Bonjour,
Oui, je pense aussi que c'est inévitable.
Il faudrait connaître les procédés de traitement existants sur votre commune, car il faudra effectivement un co-substrat. Existe-t-il déjà des centres de compostage ? Comment sont collectés, triés et traités les déchets sur la commune ? Que deviennent les déchets verts par exemple ?
A mon avis (qui n’est pas celui d’un praticien), il faut réfléchir à l’intégration des algues dans une filière déjà existante. Au pire, s’il n’existe rien d’adapté, réfléchir à la création d’une filière mais en intégrant un co-substrat et un déchet de substitution pour les périodes sans algues. Il faut bien entendu que le procédé soit aussi adapté à ceux-ci.
L'idée de chatelot me semble bonne : peut-être existe-t-il un procédé qui permette juste de stabiliser un peu la matière avant un traitement ailleurs ? ou même avant épandage ?
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. Et je ne suis pas complètement néophyte concernant le compostage, il est déjà prévu d'y ajouter des déchets verts issus de l'entretien des espaces verts (il s'agirait plus de 1t d'algues/1.5t de déchets végétaux dans ce cas). Cela permettrait de passer à une plateforme de déchets verts uniquement hors période de ramassage des algues. Concernant les techniques de stabilisation, je pense seulement à ce qui se fait déjà pour les déchets organiques collectés en mélange avec des déchets non recyclable, à savoir un séchage et une pré-fermentation avant l'enfouissement en centre de stockage pour limiter le dégagement de méthane. Pour enlever le sel je ne vois pas : je sais déjà qu'un compost issu des algues est commercialisé et respecte les normes (ex : "Ferti Iroise" par Terralys), c'est que ça doit être possible. Le problème c'est que je ne sais pas quels pré-traitements sont nécessaires (si il y en a besoin).
