Filtration écologique de vapeurs de styrène dans un atelier de surf

[ecolami]

Bonsoir,
Au départ il était question de plante.. Je pense qu'en faisant circuler de l'air au travers de la tourbe on aurait une fixation permettant au processus biologique de démarrer. Mais ce n'est pas mon domaine du tout. Typiquement on aurait une étendue de tourbe parcourue par des diffuseurs de gaz de ventilation avec planté dessus les fameuses plantes dépolluantes.
La solution avec absorbtion dans l'eau est inadaptée, avec de l'huile (fluide) on aurait une bien meilleure efficacité. L'ennui avec ces technique est qu'il faut prévoir le dispositif de désorption. Sauf si l'efficacité de l'huile et son prix permettent de la changer simplement une fois saturée.
Quand on doit chauffer à l'exterieur ( donc impossible de retenir la chaleur) on emploie des chauffages a rayonnement infra-rouge. Dans le cas d'un atelier avec des vapeurs inflammables la seule possibilité éventuellement serait les panneaux radiants Basse température.
Mais il faut s'assurer de n'avoir pas d'atmosphère explosive..
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[wizz]

faire traverser un gros débit d'air à travers de la tourbe !!!

bonjour le bilan énergétique (l'air ne va pas circuler tout seul, ni même avec une faible pression)

[ecolami]

Bonsoir,
Effectivement faire traverser l'air dans la tourbe nécessite un aménagement. Par exemple il ne faudra pas qu'elle soit détrempée.
En fait la tourbe est là pour retenir les vapeurs, un peu comme une colonne à garnissage ou un réfrigérant.
Je ne dis pas que ce soit une solution idéale mais elle a l'avantage de permettre une biodégradation. Le styrène avec sa ramification insaturée est plus facilement biodégradable que d'autres aromatiques.

[invite0324077b]

le probleme de base est d'eviter la perte de chaleur : donc il faudrait un absorbant très efficace pour ventiler en circuit fermé ... assez efficace pour qu'après passage dans l'absorbant ça soit assez bon pour renvoyer dans l'atelier ... le charbon actif me parait possible mais cher a renouveler ... la tourbe , ou la terre sous de la vegetation je n'y crois pas : il en faudrait une grande masse et si elle n'est pas dans un local chauffé l'air qui passe dedans se fera refroidir , donc perte de l'interet de garder la chaleur

[inviteaa3002d1]

J'ai eu les réponses des fabricants de charbon et de filtres. Le styrène s'adsorbe assez bien dans le charbon (25% du poids de charbon, c'est correct).
En revanche en passant par de l'eau puis de la terre etc... ça semble irréaliste pour des gros débits Les seuls systèmes dans le genre utilisent des "réacteurs à bactéries" énormes.

L'échangeur thermique, oui, mais ça prend de la place et la perte est non négligeable. Donc je suis en train de refaire en mieux mon "toit chauffant" (un pan de toiture orienté sud, de 23m² recouvert de plaques alvéolaires 16mm polycarbonate, doublé en sous charpente pour créer un caisson chauffant, avec récupération de l'air chauffé en faitière par gaine et ventilo à cage). Dès qu'il y a du soleil ça chauffe assez, même en hiver (bon, décembre janvier ça le fait moyen ...).

Pour cette année je reste en système évacuation pure et simple mais améliorée (variateur de vitesse pour le ventilo, bouches aspiration mieux placées etc...).
En fonction des résultats, on en reparlera.
Si ça intéresse certains, j'ai maintenant des tableaux de données et des fiches techniques sur le charbon actif, et sur le styrène (utile pour les ateliers de surf ou de bricolage polyester).

[inviteaa3002d1]

Je rajoute que j'ai déjà un système de chauffage au plafond par "cassettes radiante Infra Rouges Longs", dirigées vers les tables de stratification. C'est assez génial comme truc, c'est un émetteur alu rainuré, sans grille ni rien, qui ne chauffe pas plus que ça en surface (pas de risque d'incendie), mais qui envoie la sauce en rayonnement (comme un soleil d'aout derrière une vitre).

Concernant le système de départ, avec les plantes, c'est inadapté dans mon cas pour les pics de pollution, mais ça me tenterait d'essayer pour le plaisir quelque chose de plus petit. Qui marche en permanence et "nettoie" en permanence pour les odeurs rémanentes. Ceci dit, je me demande si faire passer l'air dans la tourbe ne donnerait pas des odeurs...de terre moisie justement, pas forcément mieux

En fait, on débouche sur une possible amélioration du principe de la plante dépolluante de jardinerie (inefficace en version simple pot de fleurs), pour la maison ou le bureau.
J'aimerais des précisions sur le système de circulation d'air dans la tourbe, avec croquis. Savoir si ça existe déjà, ou s'il faut créer qque chose de neuf. Sachant que la difficulté est de faire circuler sans avoir besoin d'un gros ventilo énergivore.
Directement par la tourbe je pense que ça demanderait trop de pression d'air, donc je pense plutôt à un système de bac à double fond, comme les bacs à réserve d'eau, en rajoutant simplement un passage d'air entre l'eau du fond et la terre. L'arrosage de ces bacs se fait par capillarité, avec des bandes de feutre qui trempent dans l'eau et remontent dans la terre, donc l'air passerait au contact de cette eau et du feutre humide, donc on retomberait sur mon truc de filtration par rideau d'eau, en statique.
Mais là se pose vraiment la question de l'odeur de moisi, et de risque sanitaire avec les saloperies qui prolifèrent dans l'eau croupie. Ce qui pourrait se révéler pire que le polluant de départ

[invite0324077b]

ton probleme est principalement de ventiler sans perdre la chaleur : pour que le passage dans la terre ne perde pas la chaleur il faut que cette terre et ces plante soit dans un local chauffé ... et chauffer une local de dimension suffisante ne sera pas gratuit en energie , si l'efficacité est faible et qu'il faut une grande serre , son chauffage demandera plus d'energie qu'une ventilation simple en circuit ouver

si la terre et les plante ne sont pas chauffé l'air que l'on y fait passer sera refroidi et ça n'aura plus aucun avantage sur le circuit ouver

en circuit ouvert l'air polué qui sort de la ventilation va chercher toute seul les vegetaux qui en permettent l'epuration

donc il n'y a pas a chercher les complication : ventilation avec un echangeur qui aura un bon rendement pour un fonctionnement a faible debit 24 h/24 , et aura un rendement plus reduit mais mieux que rien avec la ventilation forte aux heure de travail

[ecolami]

Bonjour,
Quand j'ai suggéré l'emploi de la tourbe ce n'était pas pour faire le travail de l'échangeur de chaleur. Je ne sais pas si cette idée de circulation d'air pollué dans la tourbe a déja été appliquée., c'était avant tout le moyen de rendre le styrène accessible aux plantes ou micro organismes dépolluants.