L'eugénisme.
Que peut-on en dire de bon ou de mauvais ?
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L'eugénisme.
Que peut-on en dire de bon ou de mauvais ?
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Il y a déjà une discussion sur le sujet et elle est référencée dans le post-it de ce forum.
Pourquoi simplement poser une question et ne pas tenter toi-même d'y répondre ?
À quel endroit se trouve le post-it en question ?
Parce que je me suis déjà répondu à cette question. C’est l’avis des autres qui m’intéresse ...
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Héhé, ça veut dire quoi Eugénisme ?
Oups, pardon, j'ai failli oublier !
Bonjours tous le monde !
Fais une recherche sur le net !
Pas bete !
Si l’on en croit le dictionnaire, l’eugénisme est la « science qui étudie et met en œuvre les moyens d'améliorer l'espèce humaine ».
Comme le signale Rammstein43, ce n’est certes pas bête de faire une recherche sur le net, suivant le conseil de Benjy_star, mais ce qui n’est pas bête n’est pas forcément ce qu’il y a de plus intelligent... Le livre me paraît l’emporter largement sur le net dans le domaine de la bioéthique.
Le problème, c’est que l’édition française me paraît être à la traîne de l’édition anglo-saxonne. Il est donc fortement conseillé de maîtriser l’anglais pour s’y reconnaître...
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Il y a eugénisme et eugénisme.
Celui qui est pratiqué en labo pour améliorer la "race" humaine comme on cherche à le faire pour du bétail,ou celui qu'évoque l'hitlérisme, est condamnable.
Mais le souci que peut avoir un couple de ne pas engendrer des enfants plus ou moins tarés en raison d'antécédents familiaux, il est à encourager.
Problème: Jusqu'où peut-on ou doit-on remonter dans la généalogie des futurs conjoints pour rechercher d'éventuelles contre-indications ?
Autrefois, le loi exigeait un certificat prénuptial dans lequel on s'interrogeait notamment sur le facteur rH; maintenant, je crois que c'est passé de mode. Pourtant, il me semble qu'on pratique de nos jours la politique de l'autruche, car on connait bien d'autres façons d'établir un pronostic.
Il me semble immoral d'engendrer un enfant quand la probabilité qu'il ne soit pas "bien" est faible.
Bonjour,Il me semble immoral d'engendrer un enfant quand la probabilité qu'il ne soit pas "bien" est faible.
Tu veux dire qu'il est immoral de faire des enfants?
K
Nomina si nescis, perit et cognito rerum.
Je décèle dans votre propos un soucis de délimiter le champ du déploiement d’une éthique liée à l’eugénisme et il existe en effet à mon avis deux limites extrêmes à ce champ.Il y a eugénisme et eugénisme.
Celui qui est pratiqué en labo pour améliorer la "race" humaine comme on cherche à le faire pour du bétail,ou celui qu'évoque l'hitlérisme, est condamnable.
Mais le souci que peut avoir un couple de ne pas engendrer des enfants plus ou moins tarés en raison d'antécédents familiaux, il est à encourager.
Problème: Jusqu'où peut-on ou doit-on remonter dans la généalogie des futurs conjoints pour rechercher d'éventuelles contre-indications ?
Autrefois, le loi exigeait un certificat prénuptial dans lequel on s'interrogeait notamment sur le facteur rH; maintenant, je crois que c'est passé de mode. Pourtant, il me semble qu'on pratique de nos jours la politique de l'autruche, car on connait bien d'autres façons d'établir un pronostic.
Il me semble immoral d'engendrer un enfant quand la probabilité qu'il ne soit pas "bien" est faible.
1) La limite indiquée par la nazisme (tout dans l’eugénisme est bon).
2) La limite indiquée par le catholicisme (tout dans l’eugénisme est mauvais).
Entre les deux existent à mon avis les raisons d’une profonde réflexion.
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Je crois que nous abordons l'un des coeurs du sujet, qui porte en effet sur la morale et donc sur la tentative - au demeurant plusieurs fois millénaire - d'une définition du bien et du mal, ou de ce qui est bon ou mauvais ...
Les techniques génétiques mises en oeuvre actuellement nous forcent à explorer en éthique des domaines jusque-là inconnus.
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Il est immoral de concevoir un enfant quand le risque est grand qu'il soit "mal fait".
Je connais une femme qui a une paralysie évolutive ( je ne me rappelle plus le nom de cette maladie héréditaire pourtant bien connue)
Elle a eu un enfant; il a cette maladie.
Elle va en avoir un second.
Pas de commentaires ?
Gardelal, tu avais écrit l'inverse de ce que tu voulais dire
K
Nomina si nescis, perit et cognito rerum.
Mais c'est ignoble !! bon on a pas notre mot à dire, peu etre que c est son droit, nan ? en fait elle se reproduit de maniere "normale" donc rien de "mal" là dedan, ça reste moche pour les enfants .. qui nous dit qu eux arriveront à avoir une belle vie, un compagnon etc. .. je doutes que tous les handicapé" quel que soit le handicap parviennent à se reproduire, c est d ailleur une forme de seléction naturelle, cette femme est une exeption, mais c est pas grave, les 3/4 des enfants sont nés de parents "normaux " plus ou moin.
Et c est quoi le "plus grave", naitre de parents alcoolique ou d une mere atteinte d une maladie éréditaire ?
Les 2 sont dans l'érreure celon moi.
Tu exprimes ton point de vue (que je partage, d'ailleurs). Mais ce n'est pas dans la morale "commune". Ca viendra peut-être un jour, mais pour le moment ce n'est pas cela qu'on voit tant dans les lois au sens large, dans la morale portée par les religions, dans la morale portée par les médias, par les techniques médicales de PMA, etc.
La déclaration des droits de l'homme dit
l'homme et la femme, sans aucune restriction quant à la race, la nationalité ou la religion, ont le droit de se marier et de fonder une famille
Difficile de ne pas interpréter "fonder une famille" comme "avoir des enfants", non? Sans aucune restriction, il y a écrit, même si c'est qualifié derrière, difficile de ne pas interpréter cela dans un sens plus général.
La réponse qu'attendent les gens n'est pas celle que tu proposes, d'une moralisation du choix d'avoir un enfant ou non. Ils attendent que la solidarité (via les allocations familiales, l'école gratuite, les aides en tout genre) les aident à élever leurs enfants malgré leurs limitations, que la médecine (remboursé par la sécu) fasse des progrès pour éliminer les risques de "mal faits" génétiquement, que la médecine (refrain sur la sécu) fasse des progrès pour corriger tel ou tel "défaut" apparu ensuite, etc.
La "morale" courante c'est plutôt "c'est immoral que le reste de la société n'aide pas au maximum pour que chacun puisse avoir des enfants comme il veut, quand il veut."
Cordialement,
Bonjour,
Il ne me semble pas que la myopathie soit une maladie dominante... donc pas certain que le gosse soit atteint... si c'est une myopathie dont le gène est connu, il peut y avoir tri d'embryon.
Après on peut s'interroger sur le fait d'être en mauvaise santé et vouloir un enfant... ceci dit si c'est une myopathie à évolution lente, et que la personne a apparemment le temps d'élever l'enfant jusqu'à un âge raisonnable, et qu'il y a un conjoint solide, que si la mère meurt l'enfant ne reste ps seul... il faut voir: difficile de dire à l'avance si l'enfant sera malheureux.
K
Nomina si nescis, perit et cognito rerum.
Tout à fait, et j'aimerais ajouter qu'il ne faut pas négliger un point très important:Il ne me semble pas que la myopathie soit une maladie dominante... donc pas certain que le gosse soit atteint... si c'est une myopathie dont le gène est connu, il peut y avoir tri d'embryon.
Après on peut s'interroger sur le fait d'être en mauvaise santé et vouloir un enfant... ceci dit si c'est une myopathie à évolution lente, et que la personne a apparemment le temps d'élever l'enfant jusqu'à un âge raisonnable, et qu'il y a un conjoint solide, que si la mère meurt l'enfant ne reste ps seul... il faut voir: difficile de dire à l'avance si l'enfant sera malheureux.
La femme en question est-elle heureuse de sa vie ? Si c'est le cas, celà signifie que ces enfants, malades ou pas, pourront avoir la même chance.
Si cette femme juge que malgré sa maladie, elle a été heureuse pourquoi devrait-elle éviter d'avoir des enfants qui pourront être au moins aussi heureux qu'elle ?
Si elle n'a pas été heureuse, effectivement le choix d'avoir un enfant peut être plus discutable. Mais au final, ça reste son choix.
C'est un bon argument.
Mais appliqué à d'autres domaines, cet argument serait considéré comme totalement inacceptable. Par exemple, (je parle au putatif, ce n'est pas le cas) j'ai trois voitures dont un 4x4, une piscine chauffée l'hiver, je suis très heureux, pourquoi devrait-je éviter que mes enfants aient la même chose et soient aussi heureux que moi?
En d'autres termes, le raisonnement que tu proposes est entièrement égoïste. Il ne prend en compte que le point de vue de la femme (elle veut un enfant) et de l'enfant (il sera heureux). Tout le reste disparaît.
Mais avoir un enfant n'engage pas que soi-même ou même l'enfant. Il engage la société, qui va participer à son éducation et qui va participer (ici potentiellement fortement!) au soutien médical de l'enfant et à son soutien tout court si dans le pire cas l'adulte qu'il sera ne peut pas être un membre actif de la société. Ce soutien apporté par la société serait dirigé ailleurs si l'enfant n'est pas. Et, comme par hypothèse l'enfant pourrait être malade, il diminuera statistiquement le soutien moyen que la société offre aux autres jeunes, la possibilité totale de soutien étant limitée. S'il est malade ou handicapé, cet enfant prendra, sans qu'il l'ai demandé d'ailleurs ni qu'on puisse lui reprocher, aux autres.
On ne choisit pas seulement d'avoir un enfant pour soi, ni même pour lui-même. On l'impose aussi à la société (et dans certains cas la société commence à ses frères et soeurs...), et cette dimension du problème doit intervenir d'une manière ou d'une autre dans le choix.
Cordialement,
Trouverais-tu normal que quelqu'un t'en empèche ? Moi pas.
Par contre, il est normal qu'on essaye de t'en dissuader (taxes, éducation, explications du réchauffement), exactement comme ça a du se passer pour cette femme.
Des gens lui ont expliqué les risques et conséquences, elle a choisi (peut-être mal, mais ce n'est pas à nous de le dire)
Une société ne laissant pas le choix à ses citoyens ne serait pas une société révée... Education, c'est la seule solution pour que les gens puissent faire des choix éclairés.En d'autres termes, le raisonnement que tu proposes est entièrement égoïste. Il ne prend en compte que le point de vue de la femme (elle veut un enfant) et de l'enfant (il sera heureux). Tout le reste disparaît.
Faire du ski aussi (paralysie, avalanche), faire une ballade en forêt (perdu, nécessité de recherches), conduire sous la pluie (accident corporel)... Tout acte engage la société, voulons nous vraiment que la société décide tout à notre place, juste parce que ça l'engage ?Mais avoir un enfant n'engage pas que soi-même ou même l'enfant. Il engage la société
Elle intervient dans les conseils donnés à la personne qui choisi. C'est suffisant selon moi.cette dimension du problème doit intervenir d'une manière ou d'une autre dans le choix.
Empêcher ou dissuader est sensiblement la même chose. On parle de mécanismes qui permettent à la société d'infléchir les choix individuels dans le sens des intérêts de la société. La différence est une question de moyens (force ou appel à la responsabilité, au "sens moral"), pas une question de fins.
Si tu trouve normal de tenter de dissuader, alors tu es d'accord sur les fins; ton "moi pas" est alors juste le reflet de ton sentiment sur l'usage de la force légale, sur les moyens à employer.
Tout à fait d'accord. Mais force est de constater que la société actuelle n'est pas une "société rêvée" et qu'on observe un dosage subtil entre loi (usage potentiel de la force) et morale (respect des intérêts du groupe obtenu par l'éducation -et aussi les louanges ou la culpabilisation, la dignité ou l'ostracisme, l'honneur et le déshonneur, et autres outils de manipulation liés à la morale-).Une société ne laissant pas le choix à ses citoyens ne serait pas une société révée... Education, c'est la seule solution pour que les gens puissent faire des choix éclairés.
La question est surtout si on accepte que la société ait des buts, des fins, qui entrent potentiellement en conflit avec les buts, les fins (les envies...) individuelles.Faire du ski aussi (paralysie, avalanche), faire une ballade en forêt (perdu, nécessité de recherches), conduire sous la pluie (accident corporel)... Tout acte engage la société, voulons nous vraiment que la société décide tout à notre place, juste parce que ça l'engage ?
Pour les activités dont tu parles, une grande partie des inconvénients sont payés par les utilisateurs eux-mêmes (assurances, pour le ski en station, pour la conduite). Pas tout il est vrai.
Question brutale: est-ce normal que je paye, via mes cotisations sociales, via les impôts, parce que quelqu'un veut avoir un enfant qui risque d'être malade ou handicappé?
Cela peut s'interpréter comme une préférence pour le mode moral par rapport au mode légal quand à l'influence de la société a sur les individus, tout en étant un agrément de la position qui veut qu'avoir un enfant dans ces conditions n'est acceptable du point de vue de la société. C'est une interprétation de ta réponse de ta part, cherchant à pallier l'absence de distinction entre moyens et fins.Elle intervient dans les conseils donnés à la personne qui choisi. C'est suffisant selon moi.
Cordialement,
L'un oblige l'autre laisse le choix. L'un fait confiance, l'autre impose. Comment peux-tu dire que c'est "sensiblement la même chose" ?
C'est en partie vrai.Si tu trouve normal de tenter de dissuader, alors tu es d'accord sur les fins;
J'ai un autre but: celui de n'utiliser que des moyens garantissant la liberté d'autrui dans l'accomplissement de mes buts.
Se concentrer uniquement sur le but, c'est occulter une partie du problème (en particulier, le fait que l'on parle d'humains et pas de machines ou de "sims" dans le jeu du même nom)
Notre société a une constitution parlant d'égalité et de liberté. Cette constitution doit être respectée dans les fins et dans les moyens.La question est surtout si on accepte que la société ait des buts, des fins, qui entrent potentiellement en conflit avec les buts, les fins (les envies...) individuelles.
Réponse brutale: Oui car tous les enfants ont un risque (variable) d'être malade ou handicapé. Aucune raison de défavoriser l'un au profit de l'autre.Question brutale: est-ce normal que je paye, via mes cotisations sociales, via les impôts, parce que quelqu'un veut avoir un enfant qui risque d'être malade ou handicappé?
Pour finir, je me répète: Se focaliser sur le but quand on parle d'humains, c'est nier leur dimension humaine et leur capacité de choix. Dans ce genre de situation, les moyens sont aussi importants que le but (sauf si tu es prêt à laisser "la société" décider de tout à ta place)
Bonjour,Question brutale: est-ce normal que je paye, via mes cotisations sociales, via les impôts, parce que quelqu'un veut avoir un enfant qui risque d'être malade ou handicappé?
Le problème avec ce genre de raisonnement est qu'on peut aller dans un cynisme très poussé...
Est-il normal de laisser les pauvres avoir des enfants? Ils ont moins de moyens donc leur assurent des conditions moins bonnes pour leur avenir, l'état leur donne de l'argent, et de plus l'environnement socio-culturel est généralement moins bon que chez les riches... sans compter la différence au niveau de la santé, etc...
(enfin on peut toujours considérer qu'il est important dans une société d'avoir des pauvres car ils feront les sales boulots, mais là on abandonne l'idée d'égalité des chances...).
Est-il normal que je paye pour celui qui s'alimente mal? Pour celui qui reste célibataire? (je rappelle que les célibataires ont un risque de mortalité plus élevé ).
Et celui qui a fait une tentative de suicide, la société doit-elle le prendre en charge? Si il a tenté de se suicider sous un train, doit-on lui faire payer les dégâts?
Bref, on commence à mélanger pas mal de plans qu'il faut bien distinguer:
- quel niveau de solidarité la société doit-elle assurer, et cette solidarité doit-elle être modulée par rapport aux choix et risques pris par les individus?
- quel est l'avenir acceptable pour un enfant, et dans quel mesure les parents ont-ils le droit de choisir un risque pour un futur enfant?
K
Nomina si nescis, perit et cognito rerum.
Oula je passe par là par hasard..Bonjour,
Le problème avec ce genre de raisonnement est qu'on peut aller dans un cynisme très poussé...
Est-il normal de laisser les pauvres avoir des enfants? Ils ont moins de moyens donc leur assurent des conditions moins bonnes pour leur avenir, l'état leur donne de l'argent, et de plus l'environnement socio-culturel est généralement moins bon que chez les riches... sans compter la différence au niveau de la santé, etc...
(enfin on peut toujours considérer qu'il est important dans une société d'avoir des pauvres car ils feront les sales boulots, mais là on abandonne l'idée d'égalité des chances...).
Est-il normal que je paye pour celui qui s'alimente mal? Pour celui qui reste célibataire? (je rappelle que les célibataires ont un risque de mortalité plus élevé ).
Et celui qui a fait une tentative de suicide, la société doit-elle le prendre en charge? Si il a tenté de se suicider sous un train, doit-on lui faire payer les dégâts?
Bref, on commence à mélanger pas mal de plans qu'il faut bien distinguer:
- quel niveau de solidarité la société doit-elle assurer, et cette solidarité doit-elle être modulée par rapport aux choix et risques pris par les individus?
- quel est l'avenir acceptable pour un enfant, et dans quel mesure les parents ont-ils le droit de choisir un risque pour un futur enfant?
K
concernant l'eugénisme : à partir du moment ou on va pouvoir le faire, si on le fait, on aurait intérêt à le faire bien.. maintenant d'un point de vue globale, je suis plutot pour, car c'est un progrès potentielle.. c'est finalement comme tout les endroits ou on a jamais été : il comporte des risques et des potentialités d'améliorations.. l'évolution darwinienne elle-même semble avoir été conçu pour faire évoluer les individu vers leur plus grande capacité de survie (aveuglément certes, quoi que.. ça m'étonnerait pas qu'une part de nos gènes servent à restreindre les croisements possibles, vu que ce serait mieux.. ).
Mon référentiel moral, et la qualité de vie humaine, c'est à dire l'accession aux plaisir dans un premier temps (définit concrètement comme une fonction biologique), la liberté, le tout dans le cadre stricte de la préservation de l'espèce (ce qui exclu les plaisirs artificielles et autre joyeuseté inutile),
c'est à dire la continuité de la branche familiale qu'est l'espèce humaine le plus longtemps possibles face au reste de l'univers...
A court terme, c'est donc d'abord la moyenne globale du bonheur des humains (la moyenne et non la somme, car un jour nous serons sans doute obligé de limité les naissances pour que les individus vivent mieux, comme ça s'est fait dans de nombreux endroits, néanmoins le nombre est un avantage en terme de préservation de l'espèce).
Pour kinette, je pense que c'est normale d'aider les pauvres..(par contre il faut expliquer au pays en voie de développement qu'il vaut mieux (parce que c'est leur intêret concrêt et économique) faire moins d'enfant plus richement éduqué)
Parce qu'un humain, même pauvre et célibataire, c'est quand même un investissement considérale en terme d'énergie et d'ingénieurie génétique, le résultat autant que les autres de millions d'années d'évolution dans des conditions diverses et spécifique qui pourront toujours ressurgir, une histoire personnel, donc une somme de connaissance, une interprétation et un point de vue unique sur la réalité, etc..
Les différences de valeur apparente entre les gens, sont vraiement pichenette comparé à leur valeur absolue (même si le systéme est farouchement séléctif). Et grâce à l'eugénisme justement, on va pouvoir mieux gérer l'évolution de l'espèce.. le temps finalement, c'est quand l'organisation remplace la concurrence.. du coup quand on peut, on a interêt à capitaliser pour redéfinir..
C'est assez loin d'être vrai. Il y a peut-être une partie des couts proximaux qui sont pris en charge pas les assurances, etc. Mais pas tout. Une personne qui a un accident de la route, ça a un bon nombre d'implications qui chacune ont un cout (plus ou moins proximal) pour la société. Un accident de voiture, ce sont des dégâts matériels pour les personnes impliquées (une voiture, un poteau) qui sont plus ou moins bien pris en charge par les assurances, des dégâts humains dont une partie seulement sera prise en charge. Ce sont aussi des personnes que l'on mobilise, des gendarmes ou policiers, des pompiers, etc. Tout cela à un cout.Pour les activités dont tu parles, une grande partie des inconvénients sont payés par les utilisateurs eux-mêmes (assurances, pour le ski en station, pour la conduite). Pas tout il est vrai.
Un jeune de 25 ans qui se tue ou qui se blesse gravement en rentrant de boite un dimanche à 4 heures du matin. Cette personne qui disparait, c'est un actif en moins, une cotisation en moins pour les assurances sociales et les retraites, 1 personne de moins qui consomme, et participe à la croissance.
Maintenant, faisons la comparaison du cout des personnes qui malgré une maladie génétique ont des enfants et de celui des accidents de voitures mortels ou invalidants. Et encore, je ne parle que des accidents de la route, c'est-à-dire d'une disparition brutale de la personne. Le cout d'un fumeur qui meurt du tabac (à peu près 1/2 si on en croit la télé) est encore plus important. Un cancer à 45 ans, ça veut dire 20 ans d'activité professionnelle, de cotisation de consommation, etc. qui partent en fumée. Mais ça veut dire aussi des examens médicaux couteux, une prise en charge hospitalière, etc.
Tout à un cout ! Et celui du tabac ou des accidents de la route est bien plus grand que celui d'une personne atteinte de handicap qui veut vivre sa vie "normalement". La preuve ? Constatez combien l'état investit dans la lutte anti-tabac, ou dans la sécurité routière. Personnellement, je n'ai encore jamais vu ni entendu de campagne de prévention contre la reproduction des myopathes.
Je pense qu'il y a plus révoltant qu'une personne qui essaye de vivre une vie normale malgré un handicap. Et je préfère une société qui aide les plus nécessiteux, plutôt qu'une société qui les laisse mourir.