C'est tres exactement le point crucial. Lorsque tu dois produire un texte dans une langue que tu "connais" mal, ou quand un enfant entend une phrase qu'il ne comprend pas (autre exemple donné par Mmy), on se retrouve "a peu pres" dans la position d'une machine (en general on a quand meme une comprehension partielle quand meme, que n'a pas du tout la machine). Du coup on emploiera des "truc" algorithmiqes ... avec les memes defauts.Envoyé par pi-r2
Ce n'est pas etonnant car apres tout, un etre humain PEUT faire ce que fait une machine : un traitement algorithmique utilisant des regles formelles. Il peut faire des additions, du tri, etc...
Ce qui n'est pas vrai, c'est l'inverse. La "perception du sens" est faite par un humain dans son langage maternel, et on n'a aucune idee d'un "algorithme formel" realisant ça.
Le probleme vient probablement du fait que le cerveau etant capable de jouer a la machine de Turing, on en déduit que C'EST une machine de Turing .
Contrairement a ce que tu dis, les programmes de traduction automatique ne "s'approchent pas petit à petit" de la traductoin humaine; le point de départ est totalement différent. On commence (facilement) par du mot à mot donnant une correspondance formelle a des milliers de mots, sans avoir aucune sémantique, et apres on corrige les defauts les plus apparents...en butant toujours sur ceux qui ne reposent que sur la sémantique, par principe absente (puisqu'elle repose de fait sur l'association de mots à des perceptions sensorielles réelles du monde, dont un programme de traduction est totalement dépourvu).
L'apprentissage humain est exactement à l'inverse : on commence tout de suite par la sémantique, sur quelques mots, qu'on enrichit ensuite petit a petit, sans jamais s'éloigner de la sémantique. Il ne te sert strictement a rien de savoir que "N'takul" en swahili se dit "Tchingtong" en chinois, tu l'oublieras aussitot.
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