ce que j'expose serait l'idéal à atteindre, vers lequel on tendrait, c'est à dire que ce n'est pas du jour au lendemain que l'on y arrive. On peut par exemple construire autour des ZI, ZC etc..., se contenter de petits cercles qui petit à petit fusionnent pour donner des plus gros cercles avec le temps. avec le temps, l'existant se réhabilite, se reconstruit- Ce modèle pourrait être parfait pour une colonie construite ex-nihilo, une cité qu'on reconstruit après-guerre mais, que fait-on de l'existant ?
non, ils occupent relativement peu de places, font partie du paysage des villes, sont le résultat du travail des citadins. On peut urbaniser avec la même densité qu'aujourd'hui mais l'important est l'optimisation, d'éviter de se sentir dans une usine à gaz qui profitent à certains et défavorables à d'autres (la majorité actuellement)Les parcs, les jardins, et les monuments historiques, prennent beaucoup de place pour pas grand chose : on rase pour urbaniser dense ?
Aujourd'hui, on économise en construisant à l'extérieur des villes des usines-tôles-ondulées et on fait payer cette économie aux employés en leur demandant de s'y rendre en auto. Plus les entreprises se rapprochent des centre-villes, plus elles adoptent une esthétique en rapport avec eux. Il faut aussi savoir ce que l'on veut
beaucoup de grosses villes proposent des rêves nettement plus élaborés que ces petits rêves limités de pavillon/jardin. Les m² que j'habite ne se limitent pas à ceux de mon habitation: il y a les m² des gens chez qui je me rends, les m² de commerce, les m² de détente, les m² de savoir (médiathèque et cie), tout un tas de m² qui balaient et font oublier les m² casaniersEn admettant qu'on puisse obliger la plupart de nos compatriotes à abandonner leur rève de pavillon/jardin
la promiscuité avec des individus n'est pour moi pas un problème. Aujour'hui, promiscuité est surtout synonyme de promiscuité avec la puanteur, le bruit, la nocivité, la dangerosité, la place occupée, l'encombrement des véhicules. Je la juge nettement plus malsaine qu'une promiscuité, une forte densité d'individuscomment gère-t-on les problèmes posés par la promiscuité et les densités très élevées
il y a des usines dont la densité d'occupation n'est pas suffisante pour justifier une place en centre-ville. Quand à la dangerosité de certaines usines, il est très certainement possible de stocker les produits dangeureux dans le sol, construire des chapes de bétons. Il n'est pas NORMAL que les normes de sécurité soient laxistes, les employés qui travaillent dans une entreprise doivent pouvoir travailler avec autant de sécurité que ceux qui pourraient habiter autourQuid des usines Ceveso ? AZF au centre de Toulouse ?
je n'ai pas l'impression que les routes soient engorgées par des véhicules professionnels, plutôt par des véhicules particuliers. Le stationnement et le temps d'utilisation des véhicules de livraisons sont tout à fait adaptés à l'importance que je donne au centre-ville via le taux d'occupation (passage, stationnement, nombres d'individus au m²)L'inter-urbain, car on se déplace de villes en villes. Comment Renault fait parvenir les différentes pièces au cnzetre de Boulogne pour les assembler ? Si les grandes boites privilégient les interfaces de périph' et d'autoroutes en périphérie, c'est justement pour éviter les problèmes de congestion (et parce que le foncier devenait vraiment trop insupportable).
Bien sûr, encore faut-il viser un idéal. Et celui que j'expose est rationnel puisqu'il concerne la consommation énergétique des transports dont l'économie (pour un même résultat, bien sûr) permet une plus grande richesse produite (richesse pas seulement matérielle)Bref, c'est intéressant mais un peu idéalisé, amha. Un idéal tout relatif en fait
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