Le point important est que les théories prédisent ce qui n'est pas encore mesuré, expérimenté.
Est-ce une science?
Si oui, pourquoi? et sinon, qu'est ce donc?
Moi ignare et moi pas comprendre langage avec «hasard», «réalité» et «existe».
Oui ou on ne sait pas de quoi on parle mais en tout cas si on le dit ou l'écrit c'est forcément que l'énoncé dit “mathématique“ est vrai, ce qui n'est pas le cas du langage ordinaire bien sûr. Langage sans objet que les mathématiques donc... Ou alors une telle multiplicité d'objets que ce n'est même pas la peine d'en parler.
A la limite, il faudrait une science (à part) une spécifique et qui s'intéresse aux objets dont parlent les mathématiques. Tiens une idée intéressante! Je vais creuser pour voir...
Les mathématiques platoniciennes c'est peut-être une réponse genre anxiolytique à cette question angoissante "y a-t-il un objet aux mathématiques et si oui lequel ?“, enfin ça dépend pour qui...
Je crois que d'autres ont répondu à cette question ou essayé d'y répondre comme Galilée qui dit que les mathématiques c'est le langage de la Nature. Mais à défaut de réponse claire et évidente, la métaphysique est ou peut-être une solution: oui ça je peux le comprendre. Le justifier? Mon niveau en math est trop faible pour une réponse pertinente.
Objection retenue: si vous me permettez en biologie, on parle de "finalité sans volonté" plutôt que du "pourquoi du comment“ qui est trop vaste, trop général. En physique aussi, je sais pas ce qu'en pensent les physiciens mais l'impression que j'ai est qu'on pourrait aussi parler d'une "finalité sans volonté" lorsqu'on parle de l'ordonnancement de notre univers (de façon scientifique bien sûr), le meilleur des mondes possibles comme disait Leibniz ce qui lui a valu des flèches acérées de la part de Voltaire: le meilleur des mondes possibles ? Mon Dieu....Ca me semble être une opinion (la votre), la science même moderne avec toutes ses avancées ne répond selon moi au pourquoi du comment, il suffit de voir la biologie, où pour la plupart des phénomènes nous en avons une vision encore très parcellaire, ce qui fait que nous sommes encore très très loin du pourquoi, à peine dans le comment. Même en science hysique, malgré la sophistication des théories, la position commune et de dire, que cela ne fait que décrire et "n'explique" pas.
La question de la téléologie, une de celle qui reste ouverte... Et sans être pessimiste, qui le restera longtemps je crois.
Dernière modification par shub22 ; 21/01/2018 à 16h44.
“L'eau ferrugineuse, NON !”
Dernière modification par Merlin95 ; 21/01/2018 à 16h48.
Tant que l'on ne comprend pas les choses on peut le caractériser par ce qu'on veut "finalité sans volonté", ou "ignorance", à une époque, on voyait aussi dans le tonnerre une certaine finalité, c'était possible de le présenter ainsi, car on ne comprenait pas le phénomène.
Tout à fait exact. Rien à répondre à cela.
“L'eau ferrugineuse, NON !”
On voit bien, ce me semble, qu'on est pas sorti d'un dualisme problématique, même aporétique pour reprendre un terme de philo: celui de la définition de l'infini répartie en 2 catégories par Aristote , infini en puissance et infini en acte.
Le dilemme est le suivant pour moi:
1° la première définition, celle de l'infini en puissance annonce l'infini en mathématiques comme défini par une propriété géométrique, ensembliste, logique ou analytique bref appartenant aux mathématiques de par sa caractérisation.
2° La deuxième définition d'Aristote annonce l'infini en philosophie surtout en métaphysique: quelque chose que je peux nommer mais pas connaître. Aucun de mes sens ouïe, odorat, vue, toucher ne me permettra jamais empiriquement de connaître et reconnaître ce que je nomme infini. Il y a comme la reconnaissance que les outils sensoriels dont nous disposons ne nous permettent pas et ne nous permettront jamais de connaître l'infini, celui en acte. Nous n'aurons aucune représentation d'aucune sorte dans notre cerveau de ce qu'est ou pourrait être l'infini.
Conflit qui paraît insoluble car conflit binaire totalement tranché sans aucune possibilité de passerelle, entre science d'un côté et métaphysique voire religion de l'autre. Comme entre la multiplicité et l'Un, le même et l'autre: des dualités qui ne peuvent fusionner.
Soit on définit l'infini par ses propriétés dans une science et une seule (important!) les mathématiques, soit on dit que relativement à nos percepts et nos sens nous ne pouvons pas y avoir accès et que cet objet "l'infini" est de toute façon inconnaissable. En quelque sorte la seule propriété ou caractérisation de l'infini en acte c'est le fait qu'il soit inconnaissable. Point barre/
Je ne suis pas assez calé en math pour savoir et déterminer si toutes les définitions de l'infini mathématique se rejoignent et convergent en un seul point ou pas à part le fait qu'elles sont toutes définies par des propriétés, ou finalement si toutes ces définitions n'impliquent pas quelque part la multiplicité d'infinis possibles ce qui semble contradictoire avec la deuxième proposition qui n'évoque rien de tel: l'infini en acte c'est inconnaissable et ce qui constitue sa seule et unique propriété... Nous ne savons rien sur lui et nous ne saurons jamais rien! Donc il est unique.
Ce dilemme expliquerait peut-être les difficultés rencontrées au niveau des théorèmes comme l'hypothèse du continu de Cantor, savoir si une proposition relative à la cardinalité de 2 ensembles, N et R, et comportant 2 fois le terme infini (donc forcément relative à 2 infinis qui seraient différents) est vraie ou indécidable.
Il me semble même avec le peu de résidus de souvenirs de math que j'ai qu'il y a là un problème carrément épistémologique.
Dernière modification par shub22 ; 22/01/2018 à 03h02.
“L'eau ferrugineuse, NON !”
shub, vous avez peut-être des compétences sur Aristote et Platon, mais de grâce laissez les mathématiques aux mathématiciens, ou alors posez des questions, pas des affirmations.
Je suis Charlie.
J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse
J'avais bien entendu cette citation à l'esprit.
Mais je remarquais qu'il y avait une question préliminaire : parle-t-on de quelque-chose ?
Pour le formaliste radical, cette question n'a pas d'intérêt, et même pas de sens.
La position platonicienne radicale selon laquelle on parle de quelque chose de précis est devenue intenable.
Beaucoup de mathématicien ont le sentiment de parler de quelque chose (quelques choses? ) sans qu'il soit possible de préciser exactement quoi.
Salut tous le monde et aussi Anna E.
Tu as une vision élétiste des maths, et c'est dommage.
Pour ma part je pense que le principal obstacle pour comprendre les maths, c'est de croire quelles sont complexes, alors que non elles sont simples, et le plus profond des secrets est tellement simple (on parle en maths d'abstraction) qu'il est difficilement saisisable, cela semble pardoxale mais c'est vrai, cf mon exemple préfèré de l'associativité des opérations.
Cordialement.
Pour le formaliste pas radical (tendance Badiou) que je suis, cette question n'a pas beaucoup d'intérêt, et un sens à préciser (le "quelque chose" dont on parle, c'est nous, mais chut, il ne faut pas le dire, sinon, nous échouerions).
C'est marrant, il y a peu, sur FSG un platonicien radical affirmait le contraire (ou la même chose : que le formalisme est réfuté ) ; je reste donc sur ma position : les guerres de religion ne m'intéressent pas
Dernière modification par Médiat ; 22/01/2018 à 09h57.
Je suis Charlie.
J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse
Finalement la phrase de Michel Serres est vraie:
"Les mathématiques sont ouvertes à l'intérieur et fermées à l'extérieur"
Il est triste de constater que les mathématiques sont considérées par les ou des mathématiciens (certains comme vous) comme indiscutables et complètement fermées à ou sur l'extérieur. Le critère vrai ou faux, expert ou néophyte est un vrai hachoir: je n'ai jamais prétendu être fort en mathématiques mais je constate une fois de plus un certain esprit de fermeture dans les sciences exactes par rapport au débat avec des gens de l'extérieur ou qui n'ont évidemment pas des compétences d'expert comme vous. D'où vous parlez? Du poste d'un expert en math. D'où je parle? Du poste de quelqu'un qui par envie, vocation ou nécessité aimerait trouver un pont voire des ponts entre philosophie et sciences. La philo est en retard, très en retard par rapport aux sciences: une notation émanant de philosophes eux-mêmes qui sont ou peuvent être critiques, très critiques envers la philo. Ça fait partie du job de la philo, un regard critique voire très auto-critique envers la philo.
Les philosophes n'arrêtent pas de proclamer la mort de la philo (un thème qui revient tout le temps dans la philo), et elle renait de ses cendres à chaque fois tel le Phœnix: preuve qu'on ne peut pas s'en passer et que ce n'était pas une mort totale mais un simple passage à vide peut-être. Ou que c'est un problème systémique dans la philo: les interprétations divergent et sont multiples.
Or sur une question comme cela, particulièrement celle portant sur l'infini il est clair que les choses sont discutables, compliquées, générant des tas de questions et ramènent quelque part à une sorte de conflit originaire dans les sciences, c-a-d- le premier dilemme autour de la question de l'infini, celui d'infini en acte et en puissance d'Aristote. La question de l'entendement, terme philosophique très employé au XVIIème siècle et après... Comment entendez-vous l'infini ? La question est par avance révélée en math car la réponse serait: vous n'avez pas la formation, vous ne connaissez pas les débats actuels dans les maths autour de EF, Cantor, Peano et l'axiome du choix donc comment pouvons-nous discuter de manière profitable avec vous ? Pourtant c'est bien le même mot (ou le même signifiant) que ce soit en philo, religion, math ou cosmologie: l'infini. Personne n'est ou ne peut se prétendre possesseur d'un signifiant (comme on dit en linguistique) ou détenteur exclusif du sens d'un mot, à part la ou certaines religions bien sûr, .
La science est réservée aux experts: malheureusement ou pas il y a des questions auxquelles aucune science ne peut répondre pour le moment, aucune personne (à savoir si elles en seront capables un jour) et la question de l'infini (ou des infinis) en est une. Et une belle en plus !
Pendant un moment (un long moment) l'église revendiquait le droit à être la seule à pouvoir parler de l'infini car l'infini c'était Dieu soit un dogme (ou une position dogmatique) et des scientifiques ont eu quelques problèmes (même des sérieux pb dans l'histoire) à remettre en question ce droit régalien pour aboutir à une vision laïque de partage entre foi et science comme aujourd'hui. Il est triste de constater que certains scientifiques ont repris cette position de l'Eglise, non plus au nom de la foi (c'est fini ce truc là, on est dans la laïcité et le laïcisme) mais au nom d'une expertise que par ailleurs personne ne conteste.
Démarche impossible que la mienne et vouée par avance à l'échec si on dit ce que vous dites et si on prend cette attitude-là: laissez les maths aux mathématiciens. Laissez la discussion aux experts, et c'est une position hélas rencontrée souvent dans la science, pas par tout le monde pas par tous les scientifiques heureusement!
Cette position, c'est justement le contraire qui se passe dans la philo et la porte est ouverte -et tout le temps et à tout le monde- en philo: si vous voulez discuter de philo, des concepts, voire critiquer la philo ne vous gênez pas entrez ! Vous êtes les bienvenus.
Ça c'est ce que dira un philosophe, prof ou chercheur honnête dans cette branche bien sûr... il y a aussi des "experts“ en philo (ou qui s'auto-proclament tels, les fameux maitres à penser d'une certaine époque mais c'est fini cette période-là) qui considère qu'on n'entre pas comme cela: entrer où? Sur leur territoire bien sûr.
P.S. Votre site est fort bien, fort intéressant et on y trouve ce qu'on cherche (en tout cas ce que moi je cherche) soit la ou des connaissances. Maintenant c'est clair que si on n'est pas d'une formation spécialisée (en physique ou en math) on se sentira un peu dépassé par les réponses, on comprendra pas bien les choses qu'on vous explique mais c'est le jeu.
Dernière modification par shub22 ; 22/01/2018 à 10h24.
“L'eau ferrugineuse, NON !”
En mathématique aussi, la porte est ouverte vers l'extérieur.
Vous pouvez définir tout ce que vous voulez, mais il faut le faire.
Si vous employez un terme de mathématiques actuelles, il faut lui donner le sens standard, sinon, il faut le définir.
Moi ignare et moi pas comprendre langage avec «hasard», «réalité» et «existe».
Salut,
Shub. Tu n'aurais pas dû répondre ça à la remarque de Médiat. Il n'a pas dit ça parce qu'il considère que les mathématiques sont indiscutables et fermées à l'extérieur.
Il a dit ça parce que tu n'arrêtes pas de dire des choses qui sont fausses en mathématiques. Médiat a déjà rectifié plusieurs fois et je peux comprendre qu'il commence à se lasser et préfèrerait que tu fasses attention.
On n'est pas obligé d'être un spécialiste, particulièrement sur Futura. Mais quand on n'est pas un spécialiste, on évite les affirmations (ce que tu fais sans arrêt) et à la place on pose des questions.
Faire continuellement des affirmations fausses (au lieu de poser des questions), ça peut-être "sa manière à soi d'essayer d'apprendre" (on a déjà eut le cas) mais c'est prendre le risque de voir s'abattre un gros marteau vert (du genre prémodération). Situation désagréable pour tout le monde.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
OK.Salut,
Shub. Tu n'aurais pas dû répondre ça à la remarque de Médiat. Il n'a pas dit ça parce qu'il considère que les mathématiques sont indiscutables et fermées à l'extérieur.
Il a dit ça parce que tu n'arrêtes pas de dire des choses qui sont fausses en mathématiques. Médiat a déjà rectifié plusieurs fois et je peux comprendre qu'il commence à se lasser et préfèrerait que tu fasses attention.
On n'est pas obligé d'être un spécialiste, particulièrement sur Futura. Mais quand on n'est pas un spécialiste, on évite les affirmations (ce que tu fais sans arrêt) et à la place on pose des questions.
Faire continuellement des affirmations fausses (au lieu de poser des questions), ça peut-être "sa manière à soi d'essayer d'apprendre" (on a déjà eut le cas) mais c'est prendre le risque de voir s'abattre un gros marteau vert (du genre prémodération). Situation désagréable pour tout le monde.
Le fait de définir quelque chose qui est extrêmement compliqué à définir comme l'infini par les maths peut être une solution, voire LA solution. Mais si la ou les définitions qu'en donnent les mathématiciens (ou physiciens) semble incompréhensible ou susciter de telles questions chez d'autres non-spécialistes comme moi, c'est qu'il y a un problème à la base. A la limite on parle pas du tout de la même chose. C'est le même signifiant comme on dit en linguistique, "l'infini" mais le sens est pas du tout le même. Le sens de ce mot l'infini appartiendrait aux maths et aux maths seules ? Les maths auraient un copyright sur ce terme “l'infini" et des droits d'auteur? Soyons sérieux.
Lisez La Nouvelle Alliance de Isabelle Stengers, philosophe belge de renom et internationalement connue qui parle de la migration des concepts inter-sciences, en particulier des maths vers la sociologie comme le terme de complexité employé à la fois par scientifiques et les sociologues comme Edgar Morin quand ils veulent décrire quelque chose généralement d'ordre systémique.
L'infini en mathématique devrait s'appeler autrement pour bien montrer et dire qu'il ne s'agit pas, mais vraiment pas du tout de la même chose qu'ailleurs comme en philo!!! Si l'on dit "nous parlons de l'infini mais d'une façon et dans des termes que vous ne pouvez pas comprendre vous les non-matheux“ , il y a un problème: un vrai problème à la base. Un problème de terminologie...
Déjà qu'il y a 36 définitions de l'infini en philo alors... Il faudrait inventer un terme scientifique pour dire et préciser qu'on parle bien de l'infini DANS UN CADRE EPISTEMIQUE bien précis et totalement délimité, celui des maths. Ça pose un problème éthique quelque part: les maths et la physique se sont nourries pendant des siècles des débats sur la nature de l'infini ce qui les a amenés à concevoir et établir leur propre définition. Et l'inverse ne serait pas possible? On ne pourrait pas “profiter“ un peu des avancées en math pour revoir par exemple mais d'une façon philosophique le concept d'infini lequel remonte très loin dans le temps évidemment? Si vous alliez sur des forums philo vous verriez que les philosophes s'intéressent beaucoup aux sciences exactes et à leurs avancées: bien sûr ils ne peuvent pas parler d'égal à égal avec des matheux ou physiciens, c'est sûr!
C'est un problème connu: avec la spécialistation, on ne peut plus communiquer que par de la vulgarisation, ce que pas mal de scientifiques rechignent à faire mais le font quand même parfois.
Bon j'imagine que la vulgarisation en math c'est beaucoup plus difficile à faire que la vulgarisation en physique.
P.S. EN philo le concept de l'infini sent un peu la poussière c'est vrai!
Dernière modification par shub22 ; 22/01/2018 à 12h17.
“L'eau ferrugineuse, NON !”
Oui, nous sommes d'accord sur ce point, et va vous falloir y faire face !
Vous devriez lire les diverses interventions de karlp, et vous inspirer de son attitude.
Je suis Charlie.
J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse
Extrait de maths et tiques
Ma question est: est-ce ce qu'ils disent sur ce site dédié aux maths est vrai ou faux? C'est bien une question là ! Pas d'affirmation dorénavant sur les maths: ok j'ai compris.Plus tard l'allemand Kurt Gödel (1906 ; 1978) tentera de répondre à la grande interrogation de Cantor appelée le Paradoxe du continu. Est-il possible de concevoir un infini entre deux infinis d’ordre successif ? Existe-t-il par exemple un infini compris entre celui de IN et celui de IR ? Question délirante à laquelle Cantor ne trouva jamais de réponse. S'en suivit une grave dépression nerveuse qui le fit abandonner les mathématiques pour se consacrer à la théologie et la philosophie.
Finalement Gödel prouvera qu’on ne peut pas répondre à cette question puisque la proposition est aussi bien vraie que fausse. On dit qu’elle est indécidable !
Dernière modification par shub22 ; 22/01/2018 à 12h26.
“L'eau ferrugineuse, NON !”
L'extrait que vous donnez est faux, il a fallu l'apport de Cohen 30 ans après Gödel pour arriver à cette conclusion.
Sans compter que le vocabulaire est à faire hurler.
Je suis Charlie.
J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Je précise aussi que la dépression de Cantor n'a rien à voir avec HC, mais bien plus vraisemblablement avec la mort de son plus jeune fils (sans doute un peu avec ses différends avec Kronecker)
Je suis Charlie.
J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse
Vous vous rendez compte j'imagine de la difficulté ? Sur des sites de bonne présentation comme celui-là et dédié aux maths, ils racontent des choses fausses tant sur le plan mathématique que biographique.
Encore quand ce sont des sites de philo qui parlent de sciences, là on sait qu'ils peuvent faire des erreurs et ils en font! Ils se privent pas d'en faire même il faut reconnaître et quand ils parlent de math, c'est d'une grande imprécision: même moi j'ai pu m'en rendre compte!
J'ai constaté tout ça en recopiant une biographie de Gödel sur un site de philo et soumise sur ce site.
Donc pas étonnant que quelqu'un comme moi pour qui les souvenirs de maths remontent à des lustres en fasse!! C'est inévitable.
Je sais pas à quoi ça tient: j'ai l'impression qu'il y a moins de fake news sur des sites de physique que de math: et encore j'en sais rien. Quant à la vulgarisation en math n'en parlons pas. On peut faire de la vulgarisation en physique (et encore faut bien vérifier qui le fait ) mais sur les maths c'est carrément impossible.
Inenvisageable même...
“L'eau ferrugineuse, NON !”
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Même en physique c'est problématique et même en vérifiant qui le fait. On peut faire de la moins mauvaise vulgarisation, mais de la vulgarisation irréprochable c'est peine perdue.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Bonjour très cher Médiat
Voilà qui est très intéressant : AUCUN des ouvrages que j'ai pu lire sur la vie de Cantor ne fait mention de cette effroyable tragédie !
Elle suffirait en effet à expliquer son "effondrement" psychique.
Un seul des ouvrages en question l'associait à l'impossibilité de démontrer HC; mais celui ci ne me paraissait pas crédible.
Connaîtriez vous - cette question s'adresse aussi à Deedee - le titre d'un l'ouvrage ou la référence d'un texte qui en ferait mention ?
Dernière modification par karlp ; 22/01/2018 à 14h30.
Entre la vulgarisation pas très bien faite ou imprécise et les sites comme celui-là Math & Tiques qui racontent des choses carrément fausses (sans compter c'est vrai les sites de philo aussi!), on n'est pas très bien parti nous les non-spécialistes non ?
Donc finalement à part des sites comme ici, Futura, Wikipedia et tous les Wiki il faut être très méfiant. A moins que ce soient des sites officiels comme Office national de radiophysique, celui de l'ENS ou Polytechnique, l'Observatoire de Paris etc. où là on est quand même à peu près sûr que ce sera vrai.
“L'eau ferrugineuse, NON !”
Non. Je ne sais plus du tout où j'avais lu ça.
Hélas.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Bonjour très cher karlp
Je peux vous conseiller : http://www-history.mcs.st-andrews.ac...es/Cantor.html
Je suis Charlie.
J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse
Pour moi, c'est le contraire, pour une raison simple, en mathématique il y a toujours un moment où on demande une démonstration, ce qui clos le débat, soit parce que le "faker" n'en connaît pas, soit plusieurs intervenants mathématiciens relèvent les erreurs dans la démonstration (il y a plusieurs exemple sur FSG en mathématiques du supérieur).
Par contre il est vrai que sur les sites non scientifiques des hurluberlus se font mousser avec du vocabulaire qu'ils ne connaissent pas et ne comprennent pas, mais leurs lecteurs non plus.
Je suis Charlie.
J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse
J'avais en tête que Cantor souffrait en plus de la dépression, de traits psychotiques (proche de la folie dans les dernières années de sa vie), j'avais lu cela dans un livre sur Cantor, mais je ne retrouve plus lequel (peut-être INFINI ET INCONSCIENT. Essai sur Georg Cantor). Je me souviens aussi vaguement qu'il avait des problèmes avec son père.
Dernière modification par Merlin95 ; 22/01/2018 à 16h19.