Comment réfléchir?

[invite6f9dc52a]

Je profite de ce topic pour exposer ma conception:

on réfléchit à l'intérieur d'une conscience et la pensée se fait à l'extérieur d'une conscience.

On réfléchit à l'intérieur d'une conscience parce la réflexion est réflexive. La conscience agit comme un miroir sur lequel vient se réfléchir le flux.

La pensée, elle se fait en l'air. On peut être perdu dans ses pensée parce que quand on pense, la conscience est en veille.

Les mots que vous avez alignez font certainement bien mais ce forum n'est pas le lieu pour l'exposé de théorie personnelles, fussent elles incompréhensibles:

6. Ayez une démarche scientifique. Ce forum n'est pas un lieu de discussion sur de soi-disant phénomènes paranormaux ou "sciences" parallèles. Toutes idées ou raisonnement (aussi géniaux soient ils) doivent reposer sur des faits scientifiquement établis et non sur de vagues suppositions personnelles, basées sur d'intimes convictions. Étant sur un forum scientifique, les discussions religieuses ou politiques ne sont pas tolérées. D'autre part la seule vocation de Futura-Sciences étant la vulgarisation scientifique de bon niveau ce n'est pas le lieu pour des questionnements ou remises en cause de théories admises dont seuls des spécialistes ont les compétences pour débattre, ni pour l'exposé de théories strictement personnelles. Une telle démarche aurait sa place uniquement dans un séminaire ou un congrès scientifique.

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[invite51d17075]

le sujet est bien vaste.
à la base , le but d'une reflexion est ( me semble t-il ) d'aboutir à une conclusion.
celle ci peut être un choix d'action, une opinion, une synthèse de connaissance, .....
en amont, nous avons nos connaissances , nos modes de raisonnement logiques ( si possible ) , et toute notre subjectivité.
et en chemin, nous pouvons completer nos connaissances, avoir l'avis d'autres personnes ou références sur le sujet, et faire travailler nos différentes façons de raisonner.
il est aussi frequent qu'une reflexion puisse se faire en partant dans des directions différentes.
bref on cherche un chemin qui nous semble aller dans la bonne direction, mais on peut en explorer plusieurs.
ou aussi faire des petits retour en arrière pour prendre d'autres bifurcations.
( je crois peu à une démarche bien linéaire , sauf s'il s'agit d'un domaine de compétence dont on connait déjà bien les contours ).

je suis désolé de me rendre compte que je ne fais que mentionner des banalités.
cordialement

[invitea6e91e1c]

à la base , le but d'une reflexion est ( me semble t-il ) d'aboutir à une conclusion.

Oui si vous savez ce que vous cherchez.

il est aussi frequent qu'une reflexion puisse se faire en partant dans des directions différentes.
bref on cherche un chemin qui nous semble aller dans la bonne direction, mais on peut en explorer plusieurs.
ou aussi faire des petits retour en arrière pour prendre d'autres bifurcations.
( je crois peu à une démarche bien linéaire , sauf s'il s'agit d'un domaine de compétence dont on connait déjà bien les contours ).

Poincaré dit avoir eu la réponse (ou conclusion) à une réflexion alors qu'il ne réfléchissait plus (de manière consciente) à son problème et qu'il était en train de grimper dans un bus...

[invite799ab7ba]

Réfléchir c'est diriger son attention vers un ensemble d'informations avec comme objectif de trouver un ou plusieurs lien(s) nouveau(x) entre ces informations. S'il n'est pas nécessaire de diriger son attention pour y parvenir c'est que le ou les liens ne seraient pas nouveaux.

C'est un objectif mais essayer ne signifie pas y parvenir.

[invite51d17075]

Poincaré dit avoir eu la réponse (ou conclusion) à une réflexion alors qu'il ne réfléchissait plus (de manière consciente) à son problème et qu'il était en train de grimper dans un bus...

ce n'est pas incompatible.
rien n'interdit qu'une partie du process de reflexion soit inconscient.

[invitea6e91e1c]

ce n'est pas incompatible.
rien n'interdit qu'une partie du process de reflexion soit inconscient.

Cela ma fait penser à une émission vue sur arte sur le LSD.
Au moment de sa découverte, des expériences en labo étaient menées pour étudier ses effets. Dans une, des scientifiques, ayant pris du LSD, ont tous fait des découvertes importantes dans leur domaine respectifs quelques heures après la prise.
On ne sait pas non plus ce qu'ils sont devenus par la suite

[shokin]

Cela dit, la sérendipité ne remplace pas la recherche méthodique.

[invite8865c38b]

ce n'est pas incompatible.
rien n'interdit qu'une partie du process de reflexion soit inconscient.

personnellement je pense que c'est le cas. Plusieurs fois il m'est arrivé après m'etre arraché les cheveux pendant des jours sur un problème que je n'arrivais pas à résoudre que la solution me vienne d'un coup comme par hasard (en faisant la vaisselle par exemple).

Cela dit, la sérendipité ne remplace pas la recherche méthodique.

si c'était le cas ca gacherait une grande partie du bonheur des chercheurs (la satisfaction d'une découverte (aussi mineure soit elle) est assez intimement liée à la frustration que l'on a éprouvé en cherchant à résoudre le mystère))

[invite6f9dc52a]

si c'était le cas ca gacherait une grande partie du bonheur des chercheurs (la satisfaction d'une découverte (aussi mineure soit elle) est assez intimement liée à la frustration que l'on a éprouvé en cherchant à résoudre le mystère))

Oui parce que ça rend dépité et moi ...

[sunyata]

Je sais que ça pourrait sembler glauque, mais ma question qu'est-ce que réfléchir. C'est une question bizarre, mais sérieusement, je me pose sérieusement la question, car des fois, le professeur pose des questions aux élèves et quand personne ne trouve, il nous dit qu'il faut simplement réfléchir et c'est alors que je me suis rendu compte que je ne savais pas réellement ce que c'était de réfléchir. Dans le fond, je cherche une méthode pour trouver n'importe quelle réponse, car on me dit de réfléchir sur son avenir, de réfléchir sur ce que je veux faire plus tard etc. mais tous ce que je fais, ce n'est qu'avoir une idée ou penser à l'avenir, mais c'est complètement différent lorsqu'on parle de problèmes mathématiques, d’énigmes ou même d'analyse littéraire. Ce que je veux, c'est connaître la méthode pour réfléchir et trouver des réponses pertinentes et des sous-entendus, comme par exemple, un jour, mes amis se parlaient et l'un voulait proposer à l'autre de consommer quelque chose qu'il trouvait intéressant, mais l'autre ne veut pas car il pensait que c'était dégueulasse, alors mon autre ami a sorti comme argument : si ça se vend autant et qu'ils mettent ça dans le menu, c'est parce que c'est bon. Bon on peut peut-être contredire cet argument dans certains points, mais le fait est que j'ai trouvé cette raison plutôt pertinent, surtout qu'il fallait y penser.

Bonsoir,

Il est vrai que la question est un peu glauque, au sens où il nous est proposé de réfléchir à comment réfléchir. Il y a là, une mise en abime, un mystère qui reste certainement à élucider...
Il semblerait que le réfléchir est quelque-chose que tout être humain pratique spontanément, sans avoir besoin d'y réfléchir.
Il y a un "réfléchir spontané", immédiat, et donc si la question à un sens, elle traite d'un autre mode de réflexion, qu'on peut désigner comme "médiat", par opposition à son aspect "immédiat".
Un réfléchir "médiatisé", par des techniques, et/ou des méthodes.

[invite6f9dc52a]

Il semblerait que le réfléchir est quelque-chose que tout être humain pratique spontanément, sans avoir besoin d'y réfléchir.

Oui, comme beaucoup de choses, en fait...

[noir_ecaille]

Il semblerait que le réfléchir est quelque-chose que tout être humain pratique spontanément, sans avoir besoin d'y réfléchir

Réfléchir, je ne sais pas ; mais penser, oui.

Comme dirait dirait Pierre Dac : "rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant."

[invite1c145ce6]

Bonjour,

Ma conscience est la somme des interactions entre toutes les parties me constituant, parvenue et arrêtée à un bilan provisoire, fugace, de validation courte. Je suis constitué de "je" d'il y a quelques instants. Je est limité en capacité. Le repos des activités physiques laisse le champs libre aux interactions mentales (assis, même le menton a son support). Voir mes interactions mentales est soumis à un décalage dans le temps : le temps que le monde me les renvoie, par réflexion. Ce décalage, le temps de cette réflexion, est un pur bonheur, un presque vide empli juste du suspense du retour. Le suspense est à la hauteur de l'ouverture qui est offerte à la réponse. Riaj Sapeta, "La fuite".

Cordialement.

[noir_ecaille]

On ne parle pas de conscience mais de comment on réfléchit.

Une capacité probablement essentielle à cette activité (la réflexion) : le discernement. Il ne suffit pas d'avoir les connaissances, mais aussi de pouvoir faire des liens et distinctions de données entre deux pensées/qualia.

[invitea6e91e1c]

On ne parle pas de conscience mais de comment on réfléchit.

Oui.
S'il fallait un "indicateur" pour mesurer la réflexion, je proposerais bien la sémantique.
Car réfléchir n'Est-ce pas transformer des données en signifiés, leur donner du sens.
Un autiste, capable de tout retenir, mais incapable de faire de la sémantique, a une forme de débilité.

[invite6f9dc52a]

Un autiste, capable de tout retenir, mais incapable de faire de la sémantique, a une forme de débilité.

Je ne sais pas si vous entendez par faire de la sémantique comme M. Jourdain mais si le sujet est capable de tout retenir, ça n'empêche rien: il suffit d'être muet ou avoir un trouble moteur ou même certaines dyslexie et quand même avoir des capacités de réflexion tout à fait normales sans pour autant pouvoir faire "de la sémantique".

[invitea6e91e1c]

Si le sujet est capable de tout retenir, ça n'empêche rien: il suffit d'être muet ou avoir un trouble moteur ou même certaines dyslexie et quand même avoir des capacités de réflexion tout à fait normales sans pour autant pouvoir faire "de la sémantique".

Si le sujet met en place un stratagème d'apprentissage du type "je retiens tout, je ne filtre rien et tout est au même niveau" c'est certainement pour compenser une faille.
Le sujet est incapable de sémantique, c'est une forme de débilité.

[vep]

Si le sujet met en place un stratagème d'apprentissage du type "je retiens tout, je ne filtre rien et tout est au même niveau" c'est certainement pour compenser une faille.
Le sujet est incapable de sémantique, c'est une forme de débilité.

Mais aucun cerveau humain ne fonctionne comme ça ...
Pour retenir des informations il faut leur donner du sens, faire des liens, catégoriser les informations etc ...
Vous semblez assimiler un cerveau d'autiste à une énorme décharge ou les informations seraient là mais en vrac. Ce n'est absolument pas ça.

Mais encore une fois on sort du sujet.

[invite6f9dc52a]

Si le sujet met en place un stratagème d'apprentissage du type "je retiens tout, je ne filtre rien et tout est au même niveau" c'est certainement pour compenser une faille.
Le sujet est incapable de sémantique, c'est une forme de débilité.

Comme je viens de l'écrire, la débilité peut être physique et ne toucher aucunement l’intellect ou toucher simplement l'expression de la sémantique et préserver toutes les autres capacités cognitives, en particulier et pourquoi pas celle qu'on appelle l'intelligence.

D'autre part, comme vous l'explique cep, ce que vous décrivez n'a strictement aucun rapport avec l'autisme mais la faille dont vous parlez pourrait être émotionnelle et traduire au contraire une surexpression des capacités cognitives et aussi de ce que vous appelez l'intelligence.

[shokin]

Merci de ne pas dévier vers l'autisme dans cette discussion et de ne pas prétendre que les personnes autistes sont débiles.

[invitea6e91e1c]

Rien prétendu de tel.
Par contre, pour certains modérateurs, j'ai comme qui dirait un léger doute...

[invite897e49b2]

quand on réfléchit trop , on est de plus en plus conscient et on s'aperçoit dans quelle réalité on vit ...
je prefere etre autiste que certains zombis au regard vide ou aussi expressif qu'un poisson rouge ...

[invite6f9dc52a]

Rien prétendu de tel.
Par contre, pour certains modérateurs, j'ai comme qui dirait un léger doute...

Pourtant, s'il n'y a pas de relation de cause à effet dans les différents concepts abordés dans le messages qui suit, c'est qu'il ne veut rien dire et que les mots ont été alignés au hasard.

Oui.
S'il fallait un "indicateur" pour mesurer la réflexion, je proposerais bien la sémantique.
Car réfléchir n'Est-ce pas transformer des données en signifiés, leur donner du sens.
Un autiste, capable de tout retenir, mais incapable de faire de la sémantique, a une forme de débilité.

Les modérateurs s'excusent d'avoir cherché du sens la ou il n'y en avait pas.

[invitea6e91e1c]

quand on réfléchit trop , on est de plus en plus conscient et on s'aperçoit dans quelle réalité on vit ...

Ne serait-ce pas plutôt l'inverse ?
Si vous êtes vraiment absorbé par vos pensées, il pourrait bien y avoir un vrai zombi à côté de vous, que vous n'y feriez même pas gaffe.

[invite897e49b2]

Ne serait-ce pas plutôt l'inverse ?
Si vous êtes vraiment absorbé par vos pensées, il pourrait bien y avoir un vrai zombi à côté de vous, que vous n'y feriez même pas gaffe.

A moins que vous soyez dans une méditation profonde , non vous comprenez mieux la réalité du monde

[vep]

Ne serait-ce pas plutôt l'inverse ?
Si vous êtes vraiment absorbé par vos pensées, il pourrait bien y avoir un vrai zombi à côté de vous, que vous n'y feriez même pas gaffe.

Je suis conscient parlait de clairvoyance.
c'est à dire d'avoir une vision globale et claire de la réalité qui nous entoure.

Vous, vous ne parlez pas de la même chose mais plus du processus réflexif qui peut nous absorber.

Vos réponses ne se situent pas sur le même niveau.
Vous parlez de la méthode, il parle du résultat ... ou de la finalité de la réflexion.

[invite897e49b2]

si réfléchir vous demande tellement d'énergie au point de vous couper du monde qui vous entoure , je pense qu'il y a un problème ...
le but est de réfléchir quelque soit l'environnement et de ne pas opposer de résistance aux éventuels désagréments pouvant troubler votre réflexion.
Quand je dis qu'on devient plus conscient , c'est qu'on percoit mieux notre environnement proche ; bien souvent quand on fait un parcours ou qu'on prends le métro
notre corps est là mais bien souvent on perds conscience et on refait surface deux arrêts avant .
Comme si les arrêts intermédiaires n'avaient pas existé ou que pendant cet instant le temps n'existe plus .

Clairvoyance en gros , c'est déjà accepter que ce que nous voyons n'est qu'une vision trés limitée (par nos sens) de la réalité.

On veut toujours des techniques , je dirais des recettes de cuisine et on espère qu'elles vont fonctionner sur chacun .

[noir_ecaille]

Plutôt que parler de conscience -- au sens philosophique -- ce serait une bonne idée de rester centré sur la réflexion.

Bref. Comment réfléchir correctement ? Beaucoup de connaissance, un sens du discernement développé, un esprit d'analyse et de synthèse formé, la capacité d'objectiver.

À noter que notre capacité d'objectiver se développe dans la seconde moitié de la puberté, quand le cerveau subit sa maturation finale en apurant et épurant certains circuits -- d'où gros élagage de connexions neuronales, qui débouche en principe sur un meilleur contrôle émotif et une rationalité plus affirmée. Du moins, l'éducation reçue au cours de cette période d'apurement va pas mal influencer l'épuration des connexions (d'où certains artistes possédés par leur muse ou certains scientifiques efficacement objectifs ?).

[invite897e49b2]

Je ne parle pas au sens philosophique ...
Et encore la vision mécanique de l'être humain ; a vous lire on a l'impression que c'est le cerveau qui va définir votre manière de réfléchir .
Et pas l'inverse ...
mon cher noir_ecaille , est ce vous ou votre égo qui vient d'écrire ce post ?

[noir_ecaille]

C'est moi qui écrit.

Quant à la "conscience", si vous parlez...
S'il s'agit de prendre conscience des choses/problèmes/concepts, c'est une définition philosophique de la conscience.
D'un point de vue psychiatrique, c'est la couche traitante qui induit le plus de souvenirs/connaissances, notamment à travers une récursivité de traitement façon mise en abîme.
D'un point de vue neurologique, c'est la réponse active à des stimuations internes comme externes, y compris pendant des phases peu intenses comme le sommeil.