Comme on pouvait s’y attendre la discussion part dans tous les sens et devient de plus en plus confuse. Il n’y a pas un seul « progrès » depuis la problématique de départ. Je mets les pouces.
ND
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Comme on pouvait s’y attendre la discussion part dans tous les sens et devient de plus en plus confuse. Il n’y a pas un seul « progrès » depuis la problématique de départ. Je mets les pouces.
ND
Bonjour à tous,
Sans vouloir rentrer dans le débat (apparemment sans fin) sur le terme de progression, j'aurai aimé avoir un avis sur les directions que prend l'évolution.
Il me semble déjà que l'on constate bien que l'évolution "tend" à aller vers plus de complexité et à optimiser les choses: espèces plus spécialisées (pour certaines plus rapides, d'autres plus protégées, d'autres plus reproductives, etc...)
On peut bien sûr appeler ça des progressions si l'on veut mais ça n'a pas vraiment d'intérêt.
Alors ma question est: étant donné ce qu'on sait de l'évolution, peut-on prédire que l'évolution continuera à tendre vers plus de complexité et des espèces plus spécialisées ou est-ce que ça n'a aucun sens ?
Si on s'en tient aux faits, la spécialisation n'est actuellement pas un gage de survie pour la majorité des espèces.Envoyé par TlalocAlors ma question est: étant donné ce qu'on sait de l'évolution, peut-on prédire que l'évolution continuera à tendre vers plus de complexité et des espèces plus spécialisées ou est-ce que ça n'a aucun sens ?
Nombre d'espèces très spécialisées ont déja disparues, particulièrement dans les forêts tropicales humides.
Je me souviens d'une espece de batracien, dont la population très réduite, car c'est là le mode de vie normal de beaucoup d'espèces spécialisées, inféodée à un habitat très restreint, avait été "étudié" il y a quelques années.
Ceci suite à la découverte de proteines interressantes que cette espèces produisait et pouvant être utilisées dans le traitement d'une maladie humaine.
(le cancer de mémoire)
Son étude par prélèvement avait suffit a éteindre cette espèce.
Nous sommes actuellement dans une phase d'extinction, celle de l'Holocène.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Extinct...;Holoc%C3%A8neEnvoyé par WikipediaL’extinction de l'Holocène est le nom donné habituellement à l'extinction massive et étendue des espèces durant l'époque contemporaine, ou dite « moderne » de l'Holocène qui continue actuellement.
Ces extinctions concernent de nombreuses familles de plantes et d'animaux. Au début de l'Holocène, après la dernière glaciation, ce sont surtout les continents et les îles nouvellement conquis par Homo sapiens qui ont vu leurs grandes espèces disparaître. Depuis le début du XIXe siècle, et en accélération constante depuis les années 1950, les disparitions concernent des espèces de toutes tailles et ont surtout lieu dans les forêts tropicales humides qui ont une grande biodiversité. Le taux d'extinction actuel est de 100 à 1 000 fois supérieur au taux moyen naturel constaté dans l'histoire de l'évolution de la planète et en 2007 l'Union internationale pour la conservation de la nature évalue qu'une espèce d'oiseaux sur huit, un mammifère sur quatre, un amphibien sur trois et 70 % de toutes les plantes sont en péril[1],[2].
Dans le futur, on n'en sait rien, peut-être qu'il y aura à nouveau une explosion de la diversité lorsque les niches écologiques seront à nouveau disponibles et colonisées.
Des espèces plus "rustiques", c'est à dire plus généralistes et pouvant coloniser des habitats plus variés s'en sortent mieux actuellement.
Les conditions climatiques pouvant jouer en leur faveur, actuellement.
Le rat par exemple.
http://recherchespolaires.veille.ini...php?article597Envoyé par Recherchespolaires.veille.inis tLe changement climatique qui amène des conditions plus favorables à un environnement jusqu’alors hostile, en termes d’habitat et de nourriture, est un facteur clé dans l’ouverture de nouvelles zones propices à la colonisation. Les bandes de terre, dégagées par le retrait glaciaire, doivent être prises en compte dans le calcul des risques d’expansion géographique d’espèces introduites par l’homme tels que les rats en Géorgie du Sud.
Le mot clef, c'est; actuellement.
Le futur, personne ne le connait, on ne peut qu'extrapoler à court terme.
Or l'évolution est un phénomène se produisant depuis l'existence des espèces, soit plusieurs milliards d'années.
Des especes ont été marines, puis terrestres, puis marines, ...
De quelle évolution, et de quelle direction parle-t-on ?
Il y a 300 millions d'années, la terre comprenait déja de nombreuses espèces évoluées, ou mieux dit, adaptées.
Pour comprendre : Si les espèces dominantes se trouvent être peu agiles, ou peu intelligentes, ils ne fourniront peut-être pas de pression de selection favorisant le developpement "mutuel" de cette caracteristique.
Un caractère qui n'est pas éprouvé peut finir par s'éffacer par dérive génétique selon les conditions.
Ce processus peut être très long et dépend de la taille de la population, les échanges génétiques etc.
En général, les caractères qui coutent, d'un point de vue métabolique, subissent une pression de sélection, d'autant plus forte que l'espèce est en concurrence pour le biotope. Et qu'il est finement ajusté à "sa part". Donc si il y a diversité.
L'évolution est donc plus à voir comme un cycle que comme une progression.
L'être humain est un cas particulier.
A notre connaissance, c'est du jamais vu dans l'histoire de l'évolution des espèces terrestres.
Il existe un facteur suplémentaire, qui est sa téchnologie, basée sur la transmission de sa culture.
Nous ne pouvons donc pas extrapoler sur cette partie de l'evolution.
N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)
Il n'y a pas d'autres point de vue en sciences, bluemark.Ceci en tout cas est le point du vue matérialiste de ce domaine
Tu parles d'intuition, de ressenti : tout cela n'est pas scientifique.
Ton histoire de "progression" n'est pas scientifique : ce mot n'a AUCUN sens en terme d'évolution. A grande échelle, on ne "progresse" pas : on survit ou on disparait.
C'est ça les "faits" : ton ressenti n'est pas un fait, ta croyance que le rat perçoit mieux que son ancêtre n'est pas un fait.
Rien de tout ce que tu considères comme des faits n'est vérifiable, ni même logique.
Tu as l'impression que l'évolution a un "sens", et progresse vers quelque chose. Ce n'est pas le cas de l'évolution naturelle.
Il n'y a pas d'autres point de vue en sciences, bluemark.
Tu parles d'intuition, de ressenti : tout cela n'est pas scientifique.
Ton histoire de "progression" n'est pas scientifique : ce mot n'a AUCUN sens en terme d'évolution. A grande échelle, on ne "progresse" pas : on survit ou on disparait.
C'est ça les "faits" : ton ressenti n'est pas un fait, ta croyance que le rat perçoit mieux que son ancêtre n'est pas un fait.
Rien de tout ce que tu considères comme des faits n'est vérifiable, ni même logique.
Tu as l'impression que l'évolution a un "sens", et progresse vers quelque chose. Ce n'est pas le cas de l'évolution naturelle.
Que ce que je dis ne soit pas de l'ordre de la science est une chose . Que tu dises que cela n'est pas un fait (des faits) , ni logique est une opinion personnelle qui n'est pas plus scientifique que n'importe quoi d'autre .
Par ailleurs je n'ai jamais dit que la progression allait vers quelque part , ni vers quelque chose .
Comme on dit dans divers domaines : l'essentiel c'est la route pas le but .Ici il n'y a même pas de route , les choses se font au fur et à mesure .
Vu manifestement que c'est un dialogue de sourds, que finalement on ne sais plus ce qu'est la progression dont parle bluemark, sauf qu'il tient absolument à avoir raison et à employer ce mot, que bluemark ne montre lui-même aucun signe de progression, cette discussion est fermée.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac