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@ baptiste
Il faut évidemment faire la différence entre l'utilisation sans réserve de tous les moyens offerts par la science aux fins de la construction directe et aveugle d'une éthique dite scientifique, ce dont tu me sembles parler à juste titre en indiquant bien ce que cela comprend comme vices de pensée et d'action, et l'utilisation de la science aux fins d'information maximale sur l'humain, sur ses comportements, sur ses possibilités, sur ses limites, pour tenter de débusquer ce qu'il pourrait y avoir d'objectif dans ce que nous qualifions de subjectif.
Prenons en exemple le cas particulier de l'enfant qui est en train de se noyer non loin d'un adulte se trouvant par hasard à portée des cris de détresse poussés par l'enfant en danger. Je crois savoir que ce cas a été étudié scientifiquement (il faudrait que je remette la main sur l'étude). Cette étude révèle que l'adulte ne pourra pas s'empêcher de se jetter à l'eau pour sauver l'enfant, même s'il ne le connaît pas, et même s'il ne sait pas nager et risque donc ce faisant de se noyer lui aussi. Il s'agit évidement comme souvent en science d'une très forte probabilité et non d'une vérité absolue. Ne pourrait-on pas à partir de ce cas particulier énoncer une règle d'éthique qui ne devrait rien à quelque idéologie que ce soit ?
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