j'aimerais en discuter avec des personnes dans ce domaine.
et puis la traduction de la nature d'une nappe d'eau donne quoi?
sachant que dans un simple dictionnaire j'ai trouvé= layer or sheet????????
merci d'avance
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j'aimerais en discuter avec des personnes dans ce domaine.
et puis la traduction de la nature d'une nappe d'eau donne quoi?
sachant que dans un simple dictionnaire j'ai trouvé= layer or sheet????????
merci d'avance
la traduction de nappes pheatique est "phreatic tablecloths"
salut , je suis hydrogeologue et j'aimerai bien discuter de nitrates avec toi.
salut!
c'est avec une grande joie que je puisse discuter dans ce sujet.
la traduction j'ai déja la réponse par PIWI c table water .
les teneurs de ces ions peuvent être influencées par plusieurs facteurs:
et surout de la nature de la nappe, bien evidemment surtout si elle est de type Karstique.
que dite vous?
le coùt de traitement est très onéreux, en plus l'exploration d'une nappe n'est pas une chose facile , tout un matériel humain et technique est nécessaire
que pensez-vous?
a+
oui ,il est exact que les ions présents dans les écoulements de type karstiques sont différents des écoulements de type granitique par exemple.
Le raison se trouve dans la composition des sols.
Le karst c'est un milieu calcaire ou c'est formé des vides par l'action de l'eau.
Ce milieu est d'origine sédimentaire et possède des caractéristiques chimiques qui lui sont propres.
Malgré tout, ces caractéristiques ne sont pas les même partout.
Les régions de ses bassins d'alimentations ont des couches géologiques différentes plus ou moins argileuses.
Dans le cas de polution par les nitrates, car c'est bien ce qui nous interresse, trois hypothèses:
1 la pollution provient de zone étendue( cultures, épandage )
Dans ce cas, le polluant pénètre dans la zone non saturée de l'aquifère, c'est à dire dans la partie superficielle (terre, limons, argile, sable, galets) puis la partie supérieure fracturée pour arriver enfin dans la zone saturée (écoulements à tendance horizontale, rivière souterraine).
plus la zone non saturée sera épaisse et imperméable, plus le polluant arrivera à retardement à l'exutoire de cet ecoulement.
La restitution de ce polluant s'étalera en longueur dans le temps.
la concentration de nitrates sera plus importante en période hivernale. cette valeur peut aller du simple au double.
2 la pollution provient de pertes ,lieux ou les eaux se s'engouffre entre deux couches geologiques ou au profit d'une faille geologique.
dans ce cas le polluant parvient directement dans la zone saturée.
le transport n'en est donc que plus rapide et sa restitution à l'exutoire proportionnelle au temps passé sous terre en rapport aussi avec le débit d'eau de cet exutoire.
3 dernier cas , les eaux d'ou proviennent ces pertes ont parcourues des sols non calcaires.
Les caractéristiques chimiques se mélangent.
Le phenomène de pollution par les pluies d'orage est accentué également, puisque les écoulements de surface qui sont plus important, ils drainent une quantité de nitrates à ce moment là.
par contre qu'entend tu par exploration?
bonjour!
merci pour votre riche information
exploration : découverte de site inconnu 'nappe'
donc de découvrir, une nappe de bien voir donc l'origine d'une pollution n'est elle pas chose facile.
mais a taux très faibles, même si l'azote représente 78% des élements de l'atmosphère et l' oxygène 21%Le phenomène de pollution par les pluies d'orage est accentué également, puisque les écoulements de surface qui sont plus important, ils drainent une quantité de nitrates à ce moment là.
La restitution de ce polluant s'étalera en longueur dans le temps.
la concentration de nitrates sera plus importante en période hivernale. cette valeur peut aller du simple au double.
oui, mais on sait très bien que les nitrates sont très stable dans l'environnement et peuvent persister jusqu'au plusieurs année!
la température à role très important dans la minéralisation et donc peut proble l'augmentation des taux des nitrates ; que dite vous?
merci
a+
tiens j'ai trouvé un site interessant à ce sujet avec des graphiques
http://www.avignon.inra.fr/stics/not...oc.php?page=11
ca parle des transfert de nitrates dans le sol ,il y a des aussi des formules mathematiques .
jette un oeil la dessus
a ce soir (au boulot !)
il y a une interaction due à la température de l'eau.
la ou ça devient complexe,c'est par rapport à la vitesse d'infiltration de l'eau dans le sol donc les cas differents(les 3 hypotheses).
La réaction chimique et donc sa restitution est differente suivant la transformation plus ou moins rapide des nitrates.
d'ou l'importance de connaitre au mieux l'épaisseur et la nature des sols d'une région pour mieux adapter des filières de traitement d'assainissement individuel et collectif.
ce sont les etudes pédologiques .
ces etudes doivent prendre en compte la geologie du secteur. donc,connaitre au mieux sa vulnérabilité.
je pense à un autre phenomene qui peut provoquer la restitution de nitrates dans une source , c'est la présence d'une carrière .
Les explosifs employés sont parfois du nitrate-fuel ,il y a également de nitrate d'ammonuim dans les détonnateurs.
[QUOTE=paleosphere]je pense à un autre phenomene qui peut provoquer la restitution de nitrates dans une source , c'est la présence d'une carrière .
Les explosifs employés sont parfois du nitrate-fuel ,il y a également de nitrate d'ammonuim dans les détonnateurs.[/Q
Un explosif du genre nitrate fuel contient 95% de NH4NO3 et 4 à 5% de fuel dont la formule est CH3-(CH2)6CH3
Le sel NH4NO3 se décompose en libérant l'oxygène qui se combine au carbone et à l'hydrogène du fuel en engendrant CO et H2O + de l'énergie. L'azote du sel lui, se retrouve à l'état de N2, c'est à dire d'azote moléculaire gazeux le rendement de la destruction du nitrate est normalement supérieur à 95% .
Si on trouve des nitrates dans l'eau des nappes ou des carrières il faut chercher son origine ailleurs/
Les sources naturelles des nitrates sont nombreuses:
- 1 Les éclairs d'orage par exemple en ionisant l'air qu'ils traversent provoque la formation de NO qui vont ensuite s'oxyder en NO2 au contact de l'oxygène de l'air. Cette oxydation très lente, elle peut prendre plusieurs jours, va entrainer lors d'une pluie une arrivée tout à fait naturelle de HNO3 au sol. souvent d'ailleurs très loin de l'endroit où le NO s'est formé. On admet qu'un éclair d'orage engendre 500 kilogrammes de NO, ceux des tropiques qui ont des parcours plus long arrivent à générer 800 kg de NO chacun.
La météo a compté 2 millions d'éclairs par an sur le seul territoire français.
- 2 Les bactéries fixatrices d'azote.
Si on verse place dans un récipient de le sciure de bois dont on connait exactement la concentration en azote, que l'on mouille cette sciure et qu'on la maintient humide et aérée en permanence, elle va, sous l'effet de micro-organismes se transformer en compost. Si on dose l'azote du compost au bout de quelques mois, on constate que sa teneur en azote a augmenté de façon très importantesouvent 10 fois la quantité d'origine. Les micro-organismes ont puisé leur énergie en brûlant une partie de la cellulose qui est un sucre et comme tout organisme vivant contient une proportion importante d'azote, ont fixé de l'azote atmosphérique, une fois qu'elles ont eu épuisé l'azote combiné contenu dans la sciure.
C'est une des raisons qui font qu'un sol, pour être fertile doit contenir de la matière organique.
-3 Les rhizobiums
Ces micro-organismes qui sont à rapprocher des précédents puisent leur énergie dans la sève de certains végétaux, en particulier des légumineuses: fèves, pois, haricots, soja, mais aussi de certains arbres comme les hévéas. Ils forment sur les racines des colonies faciles à voir, il suffit d'arracher un plant de fèves pour constater que les racines sont couvertes de nodosités rouges qui sont des colonies de rhizobiums. Ces colonies ne sont pas des ingrates , en échange de la sève sucrée fournie par la plante elle fournissent à celle ci les nitrates dont elles ont besoin pour prospérer. C'est la raison pour laquelle les légumineuses sont une source naturelle de protéines.
C'est aussi une raison des jachères vertes.
-4 Le métabolisme des animaux
Tous les être vivants, sans exception contiennent de l'azote combiné, Un homme par exemple de 70 kg en contient 2,3 kilogrammes .
Cet azote qui est un des constituants des muscles, des nerfs, du collagène des os, il doit être renouvelé en permanence.
Une des molécules de base qui organise tous les échanges énergétiques de notre organisme est l'ATP (adénosine tri phosphate) elle contient une proportion élevée d'azote.
Un homme de 70kg ayant une alimentation équilibrée, pisse chaque jour 12 grammes d'azote à l'état de combinaisons uréiques qui, dans la nature, vont rapidement être oxydées en nitrate 12 gramme d'azote correspondent à 42 grammes de NH4NO3.
mais tous les autres animaux en font autant.
Il y a quelques années, j'ai suivi une enquète d'environnement. Un petit torrent pyrénéen contenant des teneurs anormalement élevées en nitrate. On a soupçonné une porcherie ou un élevage de volaille, après enquête il n'y en avait aucun en amont, par contre il y avait une pisciculture de truites.
Eh oui, les poissons aussi pissent.
Le problème des nitrates c'est que ce sont des sels excessivement solubles qui ne peuvent être piégés que par des organismes vivants: algues, végétaux, ou micro-organismes. Ce sont les méthodes utilisées industriellement.
Les nitrates sont un des fertilisants de base sans lesquels il ne pourait y avoir de végétaux sur Terre, mais la végétation n'en consomme que trois mois par anau moment de la formation des grains ou des fruits.le blé, par exemple , en consomme de Mars à Juin et le Maïs d'Avril à Juillet.
L'épandage de lisiers en dehors de ces periodes et sur des sols nus est une source de pollution et une hérésie agronomique.
sterfil, tu nous informe qu'il doit rester au maximum 5 % de nitrates après ces tirs en carrière ?
je te demande ça ,car dans certains plan de tirs il n'est pas rare d'utiliser plusieurs centaines de kg de ce produit.
Un rendement de combustion de 95% est un minimum acceptable. Si le mélange nitrate fuel a été correct on doit arriver à 98%. Le produit non brulé se retrouve à l'état gazeux (NO2) et part dans l'atmosphère .Envoyé par paleosphereje te demande ça ,car dans certains plan de tirs il n'est pas rare d'utiliser plusieurs centaines de kg de ce produit.
J'ai assisté à un tir à Atacama où on utilisait 150 tonnes d'explosif, . Un tel tir déplace et désagrège de 6000 à 8000 m3 de roche. ça fait surtout pas mal de poussière mais là bas il ne pleut jamais
A coté des gisements de cuivre il y a les gisements de nitrate de soude naturels. on en extraiyait il y a quelques années 2 millions de tonnes par an et on l'a importé en Europe pendant tout le XIXème siècle.
De toutes façon les quantités de NOx provenant des explosifs ratés ne peuvent représenter qu'une quantité insignifiante à coté des nitrates d'autres origines naturelles ou anthropiques.
je pensais surtout aux carrières situées en france et plus particulièrement à celles qui sont placées à peu de distance d'une résurgence.
il y a surement des rapport écrits consultables sur internet sur les effets d'exploitation de ces carrières sur les conséquences sur l'eau.
comme tu le dit ,la quantité est faible ,mais cela s'ajoute au reste...
bonjour !
Les principales sources des nitrates et des nitrites dans l’eau sont
-Les engrais azotés ;
- Les eaux polluées d’origine humaines et industrielles ;
- Le cycle de l’azote ;
- L’intensification de l’élevage et par conséquent, la production des excréta (lisier) et le fumier
- Les formations géologiques contenant des composés azotés solubles ;
- Décomposition des matières organiques animales (poisson ) et végétales ;
- Les nitrites peuvent provenir d’un excès d’ammoniaque dans les réseaux de distribution d’eau potable ;
- Les nitrates crées par les éclairs au cours des orages et ramenés au sol par les pluies .
- Les installations septiques déficients et les bris dans la structure des puits
Les nitrates vont contaminer facilement les cours d’eaux et les nappes souterraines par infiltration et y persistent pendant de nombreuses années à cause de :
- Leur stabilité dans l’environnement ;
- La très grande hydrosolubilité
- Incapables de se lier aux particules du sol comme l’ammonium ;
- L’extrême mobilité dans les sols