effectivement, quand on va sur place voir, (c'est bien aussi de quitter son écran de temps en temps et d'aller se faire bouffer par les moustiques in situ ), et bien, on voit du vert, bcp même...
...de loin.
car si on rentre dans une plantation de palmier à huile, une vraie, pas une pour experts internationaux en goguette, que voit on?
et bien des palmiers, bien alignés, sur de ha, des centaines d'Ha, des milliers d'ha.
le sol est souvent nu (désherbage chimique), passant du sec crevassé au boueux ventouse, les chemins d'accès sont de vastes ornières, et là où les traitements ne sont pas faits par voie aérienne, des tas de petits bonshommes le font avec des pulvérisateurs à dos, ou des engins tractés, sans protection autres qu'un vague chiffon mouillé bien souvent.
je conçois qu'un pays aie la volonté de mettre en culture des espaces disponibles, c'est de l'ordre des choses, ce n'est pas ça que je déplore, mais c'est le mode opératoire!
on pourrait le faire de façon "propre" (et durable), en installent une population agricole, qui pourrait pratiquer en plus de la production d'huile de palme, des cultures et élevages associés, il y a ÉNORMÉMENT de possibilité sous des palmiers...
C'est un exemple, si on déboise pour du soja ou du boeuf à burger, c'est pareil.
le problème réside beaucoup dans l'esprit où c'est fait.
la même production mise en remplacement d'une foret n'aura pas le même bilan carbone et impact sur le micro climat local selon qu'elle est faite par des grosses multinationales employant de gros moyens industriels radicaux, de la chimie lourde et une main d'œuvre quasi en état d'esclavage , ou par une population de paysans libres et propriétaires de leurs terres, du moment qu'ils bénéficient d'un conseil technique approprié et d'un marché raisonnablement rémunérateur...
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