cricri78 disait :
Non, bien au contraire !!!Par exemple un raisonnemment appuyé sur les pays pauvres, à forte croissance, conduit presque inévitablement un agronome (que je ne suis pas contrairement à ryuujin semble-t-il) à dénigrer l'agriculture bio, si l'on veut nourrir cette population grandissante.
[...]
Le bio est évidemment une attitude de pays riche, bien nourri, de nanti quoi. De ce point de vue, je comprends les oppositions qu'il suscite.
Ce n'est guère que dans les zones en voie de développement, où l'accès aux intrants est faible voire inexistant, que le bio peut vraiment avoir un rôle à jouer.
Dans ce genre de contexte, le bio peut apporter une augmentation des rendements ; parce que sa grosse limite (le refus des intrants de synthèse) n'est plus pénalisante (vu qu'il n'y a pas d'accès aux intrants de synthèses).
Il apporte alors des techniques intéressantes.
Du tout : il y a même plutôt une pénurie de main d'œuvre, et des difficultés financières liées aux charges etc...Je fais remarquer aussi que beaucoup d'aspects du bio font qu'il est davantage pourvoyeur de main d'oeuvre., l'un de nos problèmes majeurs actuellement.
Oui, mais bon : c'est pas une mode qu'il nous faut, c'est une orientation correcte. On ne règle pas un problème grave avec une mode.En fait je trouve que le bio fait partie d'une évolution de notre société avec la mode écolo.
Moi, ce que je vois et ce qui me dérange, ce sont ses limites intrinsèques, limites qu'on touche déjà depuis un bail, et qui ne sont absolument pas justifiées.Bien lu les différentes remarques, mais je pense sincèrement que des marges de progrès existent pour le bio... On progresse dans tout, pourquoi pas dans le bio autrement !
Si le bio acceptait de choisir ses intrants sur une base rationnelle (nocivité, résidence etc...), cela ne me poserait plus aucun problème (ceci dit, plus grand chose ne le distinguerai alors du conventionnel).
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