Ca peut arriver. C'est pourquoi il faut parallèlement agir sur les consommations. D'abord en tentant de les diminuer. Mais aussi en retardant l'usage de l'électricité non indispensable lors des pointes. Par exemple avec des systèmes retardant d'un quart d'heure la mise en route des radiateurs électriques lorsqu'on est en période de pointe (un quart d'heure, ça suffit pour passer la pointe de 19h, j'ai assisté à une conférence de RTE il y a deux mois où le responsable expliquait que l'aspect critique de la pointe ne durait pas longtemps, et arrivait toujours à la même heure à deux ou trois minutes près).
De toute façon, on a un gros socle de production classique, et ce pour quelques dizaines d'années encore. Ca laisse le temps de s'adapter, de jouer sur la consommation (et pas uniquement sur la production), d'améliorer les énergies intermittentes, voire d'avancer sur le stockage.Quand on a un gros socle de production "classique" disposant de marge de manoeuvre, c'est facile. Quand les énergies intermittentes représente une trop grosse partie de la production, on n'a plus de marge de manoeuvre.
Evidemment, si on passait demain à 50 % d'intermittent, ce serait un peu rude (ah, non, je ne pourrais même pas envoyer des SOS, faute d'électricité )
-----