On ne doit pas parler de la meme chose alors, vu les barres d'incertitudes (en bleu dans le graphe) et le faible niveau de compréhension ("level of understanding" ou LU) dans les différents forçage : je dirais qu'on n'est sur que pour du CO2, du CH4 et du NO2.
De toute façon, tu sais bien que le forçage ne fait pas tout dans l'affaire. Il s'agit aussi de savoir comment ce forçage se traduit en variation de température (la sensibilité). Et là, je ne comprends pas ton raisonnement (c'est une VRAIE interrogation, pas une question rhétorique): si on ne connait pas bien les autres facteurs aussi puissants que le cycle de l'eau, l'absorption de GES par l'océan, la nébulosité qui forment tous des réactions couplées avec un forçage par GES, comment peut on etre sur de la constante de sensibilité de 0,75°C/W/m2 (constante qui ne l'est pas puisqu'il est passé de 1°C/W/m2 à 0,75 en l'espace de 10 ans et qui ne serait que de 0,2 d'après Lindzen).
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