Les labels "ECO" superficiels ou réelles garanties?

[invite5c1ce855]

Bonjour à tous,

Je lis aussi régulièrement que possible les messages laissés sur Forum et je me réjouis de pouvoir trouver autant d'avis justement étayés d'arguments tantôt scientifiques tantôt sociologiques et parfois de simple bon sens qui m'aident peu à peu à m'y retrouver dans cette jungle de l'éco-construction.

* Je voudrais avoir vos avis concernant le foisonnement des labels HPE, THPE, BBC, BEPOS, EFFINERGIE, ou autres certifications telles NFE-Batiments tertiaires?
Quels sens ont-ils à part contribuer à la démarche marketing de certains constructeurs sachant qu'aujourd'hui le DPE est obligatoire?

* Par ailleurs, je suis étudiante en construction bois, et les (sommaires) cours de thermique du bâtiment que j'ai suivis et la lecture des différents fils qui sont consacrés à l'isolation m'ont appris (si je ne me trompe) que pour une isolation réussie il faut :

-une perméance croissante de l'intérieur à l'extérieur
-des résistances thermiques élevées pour les parois en échange avec l'extérieur mais pas trop pour le confort d'été
-des parois intérieures de faible effusivité (comme le bois)
-des cloisons intérieures de fortes inertie (là, exit le bois) donc des matériaux denses?
-une absence de fuites d'air = veiller à la continuité des pare/freine vapeur du pare-pluie + veiller à la correcte pause des isolants et à leur longévité (là encore matériaux denses?)

Il semble donc qu'il faille privilégier LIEGE, CHANVRE, BOIS, CELLULOSE, etc.
Mais sous quelle formes? Je vous pose cette question parce qu'il semble que la ouate de cellulose par insufflation soit plébiscitée alors que j'ai réalisé, grâce à un test par caméra thermique sur une des maisons réalisée par l'entreprise dans laquelle je suis en stage, que cette méthode amène parfois une mauvaise répartition du matériau dans les caissons (amalgames à certains endroits qui bloque la progression du reste de matière...).
De plus a-t-on des retours sur la longévité de ce matériau (qui ne semble pas si dense que ça : 40kg/m^3) n'y a-t-il pas plus de risque de tassement que pour des panneaux semi-rigides (je n'aborde pas les panneaux rigides qui me semblent complètement inappropriés à la construction bois à cause des montants des ossatures rarement rectilignes et donc rendant l'isolation interrompue)?


Ma remarque est peut-être redondante avec d'autres fils, rabrouez-moi, redirigez-moi, corrigez-moi... Mais de grâce, répondez-moi !

D'avance MERCI.
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[MadMac]

Bonjour.

Sans parler des labels purement commerciaux, un DPE etant par ailleurs une foutaise monumental dans la faocn dont il est fait aujourd'hui, je retiens que tu n'as pas du faire ton stage dans une entreprise qui pose la oaute correctement (je ne mets pas en gras comme toi, mais ca me chatouille).

40kg/m3 c'est une densite batarde. C'est moins de 30 en sol/soufflage et plus de 50 en murs/rampants. Les tassements sont absents avec ces densites en rampants/mur (voir nos voisins allemands ou il y a des etudes).

Enfin la mauvaise repartition du materiau vient la pluspart du temps d'une mauvaise preparation du chantier : entraxes trop large, caissons trop tarabiscotés, souffleur qui s'endore au doux son de la ouate qui passe dans le tuyau

Tony

[Philou67]

L'important, pour garantir une bonne répartition de la ouate dans les caissons, c'est de réaliser l'insufflation derrière une frein-vapeur translucide. La réalisation derrière le placo me semble beaucoup plus hasardeuse.

[r17777]

L'important, pour garantir une bonne répartition de la ouate dans les caissons, c'est de réaliser l'insufflation derrière une frein-vapeur translucide. La réalisation derrière le placo me semble beaucoup plus hasardeuse.

quelques bon coups de caméra Thermique te doneraient sûrement raison !

[A voir en vidéo sur Futura]

[Philou67]

Il y a 2 moyens avec ce matériau de vérifier que c'est bien réparti :
- visuellement
- au toucher : en tapant la ouate, on voit si elle descend ou si elle reste intacte.