bonjour,
euh, je dirais plutôt la première , qui a vu un usage intensif de ces produits. Contrairement à la seconde.d'où est parti l'essor de l'industrie chimique des pesticides, insecticides et fongicides dans l'agriculture et pourquoi
juste après la seconde guerre mondiale
yves
2 messages, 2 déterrages et déjà une référence aux camps de concentration...Envoyé par guillaume4
ça démarre fort ! ! !
Jusqu'ici tout va bien...
Houlà ! C'est vieux tu sais.d'où est parti l'essor de l'industrie chimique des pesticides, insecticides et fongicides dans l'agriculture et pourquoi
Ça a commencé avec la "bouillie bordelaise", au XIXième siècle (chimie minérale à l'époque, avec pas mal d'âneries, comme un usage assez massif de mercure).
Le premier pesticide de synthèse, c'est le DDT, en 1874. Il a fallu attendre 1939 pour que ses propriétés insecticides soient découvertes (en Suisse), et son usage a été retardé par la seconde guerre mondiale. Les américains ont été les premiers à le produire et à l'utiliser en 1944, et c'est seulement après-guerre que son usage a commencé en agriculture.
Et c'est dans les années 50-55 que la recherche de molécules insecticides, fongicides et herbicides commence vraiment à se développer, aux états-unis toujours.
En bref, pas grand chose à voir avec les méchants nazis. Au passage, non, on a pas utilisé des stocks d'armes chimiques pour faire des pesticides : ça aurait été à peu près aussi ridicule que de vouloir utiliser des mines anti-personnelles activées pour faire des feux d'artifice.
La destruction de ces stocks continue à nous couter assez cher.
Bonsoir,
Pour aborder la toxicité des pesticides (on dit phytosanitaire en français) il faut étudier au cas par cas pour pouvoir obtenir quelques chose d'intelligent et pertinent. Il est trés utile aussi de se procurer la documentation technique qui se trouve dans l'Index des Phytosanitaires ACTA qui parait tous les ans. On y apprend (entre autres choses) que les molécules sont classées suivant leur mode d'action sur les cibles biologiques chez les insectes ou les champignons, ou les "mauvaises herbes". Dans le cas des "mauvaises herbes" il y a toujours une liste précise des espèces.
Une fois que l'on connait les modes d'actions on sait, par exemple, que si on emploie d'abord un produit puis un autre différent que si le second à la même cible biologique ça ne sert a rien. Seulement ce qu'on sait aussi qui est bien plus interessant c'est que si la cible biologique n'existe QUE sur les insectes ou que sur les champignons on peut s'attendre a ce que le produit présente moins de risque que s'il pouvait agir sur une cible biologique qui existe chez l'Homme. (par exemple le transport de l'oxygène, le métabolisme du glucose, la synthèse d'un acide aminé...).
Il se trouve qu'il y a un nombre considérable de phytosanitaires qui agissent sur des cibles qui se rencontrent aussi chez l'Homme. Evidemment à des niveaux plus faibles.
Concernant les études de toxicité il faut savoir que déjà chez les animaux on observe des différence d'effets parfois importantes, il y a aussi des différences suivant le sexe des animaux. L'extrapolation à l'homme des résultats sur les animaux est difficile et sa fiabilité n'est pas garantie vraiment.
Quant à l'étude des effets cocktails (plusieurs produits) on ne peut le faire que pour des paires de produits et encore laborieusement. Pour des mélanges plus complexes il n'est pas possible de statuer.
