Bonsoir,
Une petite remarque sur une comparaison voiture individuelle et transports en communs.
On dit toujours que le transport en commun est plus économique et rentable que la voiture individuelle, en prenant comme point de départ qu'il y a UNE personne dans un véhicule prévu pour 4 voire plus et que le transport en commun de plusieurs passagers est mieux. Cela n'est vrai que lorsque le transport en commun emporte plus de 25%de sa capacité nominale. C'est souvent le cas, mais pas toujours. A contrario un transport en commun presque vide est bien pire qu'une voiture. En prenant l'exemple d'une voiture 4 places, elle est toujours utilisée au minimum a 1/4 de sa capacité alors qu'un bus de 40 places emportant 5 personnes =5/40=1/8 de sa capacité.
Dans le cas des transports par voie ferrée je note qu'on laisse toujours dans l'ombre le poids considérable des rames et je crois que pour chaque personne véhiculée on doit déplacer une masse bien supérieure a ce qui est l'usage par voie routière. Cela semble intrinsèque au chemin de fer. En termes d'énergie la masse déplacée compte beaucoup.
Dans les suggestions que j'ai lues j'ai noté que les paramètres sont: modifier (=réduire) la taille des véhicules voire aussi celle des voies de circulation, limiter l'emploi des véhicules (auto), agir au niveau urbanisme pour changer profondément les modes d'habitations par rapport à leurs distances au lieu de travail et/ou aux point d'arrêt (gares, station de bus) des transports en commun, imposer l'usage du vélo. Toutes ces solutions sont souvent pertinentes, logiques et bien difficiles à appliquer rapidement.
Réduire les distances inutiles parcourues du fait des schémas de circulation existants actuellement est la méthode la plus simple, la plus rapide, la moins chère, la moins contraignante et la plus économique.
On peut estimer que cette réduction des distances inutiles imposées ne permette pas d'atteindre l'objectif d'une baisse de moitié de la consommation de carburant, ce qui sera le cas dans les villes comportant le moins de sens uniques. Cela existe encore, mais la plupart des grandes villes ont multiplié au fil des ans les obstacles à la circulation, principalement pour (sans le dire) augmenter la consommation de carburant et le temps passé a bord des véhicules et ainsi décourager les usagers.
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