La toute première connaissance que nous avons des entités quantiques ne sont pas leurs probabilités mais la description de l’opération macroscopique qui a permis de les générer.
C’est là-dessus et là-dessus seulement que peut s’établir un raisonnement scientifique.
Il ne s’agit pas de « rien » mais bien d’une connaissance établie et utilisable.
Je n'est pas lu Jaynes, mais je ne propose pas une interprétation, je parle simplement de constat expérimental, désolé de me répéter. Ce qui d'ailleurs n'interdit des interprétations, mais les interprétations n'ont aucunes influence sur les mesures, pas plus que sur la théorie.Relit ce que tu viens d'écrire, car le rien ne se conceptualise pas, sinon il n'est plus rien (circularité). Tu devrais vraiment lire les écrit de ton collègue E. T. Jaynes qui apportent un autre regard interprétatif de la MQ différent du hasard intrinsèque et qui repose sur la notion de probabilité.
Patrick
Par ailleurs le hasard intrinsèque, irréductible se traduit mathématiquement dans le langage des probabilité et je ne vois pas d'ailleurs d'autres solutions. La MQ est une théorie de la mesure fondée sur l'évolution déterministe de fonctions aléatoires.
Le temps typique d'un électron est vague?
pas envie...
Tu les aimes beaucoup mais tu ne comprends pas que la projection temporelle n'est accessible qu'à travers une mesure qui diffère de l'élément mesuré...
Moi ignare et moi pas comprendre langage avec «hasard», «réalité» et «existe».
Les textes en anglais sur le sujet sont vraiment assommants.
Si possibilité d’un lien vers un texte en français, je suis preneur.
Merci d’avance.
The eye of the beholder?
(Désolé, il n'y a pas de proverbe correspondant en français. Pour un minimum d'explications, https://fr.wikipedia.org/wiki/Eye_of_the_Beholder, une page en français malgré son titre)
PS: Cette réponse en anglais n'a pas de rapport avec le message juste précédent, c'est une coïncidence comme on peut l'imaginer en regardant les heures d'émission.
PPS: Les textes francophones sur de nombreux sujets sont "assommants". Lire l'anglais est un antidote puissant, au point d'être nécessaire...
Dernière modification par Amanuensis ; 15/02/2014 à 15h16.
Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.
Tu n'en prend pas conscience. Pour preuve :
Sûrement pas. La théorie des probabilité (je suppose de Kolmogorov), donc dans un cadre mathématique comment pourrait elle amener une théorie mathématique à devenir ontologique ?
Patrick
Tellement vague que çà n'a pas de sens.
Donne un exemple physique et on y verra plus clair sur ce que tu voudrais éventuellement dire (maladroitement)
C'est un choix, sur lequel je n'ai rien a dire.pas envie...
Je ne comprends pas, peut-être pourrais-tu le reformuler autrement.Tu les aimes beaucoup mais tu ne comprends pas que la projection temporelle n'est accessible qu'à travers une mesure qui diffère de l'élément mesuré...
Dernière modification par Les Terres Bleues ; 15/02/2014 à 15h26.
Quand on mesure des courants, des tensions, il est certain que l'on utilise des connaissances préalables établies 2 siècles auparavant.
Quand on observe un comportement aléatoire, on se sert également de connaissances préalables, cad ici la théorie des probabilités (qui n'ont pas été inventées, découvertes, par Kolmogorov d'ailleurs). Ceci étant dit la MQ n'est pas une simple application de la théorie des probabilités puisqu'il a fallu inventer un concept physico-mathématique qui n'appartenait pas aux mathématiques qui est le concept d'amplitude de probabilité.
Ce concept d'amplitude probabilité sort complètement du cadre mathématique de l'axiomatique de Kolmogorov. En effet les amplitudes de probabilités interférent!!!!!
Il y a cet article : http://hal.archives-ouvertes.fr/docs...essiere98b.pdf
Patrick
Sur le concept "d'amplitude de probabilité" un regard épistémique plutôt qu'ontologique : http://bayes.wustl.edu/etj/articles/prob.in.qm.pdf
Patrick
C'est plutôt en réponse à la tienne non ? En quoi la notion d'interprétation d'amplitude de probabilité conduit t-elle à affirmer le hasard intrinsèque concept que je n'ai jamais vu formalisé dans un cadre mathématique pour cause il sort totalement de ce cadre ?
Patrick
Dernière modification par invite6754323456711 ; 15/02/2014 à 16h41.
Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.
en fait si je te comprend, c'est l'emploi du mot intrinsèque qui t'amène à dire que c'est "ontologique".
pour ma part, je peux employer le mot intrinsèque pour décrire simplement un principe de base d'une théorie.
sans que cela ait la prétention d'avoir une valeur ontologique sur ce qu'"est" réellement la matière.
au même titre, je peut dire qu'intrinsèquement , aucune information ne peut se propager au delà de la vitesse de la lumière sans détruire la théorie de la relativité.
la question n'est plus de chercher à savoir qui de la poule ou l'œuf ( expérimentation ou concepts ).
mais devient dans ce fil , la valeur ontologique des modèles. ( qui est unr forme d'interprétation )
thème qui ,me semble t-il revient à chaque fois si une fenètre est ouverte.
Je comprend ceci :
Après on peut faire toute les pirouettes rhétoriques que l'on veut. Dans le domaine des probabilités il y a quatre classes d'interprétation (Ontique, logique, épistémique et à la Popper).
Patrick
Dernière modification par invite6754323456711 ; 16/02/2014 à 07h32.
La question ne porte pas sur on, mais sur le concept d'amplitude de probabilité : Une interprétation probabiliste ou un "fait primaire" absolu tel qui nous a été présenté.
Je dis simplement que considérer l'amplitude de probabilité comme attaché intrinsèquement à l'environnement physique est une interprétation (dite ontologique dans la classification des interprétations des probabilités).
Patrick
Perso, pas envie de faire plus que quelques pages. Faudrait voir si on arrive à dépasser 19 avec suffisamment de volontaires...
PS pour modo: si cela se précise, une excision avec nouveau fil pourrait être utile.
Dernière modification par Amanuensis ; 16/02/2014 à 11h25.
Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.
Bonjour,
comme votre discussion (et d'autres auparavant) m'avaient motivé à lire Clearing up mysteries, tant qu'à faire j'ai commencé à traduire la partie que j'étais en train de lire (celle qui concerne EPR). D'ailleurs, c'est pas mal de s'obliger à traduire, ça évite d'être tenté de lire en diagonale.
Je ne garantis pas que j'irai jusqu'au bout : jusqu'à présent je n'ai pas rencontré de difficultés, mais je comme traduis à mesure que je lis, ça ne veut pas dire que je ne tomberai pas sur des problèmes de compréhension un peu plus loin... D'autre part, je demanderai peut-être de l'aide pour la mise en forme des formules mathématiques.
Cdlt,
Yves
Bonjour,
Il y a une confusion qui est en train de naître.
Les probabilités que l'on extrait des mesures sont des probabilités au sens usuel, cad celle dont on parle dans un lancé de dés. Elle font partie, en quelque sorte du langage commun.
A contrario le concept d'amplitude de probabilité est quelque chose de très élaboré qui est une invention physico- mathématique pour construire le formalisme de la MQ. Pour la mémoire une probabilité est un nombre compris entre 0 et 1 alors qu'une amplitude de probabilité est nombre complexe!!
Bonjour,
comme votre discussion (et d'autres auparavant) m'avaient motivé à lire Clearing up mysteries, tant qu'à faire j'ai commencé à traduire la partie que j'étais en train de lire (celle qui concerne EPR). D'ailleurs, c'est pas mal de s'obliger à traduire, ça évite d'être tenté de lire en diagonale.
Je ne garantis pas que j'irai jusqu'au bout : jusqu'à présent je n'ai pas rencontré de difficultés, mais je comme traduis à mesure que je lis, ça ne veut pas dire que je ne tomberai pas sur des problèmes de compréhension un peu plus loin... D'autre part, je demanderai peut-être de l'aide pour la mise en forme des formules mathématiques.
Cdlt,
YvesIl faudrait que quelqu'un organise la répartition des parties à traduire pour optimiser l'effort de chacun. Sous quel format de fichier ? Par exemple je suis sur Ubuntu avec libre office qui supporte différents format.
Patrick
Dans le wiki anglaisA contrario le concept d'amplitude de probabilité est quelque chose de très élaboré qui est une invention physico- mathématique pour construire le formalisme de la MQ. Pour la mémoire une probabilité est un nombre compris entre 0 et 1 alors qu'une amplitude de probabilité est nombre complexe!!
In quantum mechanics, a probability amplitude is a complex number used in describing the behaviour of systems. The modulus squared of this quantity represents a probability or probability density. (!!!)
Dans le wiki Français
En mécanique quantique ondulatoire, une amplitude de probabilité est une fonction à valeurs complexes associée à la probabilité de trouver le système dans un état particulier.
Ce concept ne date pas d’hier, qu'elle est aujourd'hui sa formalisation mathématique qui fait consensus ?
Patrick