L’économie, comme la science et la technique ne sont ni bonnes ni mauvaises en elles-mêmes, et elles ne sont non plus jamais neutres. Il n’existe pas d’innovation économique qui ne soit dirigée par un repère de valeur culturelle. C’est pourquoi nous voulons la décroissance de l’économie productiviste et la croissance de l’économie écologiste. Nous voulons une économie dirigée par le système culturel écologiste. Cette économie écologiste dont nous accompagnons l’émergence et le développement n’est pas seulement celle des énergies renouvelable, elle est distinct de ce que le capitalisme appèle l’économie verte. Cette économie écologiste est celle qui place au dessus de tout l’objectif de croissance de la biodiversité et de la biomasse. Parce que les écologistes veulent plus de Vie, ils aident à ce que le cataclysme en cours sur la biodiversité soit le levier d’une transformation révolutionnaire dans l’économie réelle. La nouvelle économie authentiquement écologiste mobiliserais toutes les aptitudes, et en particulier celles des plus modestes en faveur de la Vie et de la biodiversité.
Nous voulons lutter contre l’effroyable inertie du capitalisme à s’adapter aux défis du siècle. Le capitalisme sais s’adapter mais n’a aucune vision d’avenir, c’est pourquoi il fait du sur place.
Nous voulons aussi combattre les fausses innovations, les innovations techniques qui n’amène qu’un enfoncement plus grand dans le productivisme. Les objets de consommations sont trop souvent dédiés à l’ostentation ou au divertissement imbécile. Une large partie des start-up se fourvoient vers une société où l’humain est toujours plus égocentré et ne cherche même pas à comprendre l’immense complexité du vivant. Par exemple l’innovation du secteur médical se fourvoie trop souvent, car les maladies sont désormais très largement d’origine environnementales et les remèdes pertinents sont préventifs et non pas curatifs. Les rares recherches médicales valables portent souvent sur le plan épidémiologiques, et les remèdes ne consistent pas en toujours plus de médicaments. Le bon remèdes sont beaucoup plus compliqués, ce sont des changements dans les pollutions industrielles, donc dans les modes de production et les modes de vie.
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