J'avoue ne pas comprendre, si l'on prend une théorie très simple , par exemple, on peut facilement trouver une infinité dénombrable de propositions vraies, et comme en logique classique, le tiers exclu est valide, à chaque proposition vraie je peux associer une proposition fausse (sa négation) et à chaque proposition fausse je peux associer une proposition vraie (sa négation), j'ai bien l'impression qu'il y a autant de propositions vraies que de fausses...
Que veux-tu faire, des statistiques ou des probabilités ?
Pour les probabilités je n'arrive vraiment pas leur donner un cadre, d'autant plus que ce sont des maths elles seraient donc inclues dans leur propre étude, cela risque d'être douloureux.
Pour les statistiques (que je prends ici dans le sens dégradé de simple comptage), je peux te répondre : la part réellement vraie est 0. Pour la part fonctionnelle il faudrait demander à ceux qui se servent des maths (physiciens en particulier, mais ce ne sont évidemment pas les seuls) mais si j'en crois Poincaré (et c'est le cas ) la physique (dont le langage est celui des mathématiques) n'est pas plus ontologique que les mathématiques.
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