu'un qui connaisse parfaitement la législation de l'environnement, mais aussi qui connaisse bien les aspects techniques de l'entreprise pour pouvoir réduire les consommations et les risques. Enfin, il faut quelqu'un qui ait du poids intérieurement, et qui sache convaincre en interne et en externe.
Bref, le mouton à 5 pattes.

[Tilleul]

Je me suis librement inspiré de définition tiré de projets architecturaux donc ça intéresse au moins les promoteurs immobiliers

Maintenant je ne suis pas d'accord avec toi, une entreprise ça reste une construction humaine où on trouve un équilibre entre plein d'acteurs : employés, investisseurs, clients... Et aucun n'est capable d'être "mis en équation", investisseurs compris car la logique d'un hedge funds n'est pas la même que celle de Calpers ou du Norwegian Wealth Fund. Des entreprises dont la direction décide de poursuivre une démarche environnementale sans calculer la rentabilité ça existe, même si pour l'instant l'immense majorité y viennent de façon très candide en s'imaginant sincérement que ça peut se traiter avec aussi peu d'investissement personnel qu'une fondation d'entreprise... En plus comme on est en crise économique toutes les stratégies d'entreprises s'orientent en priorité vers le marché public car c'est le plus solvable...

D'autant plus pas d'accord que la question ne porte pas sur les entreprises (quelles sont les actions que font déjà les entreprises et qu'elles peuvent classer comme action environementales) mais sur la formation des gens dans l'environnement (c'est à dire un ajout par rapport à ce que fait déjà l'entreprise)...

Est-ce que le personnel des entreprises ont besoin d'une quelconque formation dans l'environnement pour respecter la loi ? Non... Pour faire des économies de dépenses ? Non plus c'est leur métier de base. Les publicitaires ont-ils besoin d'une formation en environnement pour se dire que dessiner une paquerette sur un produit ça lui donne une bonne image ? Rien de celà...

D'ailleurs l'emblématique "faire des économies d'énergie" coute en fait très cher dans la réalité... Les 3/4 des dépenses dans l'énergie c'est la maintenance, c'est à dire des dépenses qui existent toujours quelque soit l'efficacité du dispositif qui consomme, ça relativise de beaucoup le mythe de la relance verte... Quand en plus il faut voir que celà nécessite des investissements et qu'un investissement dans un dispositif d'économie d'énergie sera rarement aussi rentable qu'un investissement dans la croissance de l'entreprise, la boucle n'arrive jamais à être bouclé... (eg : http://www.businessweek.com/magazine...4/b4056001.htm )

Donc si une entreprise veut faire de l'environnement au sens de former ses techniciens de surface à ne pas utiliser des produits trop polluants, alors on est dans des cas qui sont hors du secteur de l'entreprise et donc hors organisation conventionnelle, respect des lois, économie d'argent, image.

[invitea4a042cf]

Je me suis librement inspiré de définition tiré de projets architecturaux donc ça intéresse au moins les promoteurs immobiliers

Tant mieux !

Maintenant je ne suis pas d'accord avec toi, une entreprise ça reste une construction humaine où on trouve un équilibre entre plein d'acteurs : employés, investisseurs, clients...

Oui, mais au final, celui qui décide est celui qui a les sous.

D'autant plus pas d'accord que la question ne porte pas sur les entreprises (quelles sont les actions que font déjà les entreprises et qu'elles peuvent classer comme action environementales) mais sur la formation des gens dans l'environnement (c'est à dire un ajout par rapport à ce que fait déjà l'entreprise)...

Je ne comprends pas.

Est-ce que le personnel des entreprises ont besoin d'une quelconque formation dans l'environnement pour respecter la loi ? Non...

Il en faut au moins un qui connaisse bien la réglementation environnementale, qui n'est pas toujours simple. Exemple: combien d'entreprises "banales" (sans activité toxique) savent qu'elles ont obligation de trier leurs déchets ?

Pour faire des économies de dépenses ? Non plus c'est leur métier de base.

Sauf que beaucoup ne se rendent pas compte des économies qu'elles peuvent faire. J'avais discuté un jour avec le responsable environnement de STMicroelectronics. Cette société avait décidé de faire plein de choses pour l'environnement. Notamment en bossant beaucoup sur les économies d'énergie, bien plus que s'ils avaient eu une démarche purement économique. Et finalement, ça s'est révélé rentable.

Les publicitaires ont-ils besoin d'une formation en environnement pour se dire que dessiner une paquerette sur un produit ça lui donne une bonne image ? Rien de celà...

On parle d'environnement, pas de greenwasching.

D'ailleurs l'emblématique "faire des économies d'énergie" coute en fait très cher dans la réalité... Les 3/4 des dépenses dans l'énergie c'est la maintenance, c'est à dire des dépenses qui existent toujours quelque soit l'efficacité du dispositif qui consomme, ça relativise de beaucoup le mythe de la relance verte...

Euh, je suis sceptique là. Tout dépend du type d'énergie. L'électricité est chère, mais certains équipements électriques ont besoin de peu de maintenance, par exemple.
Et s'il faut de la maintenance, tant mieux, c'est de l'emploi. Je préfère payer un gars pour la maintenance que de payer du pétrole.

Quand en plus il faut voir que celà nécessite des investissements et qu'un investissement dans un dispositif d'économie d'énergie sera rarement aussi rentable qu'un investissement dans la croissance de l'entreprise

là aussi, il faut voir au cas par cas... et selon le prix de l'énergie.

Donc si une entreprise veut faire de l'environnement au sens de former ses techniciens de surface à ne pas utiliser des produits trop polluants, alors on est dans des cas qui sont hors du secteur de l'entreprise et donc hors organisation conventionnelle, respect des lois, économie d'argent, image.

C'est une minuscule partie de l'environnement.
L'environnement, c'est aussi l'éco-conception, la diminution de ses déchets, l'écologie industrielle, la conception de process moins consommateurs de matières premières et d'énergie, le traitement des eaux usées industrielles, les plans de déplacement d'entreprise, la logistique pour diminuer les transports de marchandises, le parc informatique économe en énergie, le traitement des fumées, ....Pour tout ça, un minimum de formation est quand même nécessaire !

[invite9f7f0e56]

Est-ce que le personnel des entreprises ont besoin d'une quelconque formation dans l'environnement pour respecter la loi ? Non... Pour faire des économies de dépenses ? Non plus c'est leur métier de base. Les publicitaires ont-ils besoin d'une formation en environnement pour se dire que dessiner une paquerette sur un produit ça lui donne une bonne image ? Rien de celà...

Dans l'esprit du développement durable, il faudra bien en venir un jour à non plus des métiers de l'environnement mais des métiers pour l'environnement. Une mondialisation de tous les métiers pour ne penser qu'à l'environnement doit s'imposer pour faire avancer les choses. Il faut donc déployer des savoir faire et des savoir être environnementaux indispensables dans tous les domaines. Je trouve que ton exemple avec le publicitaire n'est approprié. Il faut que le publicitaire évolue dans la façon d'exercer son métier, de creer sa publicité, pas dans sa production (ici son affiche).
Et puis l'environnement est un domaine très vaste (économie, social, écologie) en perpétuel mouvement.

[invite9f7f0e56]

Oups j'avais pas vu le message de Cécile. Tout ça pour dire que je suis entièrement d'accord avec elle ^^

[invite0345d784]

Nous n'avons tout simplement pas la même conception de l'environnement. Pour Tilleul c'est avant tout une problématique économique et industrielle. Pour d'autre c'est un mode de vie, pour moi ce serait plus de l'ingénierie et de la technique. Le mot "environnement" est tellement vaste qu'à lui seul il ne veut pas dire grand chose.

C'est pour ça que lorsqu'on veut faire des études dans l'environnement, il faut à tout prix avoir une petite idée de ce qu'on veut y faire exactement car chaque thématique a son diplome.

Travailler dans l'eau potable, l'assainissement, les rivières, les déchets, la protection du milieu naturel, conduire la politique environnementale d'une entreprise, conduire des études énergétiques, du commercial, etc.

Pour y voir un peu plus clair, je conseil pour toutes les questions relatives à la formation dans les domaines de l'environnement, d'aller dans n'importe quel point presse ou kiosque et de demander les magazines d'orientation. Il existe aussi des petits bouquins édités par les grands noms de l'orientation (Onisep, l'étudiant, Phosphore, etc.) qui détaillent par famille de métiers (par exemple les métiers de l'environnement) toutes les formations, les diplomes, les débouchés et les professions qui s'y rattachent. Quand on a pas une idée très précise de ce qu'on veut vraiment faire, ça peut être intéressant.