L'humain, l'irrationnel et la métaphysique - Page 5
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L'humain, l'irrationnel et la métaphysique



  1. #121
    invité576543
    Invité

    Re : L'humain, l'irrationnel et la métaphysique


    ------

    Citation Envoyé par alopex Voir le message
    Mais il est tout de même légitime de s'interroger sur la probabilité que la vie apparaisse dans l'absolu, par forcément sur Terre il y a 4,5 Mds d'années, non? L'apparition de la vie est un phénomène qui s'est produit sur Terre, mais qui sans doute aurait aussi pu ne pas se produire. Et qui sait si cela s'est produit ailleurs, ou se produira, ou pas.
    Il est légitime de s'interroger sur une probabilité que l'on définit correctement. Par exemple, on peut se poser la question de la statistique a posteriori des planètes de l'Univers, ou d'une portion bien définie de l'Univers, selon qu'elle abrite au temps x mesuré en comobile une forme de vie ou non (ce qui demande de définir un critère pour la notion de vie non terrestre, au passage). Cette statistique qui "existe", peut légitiment s'extrapoler comme donnant les probabilités a priori qu'une planète quelconque abrite la vie.

    Maintenant, il est tout aussi légitime de constater que cette donnée ne nous est pas accessible. Il n'y a, du moins à ce que j'en comprends, aucun argument solide permettant de dire autre chose que cette statistique comprend au moins une planète (la Terre!), et de faire des hypothèses sur des bornes supérieures (genre considérer que l'eau liquide est nécessaire, ce qui contraint un intervalle de température, ce qui met comme borne la proportion des planètes dans cet intervalle). Mais cela ne permet pas d'exclure le cas d'une seule planète.

    Donc oui l'interrogation est légitime si bien posée, mais il faut accepter les incertitudes actuelles sur la réponse à la question bien posée!

    Cordialement,

    -----

  2. #122
    invité576543
    Invité

    Re : L'humain, l'irrationnel et la métaphysique

    Citation Envoyé par quetzal Voir le message
    tu es au centre d'une pièce ronde comportant 100 portes strictement identique(la même porte).
    tu dois en choisir une parmit tout les autres.. comment justifie-tu ce choix ?? ta seule contrainte est de choisir raisonablement cette porte.
    Désolé, Quetzal, mais cela est une énorme confusion entre la notion de probabilité et la problématique d'un choix en cas de connaissances insuffisantes.

    Il est clair que la théorie des probabilités est un outil dans la prise de décision avec connaissance incomplète. Le manque de connaissance est alors modélisé par des probabilités choisies arbitrairement, usuellement sur des bases empiriques.

    Il est usuel dans ce cadre de prendre comme modèle des probas équiprobables quand la connaissance que l'on a contient une symétrie. Mais cela ne reflète absolument pas une symétrie de la réalité (donc des probabilités comme attribut de la réalité), mais simplement une symétrie de la connaissance limitée sur laquelle on doit baser la décision.

    Dans les cas que tu cites dans ce message, la symétrie est explicite, et tu justifie toi-même, par des expressions comme "strictement identiques", l'hypothèse de symétrie.

    Mais dans les évocations de l'équiprobabilité dans tes messages précédents, il n'y a rien qui soutienne cette hypothèse de symétrie. Et ce n'est pas simple à soutenir!

    Reprenons la loi de Benford. Les chiffres 1 à 9 ne sont pas symétrique si on en connaît la signification. Faire l'hypothèse d'équiprobabilité de ces chiffres comme premier chiffre significatif d'un nombre "tiré au hasard" (entre guillemets pour signifier que cette expression est insuffisante en elle-même pour déterminer le protocole à mettre en oeuvre), hypothèse intuitive, est en fait non justifiée parce que l'absence de symétrie est évidente quand on y réfléchit.

    Maintenant imagine qu'on trouve des textes d'une écriture inconnue, et que l'on arrive à trouver dix symboles que l'on sait être utilisé pour noter des nombres en positionnel base dix. Si la seule information est la liste de ces dix symboles (disons &{([_\@)]= ) , alors oui le "choix" d'un de ces dix symboles comme étant celui de un se fera avec un modèle de "probabilités" équiprobables, modèle qui reflète la symétrie de la connaissance sur ces symboles.

    Maintenant, si on connaît ne serait-ce qu'un seul nombre écrit, par exemple, &\({ , la symétrie est brisée, et la loi de Benford implique que le modèle à choisir n'est plus équiprobable, mais que s'il faut choisir quel symbole représente l'unité, alors le choix sur la base de cette connaissance est &. Mais si on connaît trois nombres, par exemple, &\({ _)& et _\]= alors le choix rationnel est _ , etc. Le point est que l'hypothèse de stat utilisée comme accessoire au choix dépend fortement de la connaissance.

    Et si on se pose la question "quel est la probabilité a priori qu'un peuple concevant une écriture de nombre choisisse _ comme symbole pour l'unité?", on parle de complètement autre chose, et c'est une grave confusion que de confondre le mot "probabilité" utilisé dans cette question, avec les modèles impliqués dans des choix en fonction d'une connaissance incomplète.

    Cordialement,

  3. #123
    invite0e4ceef6

    Re : L'humain, l'irrationnel et la métaphysique

    Reprenons la loi de Benford. Les chiffres 1 à 9 ne sont pas symétrique si on
    en connaît la signification. Faire l'hypothèse d'équiprobabilité de ces chiffres comme premier chiffre significatif d'un nombre "tiré au hasard" (entre guillemets pour signifier que cette expression est insuffisante en elle-même pour déterminer le protocole à mettre en oeuvre), hypothèse intuitive, est en fait non justifiée parce que l'absence de symétrie est évidente quand on y réfléchit.
    là tu es dans la représentation humaine du hasard, physiquement, y'a pas.

    tout evenement possible a une probabilité identique de survenue au moment du tirage.. seule la multiplication des tirs permet de connaitre les contrainte du système. or pour une pièce et pil ou face, tant que la pièce n'est pas tombé sur la tranche, ton hyppothèse n'entre pas dans ton calcul de probas, et ourtant a chaque fois, cette possibilité physique peut survenir.

    de là tout le problème de l'arbitraire, puisque l'on ne peux étudier que les cas les plus courants. ceux qui sont connu. les possibilités du système encore inconnue ne sont pas modélisable. et ce nombre de possibilité est infinie a chaque moment pour toute chose. sauf que par l'etude du comportement l'on "estime" que les choses se comporte de tel manière.

    mais tu ne peux pas etre sur que tu réussiras toujours a ce que ta cause produise la conséquence attendue. tu as une plus grande probabilité par l'expérience(je rejoint hume), mais seule la multiplication de l'expérience permet de réellement définir le liens causal "habituel" entre les choses.

    n'est-ce pas ce que nous montre les systèmes de sécurité informatique, quoique l'on fasse il existe toujours des failles, des possibles utilisable pour mettre le système en echec..

    bref pas trop d'accord avec toi sur la normalisation de l'idée du hasard et des probas..

  4. #124
    invité576543
    Invité

    Re : L'humain, l'irrationnel et la métaphysique

    Citation Envoyé par quetzal Voir le message
    tout evenement possible a une probabilité identique de survenue au moment du tirage.
    Cette phrase est n'importe quoi en tant que principe général.

    Si tu veux lui donner un sens, il faut que tu précises ce que tu entends par "événement", et "tirage". Et, une fois cela précisé, tu trouveras des cas avec équiprobabilité, des cas sans.

    Si on veut appliquer un modèle probabiliste, il y a toute une collection de règles à appliquer, voir n'importe quel bouquin de maths sur le sujet. Ta phrase ne respecte pas ces règles, et le mot "probabilité" n'a pas de sens.

    Pour faire un parallèle, c'est similaire à dire "la distance entre deux points quelconques est constante". Ca n'a aucun sens sans préciser le contexte, et selon le contexte ça peut être vrai ou ça peut être faux.

    (Tout le reste du message est, selon ma lecture, un amalgame de tas de choses disparates, difficiles à comprendre une par une faute de contexte.)

    Cordialement,

  5. #125
    invite0e4ceef6

    Re : L'humain, l'irrationnel et la métaphysique

    tu as raison MMY, ce n'est pas probabilité, mais bien compossible. dans un arbre de dénombrement a priori toute compossible peu devenir par le simple fait de sa présence theorique.

    ensuite les proba sont lié au propriété physiques des choses, qui forment les limitations ou des "habitudes", des préférences plus ou moins exclusive, plus ou moins inéluctable au travers des compossibles.

    la matrice compossible, l'arbre de dénombrement montre qu'a priori tout est vraiment possible, un chat peux se transformer en chien, ou en ce que tu veux. cette possibilité existe. mais les liants naturel quand à eux par "inertie" (terme faute de meiux) tendent a repetter indéfiniment leurs modes de variation.

    il en ressort que pour une pièce de monais dans un environement terrestre, et selon un jet normal, si tout a priori est possible, le fait que la pièce tombe sur la tranche reste un evenement plus rare dans le temps, mais a chaque fois possible. car si cette possibilité n'existait pas a chaque fois, la pièce ne pourais jamais tomber sur la tranche.

    est-ce mieux.. je me perd un dans le vocable.

  6. #126
    invitebdba5ac3

    Re : L'humain, l'irrationnel et la métaphysique

    Citation Envoyé par MaliciaR Voir le message
    Je voulais apporter quelques détails de plus pour soutenir ce que je disais plus haut.

    Premièrement, le mot "sociopathe" n'existe pas (en tout cas pour le Petit Robert sur mon ordi ). Donc, je trouve assez difficile de continuer à discuteren utilisant un terme un peu "bizarre", càd à définition libre et assez aléatoire... Si nous admettons que sous le terme "sociopathe" on distingue tout individu faisant partie de la société et qui a un comportement nocif/néfaste pour celle-ci, on devrait se mettre à définir ce que c'est qu'une société avec des valeurs uniques et ce qui est néfaste pour elle...
    OU bien retomber dans le terme "asocial" qui signifie :
    • Qui ne s'adapte pas à la vie en société, qui ne l'aime pas
    • Qui s'oppose à la société, à la vie en société

    Mais quelque part, les mêmes questions se posent : quelle société particulièrement? La société d'Europe Occidentale ou la société d'une tribu africaine? Donc, il n'y a pas une réponse simple et catégorique.

    Deuxièmement, tu voudrais que je te fasse une démonstration sur la névrose des grandes sociétés... Je suis désolée, je ne compte pas me lancer dans le copier/coller de quelques bouquins de Freud ou de certains séminaires de Lacan ici, je ne compte pas non plus faire un cours de psycho sur le rôle du Père; réfléchis à cela :
    Au Père est imputée la violence du sexuel mais le Père est aussi bien Celui qui est tout amour et pour lequel on se sacrifie.
    Que ce soit à l'échelle de l'individu ou du groupe humain, c'est valable... Et je ne parle ici que des sociétés soumises à l'une des 3 religions monothéistes fondatrices.

    Enfin, une dernière remarque. Pourquoi dit-on "tuer le père"? J'ai trouvé ce passage qui explique très bien cette idée et qui pourrait être appliqué très bien à cette discussion :


    http://www.etatsgeneraux-psychanalys...0/texte77.html

    Cordialement,
    Comencons par le debut

    L'analyse dans son ensemble ne represente a aucun moment une forme de savoir scientifique ou meme philosophique

    Par bien des aspets elle deçoit

    La question n'etait pas: peut-tu me donner des references sur tel ou tel auteur (apres tout moi aussi j'ai lu freud ) mais de prouver que l'ensemble de connaissance decouverte/construite par l'analyse rentre dans un cadre scientifique ou meme philosophique...

    Car, force est de constater qu'il y a pletore de theorie sociologique
    Mais que tres peu sont reellement ancré dans autre chose que dans l'esprit de leur createur ...

    Pour etre tout a fait franc on peut tres facilement demontrer avec les progres de la technique actuelle que bien des postulats de base de l'analyse sont faux (ex l'existence de l'inconscient ,complexe d'oedipe de plus en plus remis en question ect....)

    Au meme titre les oeuvres de lacan souffrent d'enormement de failles logiques qui n'ont seulement ne le rend pas tres populaire mais en plus tendent a descrediter l'ensemble de son oeuvre (voir a ce titre les tres nombreux auteurs et logiciens s'etant attarder sur l'idee de metalanguage )

    Mais pour faire tres simple je me contenterais de donner l'argument principal de ce qui refute ses theses

    A savoir qu'il s'agit la d'une forme de "connaissance" qui ne peut souffrir d'aucune contrarieté exterieure et d'aucun courant de pensée qu'elle meme ...

    Conclusion ce n'est qu'une idee a laquelle je peux en opposer une autre
    Bref ça tient presque plus de la foi que d'autre chose ......

    C'est pas ta connaissance de l'analyse que je remet en cause
    Mais l'analyse qui me semble bancale ......

  7. #127
    bardamu

    Re : L'humain, l'irrationnel et la métaphysique

    Citation Envoyé par larabe Voir le message
    Je trouve qu il est inefficace de parler de probabilite de creation de l etre vivant , il n y a pas eu de creation supra-personnel c est a dire une creation qui emane d autre chose que toi , tout n est lie qu au systeme perceptif c est toi qui cree , c est toi qui visionne tout . Ce qui est existant se limite a l etre et le neant , rien d autre , et toi en tant qu objet perceptif tu es une conscience de soi , qui a toujours existe et c est la raison pour laquelle on ne se rappelle pas des moments ou on a pas existe , ces moments n existe pas , on a ni debut ni fin , enfin le corps qui appartient au monde intelligible et sensible aux idees change d etat mais ton corps n est pas toi , tu es immanent au corps en tant que systeme s idee , mais meme cette immanetisme n est pas tout a fait logique , car le dualisme prouve que non , l esprit et le corps sont deux substances differentes et alors le corps ne pourrait etre qu une projection de la conscience qui temoigne de lenergie que possede cette esprit
    Bonjour,
    Ce dualisme auquel tu adhères, est le fruit d'une réflexion ou une adhésion de principe ?
    Est-ce que tu démontres ce dualisme ou bien est-ce que tu le considères comme une évidence indiscutable ?
    Quand tu dis "le dualisme prouve que...", en quoi ce dualisme prouve quelque chose si on n'adhère pas à une conception dualiste ?

    Il y a dans ton discours beaucoup d'affirmations péremptoires, "dogmatiques" au sens classique ("rationalisme dogmatique" des XVIe-XVIIe). Ce mode de discours n'a pas vraiment convaincu généralement parce qu'il n'exposait pas clairement ses pré-supposés, ceux auxquels on devait adhérer pour y trouver une cohérence. Par exemple, ce que tu dis n'a de sens que si on part d'une position métaphysique dualiste. Si on part d'un "monisme matérialiste" (tout peut s'expliquer par la matière/le corps) comme cela se fait spontanément dans les sciences physiques, ta métaphysique ne fonctionne plus. Elle n'intéresse guère le physicien ou le neurobiologiste qui ne partiront certainement pas du principe que "c'est toi qui cree , c'est toi qui visionne tout" puisque ils s'attaquent justement à des réalités qu'ils jugent extérieures à leur vision.

    Je précise la problématique telle que je la vois : il ne s'agit pas de débattre du fait de savoir si un dualisme vaut mieux qu'un matérialisme, si untel a raison et un autre tort sur le hasard, mais de se demander comment on en vient à telle ou telle option métaphysique, si c'est une question d'adhésion non-réfléchie, de choix conscient (éthique, politique etc.), de nécessité méthodologique (peut-on faire de la physique non-matérialiste ?) etc.
    Il s'agit aussi de savoir comment on va présenter ses options métaphysiques, sur le mode dogmatique ("voilà la vérité-réalité"), pratique ("cette idée me satisfait"), hypothétique ("si on part du postulat... alors...") etc.
    Ethica, IV, 43 : Titillatio excessum habere potest et mala esse.
    Spinoza

  8. #128
    maxbill

    Re : L'humain, l'irrationnel et la métaphysique

    Citation Envoyé par quetzal Voir le message
    croire n'est pas connaitre, et c'est encore moins savoir,
    Croire c'est même très exactement le contraire de connaître : on peut s'amuser à remplacer dans n'importe quelle de nos phrases "croire" par "ignorer", ça marche bien (je crois qu'il ment => j'ignore s'il ment, etc. etc.)

    Maintenant, "savoir" n'est ce pas déjà un semblant de croyance? Oui mais le savoir scientifique ne demande qu'à être dérangé dans son cheminement, à la différence du savoir religieux.
    MaxBill

  9. #129
    bardamu

    Re : L'humain, l'irrationnel et la métaphysique

    Citation Envoyé par jamajeff Voir le message
    Si cela se rapporte à Kant, alors la théorie des cordes est purement spéculative (donc raison pure) tant qu'il n'y a pas d'expérience qui s'y attache. C'est à dire tant que ce concept ne se rapporte pas à une intuition empirique telle qu'il y a indubitablement quelquechose que nous pouvons appeler les cordes.

    Or, tant que je sache, cette théorie est une des nombreuses possibilités théoriques, donc contingente.
    Salut,
    je reviens rapidement sur ce point.
    La théorie des cordes prend en compte l'ensemble des expériences connues de la Relativité et de la Quantique. Elle est basée sur le phénoménal et n'est spéculative que pour un dépassement du connu mais en restant toujours sous le critère du phénoménal (test empirique).
    D'autre part, on peut très bien considérer la théorie des cordes comme une tentative de formalisation de l'expérience qui reste indépendante d'affirmations ontologiques sur des "cordes" comme "choses-en-soi" même si les films de vulgarisation présentent les choses comme de jolies cordes lumineuses.

    Ceci pour dire qu'à mon sens, pour autant que les théoriciens sont dans une recherche de test empirique, cette théorie peut entrer dans le cadre de la "spéculation pratique" même si les conditions de tests sont difficiles à réunir. Je distinguerais ça des théories qui intègrent elles-mêmes l'impossibilité de test empirique tout en affirmant leur vérité.
    Certaines théories de pré-bigbang ne font que généraliser des équations et se prétendent crédibles parce qu'elles viennent de théories établies, mais elles intègrent aussi des impossibilités de test. Là, on est selon moi plus proche d'une métaphysique pythagoricienne que d'une recherche physique.
    Ethica, IV, 43 : Titillatio excessum habere potest et mala esse.
    Spinoza

  10. #130
    jamajeff

    Re : L'humain, l'irrationnel et la métaphysique

    Citation Envoyé par bardamu Voir le message
    Ceci pour dire qu'à mon sens, pour autant que les théoriciens sont dans une recherche de test empirique, cette théorie peut entrer dans le cadre de la "spéculation pratique" même si les conditions de tests sont difficiles à réunir. Je distinguerais ça des théories qui intègrent elles-mêmes l'impossibilité de test empirique tout en affirmant leur vérité.
    Certaines théories de pré-bigbang ne font que généraliser des équations et se prétendent crédibles parce qu'elles viennent de théories établies, mais elles intègrent aussi des impossibilités de test. Là, on est selon moi plus proche d'une métaphysique pythagoricienne que d'une recherche physique.
    Je suis d'accord avec vous, ces hypothèses théoriques permettent d'unifier diverses données d'expérience et fondent un programme de recherche tout à fait prometteur. Mais ce que je critique c'est l'indiscernement qui unit "la science entrain de se faire" et "le fait scientifique".

    Ce qui est dénoncé dans le cadre de cette discussions, c'est le passage de ces objets théoriques comme hypothèses, qui fondent un programme de recherche (qui doit encore montrer des résultats), à l'anticipation d'un fondement inconditionné sur lequel on se base dogmatiquement pour disqualifier, a priori, d'autres Idées. Cette seconde étant parfaitement dommageable pour la science comprise dans sa dynamique (c'est la science entrain de se faire).

    En effet, je crois que cette dynamique est fondamentale. Et tout consensus idéologique ne peut être que dommageable car il définit, a priori, la science en rapport à tout un ensemble de questions qu'il est d'emblée interdit de poser. Au contraire, il faut laisser au dispositif expérimental le pouvoir de disqualifier les questions illégitimes car c'est là son fondement objectif depuis Gallilée (le dispositif fournissant "le fait scientifique").
    Or, définir a priori ce qui ne peut pas être dit, c'est offrir aux détracteurs l'argument d'une science purement subjective. D'où découle une forme de relativisme où tout se vaut. La science qui se fonde uniquement sur une méthode est une science faible.

    En effet, beaucoup pensent que cette tension entre science et non-science est dangeureuse pour la science; je crois que l'absence de cette tension l'est encore plus. Cependant, il y a un fondement qui n'est jamais pris en compte et qui me semble primordial; c'est cette "mise en scène expérimentale" (cfr. Isabelle Stengers) et à qui l'on donne le pouvoir de faire taire toute spéculation.

    En ce sens, Descartes, Hume, Compte, Popper, Kuhn... abordent la question de "la science entrain de se faire", et par là tentent de fonder la pertinence des science sur une méthode. Or cette façon d'aborder le problème c'est affaiblir les sciences. En fait, tout ce qu'ils fondent c'est seulement une idéologie scientifique, qui dans un camp rassure les scientfique. Mais en même temps ils fournissent aux détracteurs de la science les arguments permettant de dénoncer "une science qui n'est qu'une idéologie parmil les autres". D'ou émerge un conflit qui semble à première vue indépassable. Pourtant, ce conflit ne repose que sur un problème mal posé.

  11. #131
    invite0e4ceef6

    Re : L'humain, l'irrationnel et la métaphysique

    hm, bardamu, il me semble que sur ce point tu as du parti pris.. perso, bien que ne connaissant que peu cette théorie, je me réjouie quelle existe deja en tant que théorie, mais a ce que j'ai pu lire, je rejoint le point de vue de jamajeff, pas de fait expérimental, equivaut a pas grand chose dans le plan physique.. la ou la relativité et la quantique sont forte c'est par leur faculté a décrire formellement les modus operandi du réel..
    que les cordes soit un bel edifice téorique je veux bien, qu'il soit alléchant et satisfaisant intellectuellement aussi, mais cela reste de la théorie.. pas d'indulgence sinon ou irais la physique ??

  12. #132
    invite5492b819

    re

    Citation Envoyé par bardamu Voir le message
    Bonjour,
    Ce dualisme auquel tu adhères, est le fruit d'une réflexion ou une adhésion de principe ?
    Est-ce que tu démontres ce dualisme ou bien est-ce que tu le considères comme une évidence indiscutable ?
    Quand tu dis "le dualisme prouve que...", en quoi ce dualisme prouve quelque chose si on n'adhère pas à une conception dualiste ?

    Il y a dans ton discours beaucoup d'affirmations péremptoires, "dogmatiques" au sens classique ("rationalisme dogmatique" des XVIe-XVIIe). Ce mode de discours n'a pas vraiment convaincu généralement parce qu'il n'exposait pas clairement ses pré-supposés, ceux auxquels on devait adhérer pour y trouver une cohérence. Par exemple, ce que tu dis n'a de sens que si on part d'une position métaphysique dualiste. Si on part d'un "monisme matérialiste" (tout peut s'expliquer par la matière/le corps) comme cela se fait spontanément dans les sciences physiques, ta métaphysique ne fonctionne plus. Elle n'intéresse guère le physicien ou le neurobiologiste qui ne partiront certainement pas du principe que "c'est toi qui cree , c'est toi qui visionne tout" puisque ils s'attaquent justement à des réalités qu'ils jugent extérieures à leur vision.

    Je précise la problématique telle que je la vois : il ne s'agit pas de débattre du fait de savoir si un dualisme vaut mieux qu'un matérialisme, si untel a raison et un autre tort sur le hasard, mais de se demander comment on en vient à telle ou telle option métaphysique, si c'est une question d'adhésion non-réfléchie, de choix conscient (éthique, politique etc.), de nécessité méthodologique (peut-on faire de la physique non-matérialiste ?) etc.
    Il s'agit aussi de savoir comment on va présenter ses options métaphysiques, sur le mode dogmatique ("voilà la vérité-réalité"), pratique ("cette idée me satisfait"), hypothétique ("si on part du postulat... alors...") etc.
    FAux d abord pas dogme mais conviction que j ai .

    Non , je l ai decouvert en moi , mais ce n est pas ca qui importe , moi je me depositionne du terrain de reflexion commun, car pour savoir il faut commencer par rien et ensuite decouvrir en soi il faudrait savoir mediter pour aboutir a ce genre de situation, si l on commence par une adhesion a un principe on n ira pas loin oui car je pense qu il est impossible de manier la pensee de l autre , si vous croyais que si eh bien c est de l illusion , pour comprendre une idee comme l autre l entends il faudrait avoir les meme structures mentales, les meme facteurs inneistes ,les meme proprietes physico chimiques du corps que l autre , il faudrait imaginer la situation a laquelle cette idee appartient de la meme facon exactement de la meme facon,sinon votre comprehension ne serait qu une derive ou plutot un abbaissement de sa valeur .c est donc une abjection de pretendre comprendre l autre , car vous n echapperais jamais au croire comprendre , vous , encore une fois tout n est que croyance.
    ### Message 2 ###
    Eh bien ton neurobilogiste doit se jeter de la falaise , non lol, mais bien sur tu le dis ils jugent que c est extrinseque , moi je les encourage

    Ce que tu n arrive pas a comprendre c est l inexistence dun monde exempt de croyance , c est l origine du tout , on est dans le mileu du croire comprendre et c est pour cette raison singuliere que le relativisme predomine sur l absolutisme dans toute etudes , car il s agit d interpretation peut importe comment on adopte son interpretation , mais ne me dites surtout pas que vous comprenez et encore moi cher ami le je sais
    ### Message 3 ###


    quand vous me dites c est un dogmatisme au sens classique ,

    vous vous etes cogner contre le mur de l incomprehension en se moment, dans le sens ou si vous aviez bien compris ce je disais , je ne fais pas l exaltation du dogme je l inclu dans mon style d ecriture , mais le sens que portemn ecrit est bien independant de la maniere avec laquelle j ecris ,
    oui peut etre il n yavait pas beaucoup de demonstrations, mais si vous saviez combien il me faudrait de temps pour vous expliquez cela , mais c est a vous de vous abstenir un moment puis allez reflechir dans un coin isole avant d anticper une reponse , qui ne concerne vraiment pas une comprehension saine de ce que j evoque par tout cela , encore une fois je crois qu il est inutile de s etendre sur un sujet ou vous etes dans le croire comprendre , et ou il me faudrait utiliser d autre methodes de communications pour aboutir a l unanimite .
    Dernière modification par bardamu ; 29/10/2007 à 09h13.

  13. #133
    bardamu

    Re : L'humain, l'irrationnel et la métaphysique

    Citation Envoyé par quetzal Voir le message
    hm, bardamu, il me semble que sur ce point tu as du parti pris.. perso, bien que ne connaissant que peu cette théorie, je me réjouie quelle existe deja en tant que théorie, mais a ce que j'ai pu lire, je rejoint le point de vue de jamajeff, pas de fait expérimental, equivaut a pas grand chose dans le plan physique.. la ou la relativité et la quantique sont forte c'est par leur faculté a décrire formellement les modus operandi du réel..
    que les cordes soit un bel edifice téorique je veux bien, qu'il soit alléchant et satisfaisant intellectuellement aussi, mais cela reste de la théorie.. pas d'indulgence sinon ou irais la physique ??
    Salut,
    Il y a 2-3 ans, j'étais plus réticent face à son côté "mode médiatique", et la faiblesse des possibilités de test empirique mais j'ai un peu évolué.
    Savoir qu'il y a des théories duales, établir le nombre de dimensions supplémentaires qui apparaissent, s'interroger sur leur sens physique etc., c'est certes de la théorie mais en relation avec la physique.

    Peut-être qu'il y a ou qu'il y a eu un peu trop d'engouement sur le sujet, que ses faiblesses seront indépassables mais je pense que sur le plan formel, mathématique, il restera des résultats sur les rapports entre quantique et relativité, et d'autres problématiques générales de physique-mathématique (ou de mathématique-physique...).

    Et pour paraphraser Jamajeff, en rester à une méthode dite scientifique, peut conduire à cette idéologisation sur laquelle des relativismes seront à leur aise, et aussi servir à l'auto-proclamation de scientificité parce qu'on suit la méthode classique. Si il ne s'agit que de suivre une méthode, un gars dans son grenier peut mettre en place un dispositif "scientifique" pour étudier la couleur des fantômes et se proclamer chercheur en colorimétrie fantômatique.

    Il me semble alors important de prendre en compte l'intégration d'une recherche dans les problématiques pertinentes de son temps. Si la théorie des cordes a donné lieu à tant de travaux, c'est que ses enjeux sont évidents par rapport à la RG et la quantique. A la limite, son échec éventuel aura permis d'évacuer une piste possible.
    Des originaux continuent à chercher le mouvement perpétuel en espérant renverser ce qui est admis depuis 3 siècles mais tout cela reste stérile pour les sciences telles qu'elles avancent au jour le jour. En tout état de cause, la théorie des cordes ne sera pas stérile même dans son éventuel échec.
    Ethica, IV, 43 : Titillatio excessum habere potest et mala esse.
    Spinoza

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