Bonjour,
Sur le principe de précaution avez vous déjà vue quelque chose concernant les voitures, les armes à feux????
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Bonjour,
Sur le principe de précaution avez vous déjà vue quelque chose concernant les voitures, les armes à feux????
Je ne suis pas d'accord. Le principe de précaution n'a rien à voir avec le risque zéro ! Il stipule que si l'on soupçonne des dommages graves à la santé ou à l'environnement, il ne faut pas s'abstenir de prendre les précautions sous prétexte qu'il n'existe pas de certitude. Il faut souligner l'aspect grave (typiquement, pas quelques morts, mais des milliers), le fait que, même s'il n'existe pas de certitude scientifique, il y a des raisons majeures de soupçonner le risque, et enfin que précaution ne veut pas dire retrait pur et simple des produits ou des activités à risque.
Les détracteurs du principe de précaution lui font dire tout et n'importe quoi.
Là encore, cela découle d'une mauvaise interprétation du principe de précaution. Quand le risque est connu, le principe de précaution n'a plus rien à faire, on rentre dans le champ de la prévention.ne nous étonnons pas que l'Administration se sente obligée de l'appliquer. d'autant plus que, maintenant, si elle ne fait rien, n'importe quelle victime pour porter plainte pour complicité contre l'Administration qui n'aurait pas bien fait son métier et pas appliqué la Constitution.
Et c'est valable pour les commentaires suivants : il n'y a aucun lien entre principe de précaution et les armes à feu ou le permis voiture, ou les cigarettes : les dangers et les risques de la chasse ou d'une conduite automobile à risque sont connus ! et plus encore ceux de fumer (c'est d'ailleurs averti sur les paquets de clopes).
Tu expliquera ça aux mômes qui se font renverser par une voiture conduite par un "con...ducteur à risque", ou qui respirent à plein nez la fumée des autres dans une queue au cinéma. Sûr qu'ils ont été avertis...
Si les milliers de morts par les bagnoles ou le tabac ne concernaient que les fumeurs et les conducteurs à risque, tu aurais (peut-être) raison. Mais ce n'est pas le cas.
Les risques de la tabagie passive rentrent parfaitement dans ta description pour le principe de précaution.
Cordialement,
Je dis qu'ils sont connus, je ne dis pas que tout est fait pour les éviter, ni même que tout le monde est au courant. Simplement, ils ne rentrent pas dans le champ du principe de précaution, qui ne concerne que les risques suspectés.
Non, puisqu'ils sont connus.Les risques de la tabagie passive rentrent parfaitement dans ta description pour le principe de précaution.
Je ne dis pas que la prévention est bien faite dans notre pays. Je dis simplement qu'il ne faut pas accuser le principe de précaution de tous les maux, sans même regarder la définition de ce terme.
Je ne te suis pas. Il me semble que tout le monde n'est pas d'accord, et que c'est une raison invoquée pour ne pas interdire tout de suite de fumer dans tous les lieux publics?
Si un danger est dit exister par certains, mais pas par d'autre, il est censé être connu, ou pas connu?
Cordialement,
Tout le monde parmi les scientifiques est d'accord, me semble-t-il. Mais les politiques n'en ont pas encore tiré les conclusions qui s'imposent, à savoir l'interdiction totale de fumer dans les lieux publics. J'espère que ça ne tardera pas.
Désolée pour le hors sujet.
Pas forcement hors sujet.
Pour en revenir au purin d'ortie, pour quelle raison est-il tout simplement interdit à la vente? Danger connu ou risque inconnu? Le purin d'ortie est-il interdit explicitement ou s'agit-il encore de l'interpretation d'un texte de loi plus large?
Et la loi interdisant la recommandation d'un produit non homologué vient elle du principe de précaution?
Les recettes de grand mère, même si elle sont étudiées par des scientifiques et dont les dangers sont connus ne seront par forcement homologuées ou testée au sens de la loi puisque celle-ci induit automatiquement des budgets colossaux développés uniquement par les industriels et un retour sur investissement. La manière dont a été tournée le texte exclu tout produit qui n'est pas issu de l'industrie.
D'autre part, je signale juste une chose : tout ce que l'homme produit est 100% d'origine naturelle. Et oui, rien ne se perd et rien ne se crée, tout se transforme. Donc Produit naturel, produit industriel ou produit chimique? Seul le niveau de transformation est différent, à partir de quand un produit ne devient-il plus naturel?
Il est plus facile de distinguer renouvelable et non-renouvelable.
Bonsoir
Je suis fort étonné de voir l'ampleur des débats que cette nouvelle suscite.
J'ai tendance à penser qu'il y a des pbs environnementaux plus importants et que si l'on part au combat flamberge au vent contre tous ces petits trucs, par ailleurs probablement inapplicables, on ne peut que perdre son énergie ou/et sombrer dans les contradictions et les luttes intestines.
En tout cas, c'est mon avis et je le partage.
Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...
Mon avis : ca prend de l'ampleur parceque ça touche des petites libertés individuelles directement.
C'est dingue comme les gens sont attachés à leur petite liberté alors que de plus gros problèmes, difficilement palpable directement, se balancent au dessus de leur tête, prets à leur tomber dessus.
Combien y'a t-il encore de personnes à travailler le lundi de pentecote?
Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...
certes, mais je pense qu'il ne faut pas perdre de vue que c'est en perdant sa liberté sur des points anodins, qu'on finit par perdre sa liberté sur les grandes causes.Bonsoir
Je suis fort étonné de voir l'ampleur des débats que cette nouvelle suscite.
J'ai tendance à penser qu'il y a des pbs environnementaux plus importants et que si l'on part au combat flamberge au vent contre tous ces petits trucs, par ailleurs probablement inapplicables, on ne peut que perdre son énergie ou/et sombrer dans les contradictions et les luttes intestines.
En tout cas, c'est mon avis et je le partage.
Pourtant je trouve l'exemple assez parlant : Du jour au lendemain, il faut soudainement etre solidaire et se mobiliser, tout le monde est d'accord, il faut faire quelque chose... et puis l'année suivante, tout le monde oublie, ca redevient chacun pour soi et moi je pars en week-end.
Le changement global, c'est un peu ça : un jour il y a un reportage inquietant à la télé aux heures de grande écoute, d'un seul coup tout le monde se sent concerné... et puis le mois suivant, tout le monde a repris ses petites habitudes : voiture boulot dodo...
Par contre, essayer de toucher aux petits plaisirs de quelqu'un , ca reagit rapidement.
Cela dit, l'application du texte de loi en question m'inquiete un peu dans le sens ou l'objectif est d'empecher les gens de faire quelque chose eux même. Votre seul choix reste de consommer.
La réaction est surtout due à l'impression de restriction de nos libertés.
Je pense que les forumeurs reagissent parce que ce n'est pas un cas isole. C'est une impression generale pour certains que des lois sont de plus en plus mises pour faciliter les grandes structures au detriment des petites ou de la liberte individuelle. Quelques exemples:
- droits sur la musique et DRM incompatibles avec les logiciels libres
- Obligation de passer par un architecte pour les constructions de plus de 170 m2
- normes sur la chaine du froid pour les petits producteurs de lait ou les restaurants de plus en plus draconniennes d'annee en annee
- controle technique obligatoire sur les voitures
....
Certaines de ces mesures ont un effet statistique interessant sur le plan de la mortalite. Mais il devient de plus en plus difficile de vivre une vie simple avec des besoins simples. La multiplicite des normes nous oblige a gagner suffisamment d'argent pour satisfaire ces normes.
Est ce que ce ne sont pas les mêmes forumeurs (ou leur frère ou un des leurs) qui réclament à corps et à cri l'application du principe de précaution?
C'est pas très cohérent tout ça.
C'est pas grave si on sait hiérarchiser les priorités, par contre si on ne sait pas le faire on se comdamne à l'inefficacité.
...je me demande si on est bien efficaces
Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...
Plus efficace?
On derive petit à petit vers une vraie technocratie. Mais tout le monde y participe. La majorité des gens veut de plus en plus de sécurité, mais sans réduire ses propres libertés individuelles ce qui est difficile à concillier...
Il est difficile de rester coherent : par exemple, les personnes veulent continuer à consommer, mais ne veulent pas voir s'installer à coté chez elles une centrale ou un centre de retraitement...
Bonjour,
Bien d'accord. La question est alors de savoir si une telle loi peut être analysée comme une tentative de conciliation ou non.
Personnellement, je pense que information (au sens noble, pas au sens "publicité", ou "réclame" comme mieux nommée par nos anciens) et éducation sont les bonnes approches pour concilier ces deux tendances. Les interdictions et la coercition sont des pis-aller. Mais elles peuvent quand même, au bénéfice du doute, être le résultat d'une intention de concilier sécurité et liberté individuelle.
C'est pourquoi il faut regarder les alternatives. Quelle est l'augmentation de sécurité obtenue, quelle est la limitation de liberté associée, comparé avec telle ou telle alternative.
Cordialement,
Encore une fois, ne mettons pas le principe de précaution à toutes les sauces. Il ne s'agit pas ici de principe de précaution.
En revanche, toi, Yves, qui es climatologue, tu as dû apprécier l'application d'un principe de précaution à Kyoto en 1992 : il n'y avait pas encore de certitude scientifique sur le réchauffement climatique, seulement de très fortes présomptions. Et des conséquences potentielles énormes. C'est typiquement le domaine du principe de précaution, et il a ici été appliqué via Kyoto : on met en place quelque chose pour lutter contre un phénomène non certain, mais potentiellement très grave.
Ce n'est évidemment pas le cas du purin d'ortie !
Non, effectivement ; les conséquences potentielles sont totalement inconnues, l'échelle des conséquences possibles n'est pas la même...Ce n'est évidemment pas le cas du purin d'ortie !
Mais alors, comment devrait-on nommer cette dérive du principe de précaution qui s'appliquerai à grapiller tous les petits risque potentiels ?
On a le même problème dans le débat sur les OGM ; comment qualifier la recherche de risques zéro ?
Comment dissocier ce "principe de précaution" détourné et réactionnaire du vrai principe de précaution ?
Il y a somme toute peu d'information sur ces question, ou plutôt sur la gestion du risque en général. Le public n'a aucun élément pour comprendre comment cela fonctionne, et même pour comprendre les informations qui lui sont données !
Forcément ça bloque : il n'a aucun moyen de comprendre les décisions prises !
Salut,
Ca ne m'inspire rien de bon !
1) On y voit un aspect liberticide notoire, il sera interdit de communiquer des recettes de "grand-mère" qui pourtant ont pour certaines prouvé leur efficacité depuis des siècles.
2) Ce savoir séculaire va être confisqué au grand public et ne sera plus connu que de gens spécialisés qui n'auront sans doute pas d'usage de ce savoir. A terme, il va disparaitre.
3) Le choix de "faire soi-même" quelque chose va diminuer.
Tout tend à réduire les connaissances du public certainement dans le but de le soumettre à la domination de firmes plus ou moins grandes, à éviter la gratuité, la débrouillardie et les systèmes D.
On vas tous devenir des handicapés du bulbe, ignorants et dépendants !
Ca ouvre la porte vers encore plus de restrictions dans nos choix.
Enregistrez, gravez, imprimez car le temps n'est pas loin ou ce sera illégal de disposer des ces informations sur le net.
A quant l'interdiction de bricoler chez soi , de se préparer une omelette aux champignons qu'on a ramassés soi-même?
Vive la dérive scientiste ! Elle nous construit un monde meilleur ! ( Mais on ne nous dit pas meilleur pour qui...)
@+
Il est déjà interdit de faire de la publicité mensongère.On y voit un aspect liberticide notoire, il sera interdit de communiquer des recettes de "grand-mère" qui pourtant ont pour certaines prouvé leur efficacité depuis des siècles.
Quand un traitement phyto est proposé à la commercialisation, il doit démontrer son efficacité, et répondre à des critères toxico, environnementaux.
Et ça, c'est valable que le traitement soit chimique, ou biologique.
complètement bidon ; rien ne t'empêchera d'en parler à des amis, de la famille, comme tu recommanderais un radiesthésiste ou autre gourou.Ce savoir séculaire va être confisqué au grand public et ne sera plus connu que de gens spécialisés qui n'auront sans doute pas d'usage de ce savoir. A terme, il va disparaitre.
mais tu as lu le topic au moins ?Le choix de "faire soi-même" quelque chose va diminuer.
Il n'a jamais été question d'interdire la production personnelle de ce purin, mais sa COMMERCIALISATION.
Donc exit tout le délire parano qui suit.
Tu as toujour le droit de te désinformer.
On peut aussi vous poser la question?
Faire une descente lors d'un cours, recopier les supports de cours etc.... ça ressemble à quoi?
Il n'y a pas commercialisation non?
Salut,
Pas seulement la commercialisation, le savoir est aussi menacé ! Puisqu'il sera interdit de donner les recettes...
Il n'y a pas de parano, juste un constat.
@+
Franchement, c'est de la c..nnerie. Essaie donc d'empêcher la transmission des recettes de grand'mère. C'est typiquement le genre de mesures parfaitement inapplicables. Qu'un technocrate quelconque ait écrit cela dans un texte, ce n'est pas impossible, que ça passe les barrages du bon sens des administrations, ce n'est pas impossible non plus et après?
Crois tu que ces administrations trouveront le temps d'empêcher les transmissions par téléphone arabe (je signale que ça marche fort bien, cette technique moderne) , qu'ils éplucheront tous les blogs, tous les journaux etc ?
Pour une petite chose comme celle là?
Allons donc!
Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...
Donc il faut fermer les yeux la dessus?Franchement, c'est de la c..nnerie. Essaie donc d'empêcher la transmission des recettes de grand'mère. C'est typiquement le genre de mesures parfaitement inapplicables. Qu'un technocrate quelconque ait écrit cela dans un texte, ce n'est pas impossible, que ça passe les barrages du bon sens des administrations, ce n'est pas impossible non plus et après?
Crois tu que ces administrations trouveront le temps d'empêcher les transmissions par téléphone arabe (je signale que ça marche fort bien, cette technique moderne) , qu'ils éplucheront tous les blogs, tous les journaux etc ?
Pour une petite chose comme celle là?
Allons donc!
c'est pourtant simple de savoir ce qu'on peut faire de ce genre de lois.
"Mais non c'est pas applicable, ce sera pas appliqué etc..."
Mais si ce genre de lois se développent, un jour ou l'autre elles pourront servir...
Il est possible de s'en servir en faisant des exemples médiatiques, et en rapelant que
la loi existe depuis longtemps.
On peut s'en servir quand on en a besoin, rendant la justice un peu arbitraire, puisque
ce sera en fonction des circonstances et des besoins de tel ou tel...
Et puis éventuellement, dans un contexte de pression, pourquoi ne pas finalement
se servir de lois jamais utilisées auparavant et promulguées il y a "longtemps"
Je ne sers pas la cause complotiste.
Je trouve juste que c'est dangereux de laisser trainer des "coquilles" de ce type dans l'arsenal légal, car ça rend du coup l'outil beaucoup moins maitrisable...
@+
Salut
Effectivement. C'est pire que la loi Evin qui n'a jamais véritablement été appliquée, parce que ces lois là, sont insidieuses.
Elles passent inaperçues au commun des mortels mais elles existent et peuvent servir pour donner un coup de semonce...
Bien sûr ce genre de loi n'empêchera pas la propagation des remèdes de grand-mère au sein d'une famille ou entre amis, mais bientôt sur internet ?
Faudra-t-il s'exiler en Russie pour créer son site et exposer librement ces recettes ancestrales ?
De quoi les législateurs ont-ils peur ? Des risques sanitaires ?
Quelqu'un pourrait-il m'expliquer (ma question est sans malice - je ne comprends pas...) ?
Cordialement
un cours donné par qui, et à qui ?Faire une descente lors d'un cours, recopier les supports de cours etc.... ça ressemble à quoi?
Il n'y a pas commercialisation non?
Qui te dis que ce n'était pas avce un but de commercialisation ? ces cours étaient-ils payants ?
Il y a une énorme différence entre une recette de grand mère racontée par téléphone arabe, et un cours lors duquel quelqu'un se donnant l'autorité de professeur la confère à une technique non homologuée.
Si le cours était public, cad payé par l'état, c'était inquiétant, s'il était privé et payant, cela revient à vendre cette technique...
C'est tordu, bien sûr, mais ça reste cohérent, et il n'est nulle part ici question de liberté individuelle ; rien ne vous empêche de dire à votre voisin que ça marche.
Bon, quand est-ce qu'on passe à l'homéopathie ?