Mais l’importance de l’usage va fatalement de pair avec la contamination de l’environnement. Le glyphosate est stable dans l’eau et peut tarder à se dissiper dans le sol (sa DT90 varie de 15 à 1 660 jours5). Les résidus du glyphosate sont bien présents dans nos aliments et dans ceux de nos abeilles ; en Belgique par exemple, El Agrebi et collègues (2019) l’ont quantifié
ou détecté dans plus de 90 % des échantillons de pain d’abeilles qu’ils ont analysés6, et il est aussi présent dans le miel [2] . Parallèlement, l’intérêt des chercheurs pour la substance et ses formulations s’est accru lui aussi ; le nombre de publications scientifiques les concernant est passé de 152 pour la période 1996-2005 à 875 pour la période 2006-2015 [22] , et les études
s’accumulent, qui montrent avec un degré plus ou moins grand de certitude divers impacts sur la santé animaleet humaine : cytotoxicité,
extrait de:https://www.google.com/url?sa=t&rct=...j&opi=89978449
l'article de Futura: https://www.google.com/url?sa=t&rct=...q&opi=89978449
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