Question sur la radioactivité
Bonjour,
J'aurais une question sur la radioactivité :
- Une centrale nucléaire rejette des gaz radioactifs sur 2 km. Ces particules retombent au sol sur ce rayon. Lorsque quelqu'un vit à coté d'une centrale nucléaire dans ce rayon, peut-il accidentellement déplacer ces particules à un autre endroit lors du transport de la terre en dessous de ces chaussures ou autres.
Merci pour votre réponse.
Bonjour ,
Si vous parlez vraiment de rejets gazeux , ils seront en majorité dilués dans l'atmosphère et ne retomberont pas au sol sur 2 km .
Admettons que des aérosols lourds retombent au sol , oui , ils pourraient être déplacés par les activités humaines .
Seulement , ce sont des quantités tellement minimes et bien en dessous de la radioactivité naturelle des sols ( la terre de votre jardin est radioactive )
que ceci est absolument impossible à quantifier et sans aucun impact sur quoi que ce soit .
non aucun risque
Bonjour,
Dans une centrale atomique m^me si on dit y bruler du combustible cela n'a rien à voir avec une combustion et il n'y a pas démission de poussières radioactive.
Les grands aéroréfrigérants forment un panache de vapeur d'eau de rivière.
Re ,Envoyé par ecolami
Oui ... Mais n'empêche que la contamination est omniprésente pour des tas de causes diverses ...
Es tu entré un jour dans le bâtiment réacteur d'une centrale nucléaire ? ... Je n'en ai pas l'impression ...
Sinon , à quoi servirait de travailler en tenue blanche , voir en tenue ventilée , à quoi servirait la délimitation des zones , les vestiaires "froids " et " chauds " ,
Les portiques de contrôle , les contaminamètres mains - pieds , les douches ...
Sans ces procédures pourait-on entrainer en se déplaçant des éléments présents dans le MOX ou est-ce totalement inenvisageable ?
Quels éléments peut-on quand même retrouver dans les rejets gazeux ?
Un très bon article SFEN sur le sujet : http://www.sfen.org/rgn/reduire-reje...eaires-cas-edf
En théorie , le combustible est isolé de l'eau primaire par son gainage , souvent appelé première barrière .
Seulement les activités contenues sont tellement importantes que des micro fissures pourraient laisser passer des produits de fission qui contamineraient rapidement l'eau primaire .
Bien sûr , l'activité de l'eau est surveillée et dès l'apparition de ce défaut , on arrêterait le réacteur pour chercher et remplacer l'élément combustible en défaut .
Reste que l'eau primaire s'active , elle transporte notamment des produits de corrosion ou d'ablation acier de cuve, acier inoxydable , passage dans les échangeurs , etc , etc ...
qui s'activent à chaque traversée du coeur .
Et quand on intervient sur le circuit primaire pour travaux , inévitablement de la " contamination " apparaît .
Mais tout cela est parfaitement connu , c'est du domaine de la radioprotection .
Reste que l'augmentation de la durée de vie des réacteurs augmentent aussi ces problèmes en partie réglés par le développement et la multiplication des opérations télécommandées
d'entretien et de maintenance .
Bonsoir,
J'ai répondu précisément a cette question.
Qu'il faille employer des précautions dans la centrale est, je pense, clair pour tous le monde.
Alors non , mal répondu : il existe des rejets gazeux radioactifs contrôlés et autorisés pour les centrales nucléaires , aussi en général pour toutes les INB
( Installation Nucléaire de Base ) telles celles situées au site de retraitement de La Hague . Voir référence donnée post 7 ( et plein d'autres ) .
Salut,
Rassurons tout de suite : les normes sont sévères, tant pour la composition de ces gaz que pour leur teneur radioactive.
Ce n'est pas pire que du radon dans une cave de maison à sous-sol granitique.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
C'est même bien inférieur à la radiotoxicité du radon dans une cave de maison, et plus de mille fois inférieur au seul rayonnement cosmique reçu à Paris (par exemple).
En fait, la radioactivité diffusant autour d'une centrale est, sauf accident, tout à fait négligeable (environ 1 microsievert par an et par personne, alors que la dose naturelle perçue à Paris est d'environ 3,5 mv/an, soit 3500 fois plus).
Reste qu'à l'intérieur d'une centrale, l'activité est plus forte et toutes précautions sont prises pour protéger et décontaminer les personnels impliqués, qui ne dépassent pas 2400 microSv/an.
Les principaux gaz rejetés sont le Krypton85 et le Tritium (ce dernier essentiellement sous forme d'eau tritiée), de très faible radiotoxicité, et en quantité très faible… Cela ne constitue pas un sujet d'inquiétude pour les autorités sanitaires, et n'entre pas dans la catégorie de ce qu'on appelle les "déchets nucléaires".
Pour preuve, l'incident de Fleurus (près de chez moi).
http://www.afsca.be/home/press/ire_fr.asp
Une fuite de gaz accidentelle (installations plus que vétustes, quand j'ai vu l'état j'en suis tombé sur le c....). Ce n'est même pas une centrale nucléaire mais un centre de traitement pour la fabrication de produits à usage médical.
Ce fut un peu la panique. Informations contradictoires, décisions à hue et à dia, un bourgmestre furax de ne pas avoir été informé des plans d'urgences qui existaient... etc...
Et au définitive un taux de radioactivité strictement sans danger (même pour les cultures potagères). Mais qui avait dépassé les normes.
Depuis, on a nous a distribué de l'iode. Il est dans ma pharmacie. Et, au fait, à ceux qui en ont : à ne prendre qu'en cas de réel soucis. Sauf si vous aimez avoir un gros cou
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Bonjour,
quand on vendait des ampoules à incandescences il en existaient , de meilleure qualité remplies de Krypton. La radioactivité du Kr85 natuellement contenu dans le Krypton était signalée (comme non préoccupante!)
