Mais moi je reviens au cas du viol : pour toi faut-il autoriser l'IVG dans ce cas ?D'où la nécessité de se placer avant.
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Mais moi je reviens au cas du viol : pour toi faut-il autoriser l'IVG dans ce cas ?D'où la nécessité de se placer avant.
Bonjour,
je me permets d'intervenir, car certains propos tenus sur ce fil me semblent assez consternants.
Pour m'être assez longuement renseignée sur ce point, je peux dire que la vie de la fillette ne m'a à aucun moment semblé passée au second plan.
Au contraire, c'est bien pour pouvoir lui faire partager leur vie, et permettre un maximum d'interactivité que les parents ont pris leur décision.
Porter plusieurs fois par jour quinze kilos c'est plus simple que soixante (pour ne citer que cet argument).
Pour moi, le terme de "dérive" n'est pas justifié.
Je ne comprend pas très bien : considères-tu qu'avorter est un acte dégradant ?
Heureusement que les médecins qui accompagnent les femmes souhaitant avorter n'ont pas le même avis...
Porter un enfant est un choix personnel, et personne ne devrait être obligé de le faire.
Certaines personnes ne sont simplement pas prêtes à accepter un enfant dans leur vie, quelle que soit la façon dont il ait été conçu (viol ou rapport sexuel consenti avec amour envers un partenaire stable).
Sachant qu'aucune contraception ne peut garantir 100% de protection, que faire?
Quant à la remarque précédente qui avait été faite sur le stérilet (à éviter car n'empêche pas la fécondation) je la trouve simplement ridicule.
Un moyen de contraception se choisit en fonction de son efficacité, et d'un principe de "moindre inconvénient" (car il y en a toujours).
La pillule, traitement hormonal, n'est pas anodine physiquement, ni médicalement permise à tout le monde, sans parler des contraintes et risques d'oubli.
Culpabiliser les femmes qui portent (ou ont porté) un stérilet est simplement affligeant.
J'ai vu que tu étais en première année de médecine. J'espère sincèrement que si tu parviens au terme de tes études (je te le souhaite), tu ne donneras pas ce genre d'argument à tes patientes.
PS: Personnellement, je connais des femmes qui ont bien vécu leur avortement, je pense notamment à des jeunes femmes ayant des craintes de stérilité (par exemple ayant des membres de leur famille souffrant de stérilité) : même si avorter n'est jamais une réjouissance (physiquement et moralement), savoir qu'elles allaient pouvoir, quand elles seraient prêtes, porter un enfant, a changé leur vie, en lui donnant un sens nouveau.
L'avortement, qui n'est jamais anodin, peut donc être vécu de multiples façon, selon le contexte qui l'entoure. Le rôle des médecins et psychologues est essentiel pour cela.
L'éthique de l'avortement englobe aussi cet aspect : pas seulement la question "à partir de quel stade embryonnaire etc...?" mais aussi "Une fois la décision prise, quelle attitude doivent prendre les médecins?"
salut
Le cas US que vous évoquez est un cas évident d'eugénisme, mais outre le fait que c'est un cas US, la question qu'il pose n'est pas de même nature que celle de l'avortement.
La "loi Weil" modifiée autorise l'avortement ("quand la femme enceinte estime être en danger" donc quand même il faut une "justification", si maléable que soit cette "justification" hum hum : http://www.sante.gouv.fr/htm/dossier...acep_ivg51.htm ) avant 12 semaines de grossesse, mais elle ne dit rien sur ce qu'on peut/doit faire des embryons supprimés ... > la question de la manipulation des embryons (cellules souches etc.) c'est un autre problème que celui de l'avortement ...
La question de la légalisation de l'avortement est somme toute assez éloignée de celle de l'eugénisme et des manipulations génétiques ... Quoique si on limite à 12 sem c'est aussi parce qu'au-delà de 12 sem cela n'apporterait rien de plus pour déceler des tares génétiques graves de nature à conditionner le choix des parents ...> on rejoint l'eugénislme, tout se tient là-dedans.
Aucun rapport avec l'eugénisme.
La gamine ne peut, de toute façon, pas se déplacer ni rien faire d'elle-même. Je vois mal comment elle aurait pu avoir une descendance !
Gardons les mots forts comme "eugénisme" pour les utiliser plus judicieusement...
En effet l'eugénisme c'est la "volonté" de modifier l'espèce humaine :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Eug%C3%A9nisme
Cela dit, il y a une espèce d'eugénisme "naturel" dès lors qu'on ne permet plus à des embryons jugés indésirables d'arriver à terme, le plus souvent pour de simples motifs de convenance personnelle.
A partir du moment où on autorise l'avortement, sur le seul motif du sentiment de la mère d'être en danger, c'est la porte ouverte à toutes les dérives eugéniques ...
Il est vrai aussi qu'il y a sans doute un effet "loi des grands nombres" qui fait que, tôt ou tard, la Nature évolue toujours comme elle le doit ...
Je ne vois aucun rapport avec l'eugénisme.En effet l'eugénisme c'est la "volonté" de modifier l'espèce humaine :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Eug%C3%A9nisme
Cela dit, il y a une espèce d'eugénisme "naturel" dès lors qu'on ne permet plus à des embryons jugés indésirables d'arriver à terme, le plus souvent pour de simples motifs de convenance personnelle.
Quand une femme se retrouve enceinte sans le désirer, il n'est même pas question de lui demander si elle se sent en danger ou pas.
Elle ne désire pas d'enfant, elle a le droit d'avorter, point (c'est comme ça que ça se passe en pratique : on ne demande pas de motifs).
Une femme a aussi le droit de ne pas concevoir (si si, je vous assure, ça existe) : est-ce que vous penser que ne pas vouloir d'enfant, c'est aussi de l'eugénisme?
Vu vos propos, on pourrait le penser.
On parle ici beaucoup de "droit des embryons", voire de "droit d'une cellule", mais pas beaucoup du droit des femmes à disposer de leur corps comme elles l'entendent, je touve.
Ce genre de réflexion, c'est vraiment du grand n'importe quoi.
Bientôt, choisir le père de son enfant (autrement qu'en pointant au hasard le doigt sur un annuaire mondial) va devenir de l'eugénisme.
Rappel : l'eugénisme suppose un tri d'individus sur des caractères génétiques précis, et l'élimination volontaire (c'est à dire décidée par une autorité) d'individus du pool de reproducteurs, en vue d'une élimination de certains allèles d'une population.
Une femme qui décide d'avorter ne le fait pas pour "éliminer des allèles d'une population".
[hors sujet]
D'ailleurs, j'y pense : ça ne vous effraie pas, vous, le nombre astronomique de pauvre spermatozoïdes gâchés en permanence? Et le tri que subissent les spermatos dans les voies génitales féminines, vous pensez aussi que c'est de l'eugénisme?[/hors sujet]
La loi demande un mini mini motif, mais dans la pratique on s'en tape, c'est entendu.
Tout se passe comme si le legislateur avait résolu de se laver les mains de cette bien poisseuse affaire, un peu comme Pilate Ponce en son temps. En renvoyant les gens à leur conscience, cela lui évite d'avoir à prendre franchement position pour ou contre l'élimination des embryons non désirés de moins de 12 semaines.
Dans tous les cas, la pratique eugéniste doit être portée par une décision collective, c'est l'Humanité toute entière qui est concernée :
« Ce n'est pas dans des laboratoires ni des chaires que doivent sortir les décisions que réclament les eugénistes. Si elles doivent entrer en vigueur, elles émaneront de la conscience collective de cette vaste âme diffuse à laquelle chacun de nous participe » (J.Rostand, de l'article de Wikipédia).
Alors si tu es d'accord pour dire que l'eugénisme n'a rien à voir avec le droit à l'avortement, pourquoi reviens-tu sans cesse sur ce terme!?Envoyé par TitanicDans tous les cas, la pratique eugéniste doit être portée par une décision collective, c'est l'Humanité toute entière qui est concernée
J'aimerais qu'on arrête d'invoquer l'eugénisme qui n'a vraiment rien à faire dans ce débat.
Je suis d'accord avec certains sur le fait qu'il se dit tout et n'importe quoi dans ce fil!
Enfin quelques précisions:
- En france, le législateur a tranché en faveur du droit à l'avortement avant 12 semaines. Il ne se lave pas les mains de quelque affaire que ce soit.
- Ce n'est pas un problème de libre-arbitre si l'on fixe le terme à 12 semaines. Il n'y a aucune justification apparemment au niveau médical des 12 semaines en France (21 au Pays-Bas), c'est uniquement politique (dixit wikipédia), afin de s'aligner sur les termes européens, dixit le ministère de la santé.
Enfin l'avortement n'est pas justifié en France par un état de souffrance ou de danger de la mère, mais de détresse ce qui est bien différent.
Bonjour
Si on détecte une anomalie génétique grave dans les 12 semaines de grossesse, le legislateur ne porte aucun jugement de valeur sur ce fait médical, il ne prend pas partie si peu que ce soit pour ou contre l'élimination de l'embryon, il laisse le choix aux parents. Après 12 semaines fini tout ça, l'embryon appartient à la société (une récente affaire de bébés congelés peut en témoigner) avec des droits (et des devoirs, dont pour l'embryon celui de naître) imprescriptibles.
Voilà ce que je voulais dire par "s'en lave les mains" ...
Même sans anomalie grave, le choix est laissé aux parents.
(s'ils estiment êtr en "état de détresse", comme l'a fait remarquer Clémentine, ce qui commence à partir du moment où ils se rendent compte qu'ils ne désirent pas d'enfant)
On le traîne devant les tribunaux si il meurt avant de naître?
(il ne me semble pas que la décision de naître vienne du foetus... mais plutôt de l'organisme de la mère. En outre, un devoir n'implique-t-il pas une part de responsabilité?)
Ok :
PS : Au moment de la naissance, on ne parle plus d'embryon, mais de foetus...
L'interruption MEDICALE de grossesse est possible à tout moment de la grossesse. Donc l'anomalie génétique peut justifier une avortement thérapeutique, après les 12 semaines. Si l'enfant à naître n'est pas viable, ou pas dans des conditions de vie décentes, l'IMG est possible.
Ensuite, tu ne peux pas comparer le cas d'embryons issus de fécondations in-vitro et non-implantés et le cas d'une grossesse non-désirée.
Il y a effectivement un potentiel humain au bout du développement de l'embryon, et il est nécessaire de légiférer.
Mais les situations sont complètement différentes! Dans le second cas, il y a une personne, déjà présente, déjà vivante, qui ne désire pas avoir d'enfant au moment donné. Il faut compter aussi que selon le nombre de semaines de grossesse, l'avortement ne se fait pas de la même façon, et pas aussi facilement... il faut donc un terme, également pour faciliter l'intervention médicale elle-même et les séquelles psychologiques liées à l'intervention.
Dans le 1er cas, il s'agit uniquement de savoir de ce qu'on peut/doit faire d'embryons...
Je suis partant pour le cas par cas. Pour un viol, oui, je pense que ça se justifie car on est dans une situation de détresse psychologique profonde qui peut mettre en danger l’enfant. En fait, peut être faudrait il penser à la notion d’avortement d’exception tout comme le CCNE à proposé la notion d’euthanasie d’exception.Mais moi je reviens au cas du viol : pour toi faut-il autoriser l'IVG dans ce cas ?
Pour être franc, je n’ai pas vraiment étudié le cas donc je ne peux pas débattre. Ce que je peux dire c’est que cette histoire a fait couler beaucoup d’encre…Pour m'être assez longuement renseignée sur ce point, je peux dire que la vie de la fillette ne m'a à aucun moment semblé passée au second plan. Au contraire, c'est bien pour pouvoir lui faire partager leur vie, et permettre un maximum d'interactivité que les parents ont pris leur décision. Porter plusieurs fois par jour quinze kilos c'est plus simple que soixante (pour ne citer que cet argument). Pour moi, le terme de "dérive" n'est pas justifié.
Si tu avais lu jusqu’au bout du message, tu aurais vu ceci :Je ne comprend pas très bien : considères-tu qu'avorter est un acte dégradant ?Posté par Nergal
Mais il y a également la notion de dignité... Doit on autoriser une personne à commettre des actes dégradants envers elle même? Après tout, c'est sa liberté... Liberté vs dignité ...
Heureusement que les médecins qui accompagnent les femmes souhaitant avorter n'ont pas le même avis...NB : je sors du cas de l'IVG, juste pour réfléchir sur la phrase "La société n'a pas à se substituer à la volonté des individus".Il y a une clause de conscience donc je te rassure, j’orienterais dans les délais et c’est tout. Sache que je ne cherche à culpabiliser personne. Cette question sur le stérilet m’a été posé il y a longtemps mais je ne pense pas qu’elle soit réellement primordiale.Culpabiliser les femmes qui portent (ou ont porté) un stérilet est simplement affligeant.
J'ai vu que tu étais en première année de médecine. J'espère sincèrement que si tu parviens au terme de tes études (je te le souhaite), tu ne donneras pas ce genre d'argument à tes patientes.
Cette pratique d’avorter pour se rassurer ne peut à mon sens se justifier d’aucune manière d’autant plus que cela ne respecte même pas l’esprit de la loi.PS: Personnellement, je connais des femmes qui ont bien vécu leur avortement, je pense notamment à des jeunes femmes ayant des craintes de stérilité (par exemple ayant des membres de leur famille souffrant de stérilité) : même si avorter n'est jamais une réjouissance (physiquement et moralement), savoir qu'elles allaient pouvoir, quand elles seraient prêtes, porter un enfant, a changé leur vie, en lui donnant un sens nouveau.
De toute façon, après un avortement, je pense que l’embryon n’est pas « utilisable » en recherche. En plus, il y en a déjà plein de disponibles grâce aux FIV ou ICSI…elle ne dit rien sur ce qu'on peut/doit faire des embryons supprimés ... > la question de la manipulation des embryons (cellules souches etc.) c'est un autre problème que celui de l'avortement ...
Avorter par simple convenance personnelle est légalement interdit car ce n’est certainement pas une situation de détresse et cela équivaudrait à une banalisation de cette pratique qui n’est pas anodine (si ce n’est déjà fait).Quand une femme se retrouve enceinte sans le désirer, il n'est même pas question de lui demander si elle se sent en danger ou pas. Elle ne désire pas d'enfant, elle a le droit d'avorter, point (c'est comme ça que ça se passe en pratique : on ne demande pas de motifs).
Notre corps nous appartient-il ? Peut on en faire ce que l’on veut (suicide, scarification, etc.) ? Un fœtus appartient il à la mère ? Un enfant appartient il à la mère ?On parle ici beaucoup de "droit des embryons", voire de "droit d'une cellule", mais pas beaucoup du droit des femmes à disposer de leur corps comme elles l'entendent, je touve.
Détresse et souffrance vont de paire. Le danger au niveau de la famille (violences) peut aussi entrer en jeu dans certains cas.Enfin l'avortement n'est pas justifié en France par un état de souffrance ou de danger de la mère, mais de détresse ce qui est bien différent.
Concernant l'eugénisme, on peut dire qu'il y a des dérives eugéniques possible dans l'IVG (par exemple, lorsqu'un caryotype révèle une trisomie 21 ou le sexe de l'enfant et que l'IVG se fait suivant ces motifs). Mais dans la majorité des cas, il n'y a pas d'amélioration (ni volonté d'amélioration) de la race humaine dans l'IVG.
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PS: Keep cool everyone!
Question purement informative : l'avis du père n'a pas d'importance légalement ?Elle ne désire pas d'enfant, elle a le droit d'avorter, point
Oui et il n'empêche malgré tout on tue une vie. Une solution non envisagée pourrait consister à le proposer à l'adoption.Je suis partant pour le cas par cas. Pour un viol, oui, je pense que ça se justifie car on est dans une situation de détresse psychologique profonde qui peut mettre en danger l’enfant.
Légalement, la décision doit être si possible concertée (quand le mec ne s'est pas barré...) mais c'est à la femme que revient la décision finale. La femme doit pouvoir faire un choix libre (sans pression du conjoint) et éclairé (ayant été informée des risques médicaux, des droits, des aides aux jeunes mères en difficulté, de la possibilité d'adoption, de la liste des associations qui s'occupent de ces situations).
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Le fait de porter un enfant issu d'un viol à l'intérieur de soi est sans nul doute extremement traumatisant et peut nuire à la santé de l'enfant si il y a une dépression, une prise de médicaments, d'alcool ou autres...Oui et il n'empêche malgré tout on tue une vie. Une solution non envisagées pourrait consister à le proposer à l'adoption.
D'autre part, les cas de viol ne représentent qu'une minorité de situations.
Humm les femmes ont beaucoup de responsabilités alors, on ne peut qu'espèrer que leur conjoint les aidera car ça ne doit pas être facile.
Je doute que ce soit ce genre de raisons qui sont évoquées par les concernées pour pratiquer l'IVG, à savoir la santé de l'enfant. Je pense plus qu'il y a un problème dans le choc psychologique de la femme (principalement).peut nuire à la santé de l'enfant si il y a une dépression, une prise de médicaments, d'alcool ou autres...
Donc je continue à dire que l'on tue la vie d'une personne malgré tout, vie qui aurait pu être préservée et prise en charge notamment par des parents d'adoption éventuellement.
Et alors est-ce une raison pour sacrifier la vie de certains ?D'autre part, les cas de viol ne représentent qu'une minorité de situations.
Dernière modification par invite7863222222222 ; 18/04/2007 à 01h16.
Jreeman, tu ne penses pas vraiment ce que tu dis sur l'adoption, si? c'est absurde! Je suppose que tu ne fais qu'attiser le débat...
Non, parce que porter un enfant non désiré pour l'abandonner, effectivement, c'est une meilleure solution que d'avorter d'un ensemble de cellules...
Et puis qu'est-ce que c'est que 200 000 orphelins de plus par an, hein!? une pécadille...
salutL'interruption MEDICALE de grossesse est possible à tout moment de la grossesse. Donc l'anomalie génétique peut justifier une avortement thérapeutique, après les 12 semaines. Si l'enfant à naître n'est pas viable, ou pas dans des conditions de vie décentes, l'IMG est possible.
Oulala ça s'apparente plus à de l'euthanasie ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Euthanasie ) qu'à de l'avortement là !
La loi permet l'euthasie dans certains cas extrêmes (acharnement thérapeutiques etc.), mais il me semble que dans tous les cas on doit avoir le consentement clairement exprimé du patient (peux me tromper là, y'a pas mal de lois récentes qui sont parues, donc faut voir ...). Tandis que le foetus ne peut pas donner son avis ...
Dans tous les cas l'avortement n'est jamais un acte anodin pour personne, pour le corps médical pas plus que pour la personne concernée ...> on le voit par le fait que ceux qui avortent ont souvent besoin de "faire leur deuil" par la suite, d'ériger une sépulture pour l'embryon ou le foetus qui a été éliminé ...
Pourquoi non désiré ? Si on ne veut pas le mettre au monde effectivement vaut mieux avorter mais c'est une tautologie.Non, parce que porter un enfant non désiré pour l'abandonner, effectivement, c'est une meilleure solution que d'avorter d'un ensemble de cellules...
Non non ! C'est bien d'avortement qu'il s'agit : http://fr.wikipedia.org/wiki/Interru...e_de_grossessesalut
Oulala ça s'apparente plus à de l'euthanasie ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Euthanasie ) qu'à de l'avortement là !
L'interruption médicale de grossesse intervient lorsque l'enfant n'est pas viable (par exemple, en cas d'anencéphalie ou autre maladie grave.) Il n'est pas nécessaire de mettre la vie de la mère en danger à cause d'une grossesse qui ne permettrait même pas à l'enfant de vivre.
... autant pour moi !
"Le foetus n'a pas d'existence légale" (art précité) :
Voilà qui est clair !
Héla je n'ai jamais dit qu'elles avaient fait exprès de tomber enceintes !!
C'était un accident malheureux, mais dont les conséquences psychologiques n'ont pas été aussi mauvaises qu'on aurait pu le croire.
Il ne faut pas tout interprêter de travers!
Avorter n'est certainement pas anodin, et je doute que qui que ce soit considère l'avortement comme une "contraception usuelle".
Mais cela n'empêche pas que dans la pratique, ne pas désirer d'enfant est un motif plus que suffisant pour avorter, et encore heureux, car personne n'est à l'abri d'un accident (il ne manquerait plus que les femmes soient considérées comme des couveuses...)
Il me semble que les tendances suicidaires ou la scarification sont en général des cas pathologiques (dues à la dépression etc...)
Ne pas vouloir d'enfant est une pathologie selon vous?
Il me semble que dans la majorité des cas, on pratique l'ivg pour des maladies qui de toutes façons n'auraient pas permis des adultes viables (et pouvant acceder à la reproduction). Dans ces cas là, on ne peut pas parler d'eugénisme.Concernant l'eugénisme, on peut dire qu'il y a des dérives eugéniques possible dans l'IVG (par exemple, lorsqu'un caryotype révèle une trisomie 21 ou le sexe de l'enfant et que l'IVG se fait suivant ces motifs). Mais dans la majorité des cas, il n'y a pas d'amélioration (ni volonté d'amélioration) de la race humaine dans l'IVG.
Je ne crois pas : la seule chose qui est imposée c'est un délai de réflexion d'une semaine. D'ailleur, la femme n'a même pas besoin de dire à son compagnon qu'elle est enceinte. C'est un choix personnel.
Humm très intéressant...D'ailleur, la femme n'a même pas besoin de dire à son compagnon qu'elle est enceinte.
Ces questions sont trop difficiles pour moi, je m'incline.
Dans la pratique, cette question doit je suppose être discutée avec le personnel soignant, lors de l'entretien avec un psychologue, mais celui-ci est tenu par le secret médical, et si une femme ne veut vraiment rien dire (par peur de pressions par exemple, ou de rejet), personne ne peut l'en empêcher (encore heureux).
Bien entendu, je suppose que beaucoup de femmes discutent avec leur compagnon, mais tout dépend des relations qu'elles entretiennent avec lui.
On ne peut pas généraliser, il faut voir au cas par cas.
Rejet parcequ'elle est enceinte ? De toute facon quand on est enceinte, ca se voit, son compagnon devrait s'en rendre compte de toute façon, non ?(par peur de pressions par exemple, ou de rejet)
Mais oui si tu voulais idre qu'elle est pas obligé d'en parler au mari dans le cas où elle avorte, je comprends alors.Dans la pratique, cette question doit je suppose être discutée avec le personnel soignant, lors de l'entretien avec un psychologue, mais celui-ci est tenu par le secret médical, et si une femme ne veut vraiment rien dire (par peur de pressions par exemple, ou de rejet), personne ne peut l'en empêcher (encore heureux).
Bien entendu, je suppose que beaucoup de femmes discutent avec leur compagnon, mais tout dépend des relations qu'elles entretiennent avec lui.
On ne peut pas généraliser, il faut voir au cas par cas.
rejet parce qu'elle est enceinte ou veut avorter.
Et être enceinte, au début, ça ne voit pas...
Eh oui, d'autant que tous les couples ne sont pas mariés (je veux dire que certaines personnes ont des relatoins d'un soir, et que ce n'est pas au médecin de les juger)... et que les deux partenaires n'ont pas forcément la même vision des choses. Bref, ceci est davantage du recours du psychologue que du législateur.
Tout à fait d'accord .Bref, ceci est davantage du recours du psychologue que du législateur.