Le principal c'est ça
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Le principal c'est ça



  1. #1
    clarilau

    Le principal c'est ça


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    je vous présente un document que mon collègue a créé.( a lui)
    Je vous le présente ici afin de vous aider et également à le compléter.




    DONNEES TECHNIQUES POUR UNE MAISON ECONOMIQUE EN ENERGIE
    Références : formation en France avec Alain DUIGOU consultant auprès de la CAPEB (Chambre Syndicale de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment), formation en Allemagne avec Yves et Ursula PELLIEUX ingénieurs en énergies renouvelables, expérience professionnelle de plus de quinze ans dans la distribution et l’installation de poêles à bois (visites techniques de bâtiments plusieurs fois par jour)…

    INTRODUCTION

    Le bâtiment dit « à énergie passive » est très à la mode mais recouvre beaucoup de réalités et de fantasmes. Il apparaît, à tort, encore coûteux pour le particulier et surtout irréalisable par la plupart des professionnels du bâtiment. En attendant, dans le cadre d’une construction ou d’une rénovation l’amélioration significative d’une performance énergétique peut être obtenue très facilement. Nous espérons que cette synthèse d’informations fournies par des professionnels compétents et consciencieux et par des particuliers attentifs (voir bas de page) vous permettra d’aborder les problèmes dans le bon ordre et avec plus de vigilance.

    L’énergie la moins chère est celle que l’on ne consomme pas !
    L’intelligence est, en principe, la première des énergies renouvelables !

    Echelle d’évaluation de la performance énergétique d’un bâtiment utilisée par les « diagnostiqueurs » lors des transactions immobilières (il s’agit seulement d’une « évaluation » !)
    Unité de mesure : kilowatt par heure, par m², par an (chauffage, climatisation, eau chaude, équipements)
    Moins de 15 « Bâtiment passif » (n’existe en France que sous forme de prototype)
    A jusqu’à 50 « Basse énergie »
    B de 51à 90 Réglementation thermique 2010 mise en place en cours
    C de91 à 150 Réglementation thermique 2005 pour le bâtiment neuf
    D de151 à 230 Réglementation thermique 2007 pour l’existant
    E de 231 à 330 Moyenne française (Moyenne allemande il y a quinze ans !)
    F de 331 à 450 Epave thermique
    G plus de 450



    Conception d’un bâtiment performant énergétiquement :
    Elle relève plus de la qualité d’agencement des matériaux et équipements que de leur accumulation souvent anarchique mais néanmoins coûteuse. Les données qui suivent relèvent de l’observation par n’importe quelle personne un peu avertie et douée d’un minimum de sens pratique.
    Si les erreurs les plus grossières peuvent être facilement évitées, une performance énergétique élevée sur un bâtiment exige l’intervention de professionnels sensibilisés, motivés, qualifiés et fédérés par cet objectif de performance. Le paravent des « normes » est un argument insuffisant.
    Le surcoût qui peut apparaître doit être relativisé par le fait qu’un bâtiment performant permet d’économiser sur les matériels de chauffage et de climatisation et sur la consommation d’énergies dont les coûts et les difficultés d’approvisionnement vont grandissant. La performance énergétique sera un critère de valorisation incontournable en cas de revente. Au delà de nos intérêts économiques personnels cet effort contribue à diminuer la dépendance énergétique de notre pays et à limiter les dégâts que les dégradations climatiques et géopolitiques sont en train de nous infliger.
    Malgré les discours, d’autant plus rassurants qu’ils sont sincères, force est de constater que les résultats sont rarement respectueux de réglementations déjà peu ambitieuses. Si certains acteurs du bâtiment font des avancées très significatives (voir bas de page), le retard général reste considérable. Une grande attention sur les informations fournies par les uns ou les autres s’impose donc.
    N.B. Tout ce qui va dans le bon sens mérite d’être encouragé mais certains délires technologiques, administratifs ou politiques nous font souvent passer à côté de l’essentiel (étanchéité à l’air et isolation en continu). D’autre part, il ne s’agit pas de s’enfermer dans des navettes spatiales ; enfiler un pull l’hiver et se découvrir l’été relève aussi du plaisir et du confort. Comme le rappelle Pierre RADANNE (spécialiste international en énergie) : « On se soûle la gueule avec de la technologie ! ».

    1° ETANCHEITE A L’AIR :
    La performance thermique d’un bâtiment relève d’abord de son étanchéité à l’air.
    Une isolation sans étanchéité reste inefficace voire nulle.
    Les bâtiments performants en Allemagne sont donc testés avec des souffleries (Blower-door, perméascpoe...) :
    La soufflerie installée dans l’encadrement d’une porte propulse ou aspire de l’air de façon à simuler un vent de 60 km/h, les défauts d'étanchéité sont détecté par un fumigène (Des tests effectués sur une série de bâtiments en Allemagne indiquaient un passage de 0,6 volume d’air par heure pour 14 volumes pour une série de bâtiments en France.)
    Des tests utilisant les infrarouges permettent aussi de mesurer précisément la performance énergétique d’un bâtiment.
    Ces tests, rapides et peu coûteux permettent de corriger aussitôt les défauts d’étanchéité et de prendre conscience des efforts à faire à la construction suivante.
    Compte tenu qu’on ne peut améliorer que ce qui est détectable et mesurable, ce contrôle des bâtiments doit s’imposer.

    Constats et corrections : Nous travaillons plus sur la production et le commerce de l'énergie que sur son économie. Les labels des fournisseurs d'énergie tiennent compte des éléments utilisés en "oubliant" d'observer leur mise en oeuvre. Obligation de moyens pour le consommateur, aucune obligation de résultats sur le terrain par le maître d’ouvrage.

    -Arrivée d’air par chaque passage de tuyau, de câble, de gaine de prise de courant et d’interrupteur via « l’araignée ou pieuvre» posée dans les combles exposées au vent froid ou à la chaleur. Les boîtiers électriques doivent être placés dans un local tempéré (Cela permet aussi un accès plus confortable pour les électriciens).

    -Passage d’air entre les cloisons placoplâtre ou briques et les panneaux d’isolants via le haut des cloisons dans les combles. Passage d’air entre les parois sur ossatures bois. Le sandwich mur, isolant, cloison doit être compact.

    -Passage d’air entre les cadres des ouvertures et les murs. Poser des cordons d’isolants à la fois étanches et épais.

    -Passage d’air dans les coffres de volets roulants. Le centimètre de polystyrène souvent observé est très symbolique. Agencer à partir de l’isolant du mur un coffrage étanche de plaques isolantes.

    -Passage d’air entre les nappes de pare vapeur (un trou de un millimètre annule l’effet isolant de vingt centimètres de laine de verre). La laine de verre et de cellulose sont en effet très perméable à l’air.

    2° ISOLATION EN CONTINU :
    Des ruptures dans l’isolation constituent des ponts thermiques : on évalue à environ 20 % les pertes d’énergie par les ponts thermiques (par comparaison, une ventilation simple flux correctement dimensionnée ne constituerait que 15 % de perte). Source ADEME.

    Constats et corrections :

    -L’isolation du sol doit rejoindre celle des cloisons, qui doit rejoindre à son tour celle du plafond.

    -Les plaques ou nappes doivent être soigneusement serrées, ajustées et associées par des bandes adhésives ( www.siga.ch )

    -----

  2. #2
    clarilau

    Re : le principal c'es ça

    3° EQUIPEMENTS COMPLEMENTAIRES
    L’effort principal, le plus facile et le moins coûteux, doit être orienté sur l’étanchéité à l’air et l’isolation en continu du bâtiment. Ce travail réussi, le chauffage et la climatisation relèvent du « petit appoint ».

    Les équipements suivants sont relatifs à des bâtiments déjà très élaborés dans l’esprit indiqué dans les paragraphes 1° et 2° et exposés à des climats beaucoup plus hostiles. Ils seront rapidement amortis si, et seulement si, la technologie est bien choisie, bien dimensionnée et bien installée.

    Les technologies « énergies renouvelables » et la formation des artisans évoluent rapidement, les appréciations suivantes ne sont donc pas définitives.

    Triple vitrage :
    Très courant en Allemagne, il est au prix d’un double vitrage performant en France. Ce perfectionnement encore coûteux et contraignant (difficulté de mise ne œuvre sur nos structures existantes) n’aurait de sens que sur des bâtiments exposés à des froids rigoureux et diminuerait l’effet de réchauffement passif par le soleil. Leur utilisation sur la paroi nord peut être intéressante.

    Ventilation « double flux » et « échangeur de chaleur » :
    Un habitat sain ne peut se concevoir sans un système de ventilation correctement calibré pour être efficace et peu énergivore. La « respiration » du matériau n’a rien à voir avec la ventilation rendue indispensable par l’accumulation des produits toxiques dans l’habitat moderne : bois agglomérés, colles, vernis, peintures, plastiques, polystyrène, pvc, aérosols, détergents sans oublier la gazinière gaz et le poêle à pétrole qui sont des gros producteurs de monoxyde de carbone. Nous n'avons pas encore d'information précise sur la toxicité de l’éthanol (essence de betterave).
    L’échangeur de chaleur est la version perfectionnée de la double flux et doit produire un rendement élevé en conditions défavorables : par exemple, de l’air qui entre dans la construction à 0° et qui croise l’air venu de l’intérieur à 20° doit permettre une insufflation à 18°.
    Dans ce cas, un échangeur cumule les fonctions de chauffage et de ventilation et permet l’économie d’une installation de chauffage central.
    A noter que dans un bâtiment performant, les calories produites par les moteurs de frigos, les tours d’ordinateur, les écrans plasma, les transfos, la cuisine, la douche, les corps humains (100 watts), le solaire passif (baies vitrées) sont autant de production de chaleur qui doivent suffire si on parvient à les conserver. L’installation d’une chaufferie dans un bâtiment moderne est un aveu d’échec.
    Sous nos climats plus cléments, un ventilation Hygro B (régulation suivant l’humidité de l’air) peut s’avérer très suffisante. Attention : le principe de fonctionnement interdirait une ventilation suffisante en cas d’air pollué mais sec.
    Une ventilation par intermittence avec temporisateur (une heure et demie après le passage d'une personne pour la salle de bain, vingt minutes pour les toilettes : la ventilation est ainsi proportionnée au nombre d’occupants de la maison) permettrait une ventilation économique et suffisante du volume en supprimant l'inconfort du courant d'air froid permanent.

    Puits canadien (ou provençal, ou iranien…) :
    Passage d’air dans une canalisation enterrée qui permet de tempérer l’air trop froid ou trop chaud (environ 17° en été et 4° en hiver).
    Le principe du puit canadien est simple mais son efficacité exige un matériel performant, une étude de terrain sérieuse et une mise en place correcte si on veut échapper à certaines nuisances sanitaires et phoniques.

    Panneaux solaires photovoltaïques pour l’électricité :
    Coûteux et amortissable que dans un principe de mise sur le marché de sa production.

    Panneaux solaires thermiques pour l’eau chaude :
    Complément substantiel de l’autre énergie de chauffage de l’eau. Le taux de couverture maximum serait de 20%. Les ballons thermodynamiques (pompe à chaleur uniquement dédiée à la production d’eau chaude consommerait moins d’électricité que les capteurs solaires avec appoint électrique mais ne bénéficient pas d’un crédit d’impôt)

    Eolien :
    Production d’énergie qui apparaît viable économiquement et esthétiquement que dans une conception à l’échelle d’un immeuble ou d’un lotissement.

    Géothermie, aérothermie :
    Installations toujours assez lourdes financièrement pour la géothermie plus accessible pour l’aérothermie et résultats observés très inégaux. La performance de l’installation tient autant à la compétence et à l'honnêteté de l’artisan qu’à la qualité du matériel. Cet artisan existe, nous l’avons rencontré !

    Poêles à bois :
    Complément de chauffage, ou plutôt de confort, par grands froids en plus d’un agrément feu dès la mi-saison.
    Les poêles performants contemporains ne doivent être envisagés que dans une utilisation pour un chauffage rapide au moment d’un déficit de température et par intermittence ; le principe d’un bâtiment performant étant de retenir la chaleur (exemple d’une maison « basse énergie » de 100 m² chauffée principalement avec une flambée par jour en climat continental).
    A noter que le choix de la puissance est primordial pour assurer la performance de l’installation en matière de propreté, de confort et d’économie d’énergie. Un rendement élevé ne garantit en rien un bon résultat.
    La dégradation souvent observée de la qualité de l’air est plus le fait des appareils peu performants (le label « flamme verte » est peu exigeant), surdimensionnés en puissance et mal installés que le fait des équipements en eux-mêmes (conduit mal dimensionné, amenée d’air frais insuffisante).

    Le rayonnement de chaleur par un matériau est une source de confort importante (exemple du poêle de masse dans un espace ouvert). Un mur en matériau lourd (pierre, terre crue…) dans une maison en ossature bois permet d’apporter cette inertie. La combinaison d’une serre (simple vitrage !) et d’un mur permet une gestion passive de la chaleur.

    Conception du bâtiment : elle génère gratuitement une économie d’énergie.
    Forme compacte. Orientation en fonction des points cardinaux et non en fonction de la rue.
    Circuit court pour la distribution d'eau chaude. Conduites d’eau chaude calorifugées.
    Dépassements de toiture calculés par rapport au solstice d’hiver et d’été (stopper le rayonnement solaire au pied des baies en été et profiter pleinement de la chaleur et de la lumière en hiver : les jours les plus froids étant les plus ensoleillés. Attention aux baies exposées à l’ouest et difficile à protéger l’été : soleil bas le soir ! Calcul de la surface vraiment utile. Construction collective : petits immeubles conviviaux avec large terrasse individuelle, services de proximité, jardin vivrier…

    La nature des matériaux, la qualité de la lumière influent sur notre appréciation de la température ; on ne doit pas se fier uniquement aux mesures physiques (de larges baies par temps de pluie donnent une sensation de froid que la flamme dans un foyer viendra agréablement compenser…)

    En amont des techniques que nos exigences de sécurité, de confort et d'économie imposent, l’esthétique, le charme, la fantaisie sont des considérations qui doivent être reconsidérées par les décideurs publics et privés. L'absence de créativité, d'imagination, d'audace, d'ambition et la dégradation de l'environnement conduisent à un concept carcéral ou collectiviste de l'habitat et de l'urbanisme.

    Matériaux dits « écologiques » d’origine végétales ou animales : tous ces matériaux font l’objet d’expérimentation. Les fibres végétales quand elles sont densifiées, protègent aussi bien du froid que de la chaleur. Par ailleurs, si des choix budgétaires sont à faire, l’urgence n’est pas dans l’utilisation de matériaux moins polluants mais dans la diminution immédiate de la consommation d’énergie.

    Mode de vie : Le gaspillage est chronique dans les pays riches. Chaque individu, par an, consomme directement ou indirectement cent tonnes de ressources naturelles non renouvelables et cinq cents tonnes d’eau potable !

    Monoxyde de carbone CO : Une note particulière concernant ce gaz toxique qui revient en force dans notre habitat moderne au point d’inquiéter très fortement les responsables des services sanitaires de notre pays. Cet état de fait est la conséquence de l’accumulation incohérente d’équipements mal installés (système de ventilation, chaudières gaz, poêles, hotte de cuisine, séchoir à linge, aspirateur centralisé, brûleur à pétrole…). Le respect des règlementations nous semble prioritaire sur l’installation de détecteur dont la fiabilité est discutée.


    Au-delà de la performance énergétique les pays technologiquement plus avancés intègrent couramment :
    La toiture végétalisée (climatisation, gestion du ruissellement…)
    La récupération de l’eau de pluie pour le lave-linge et les toilettes (cuve béton de préférence !)
    Les toilettes sèches et le traitement des eaux grises par phyto-épuration (filtres plantés !)
    Le jardin naturel (préservation de la biodiversité !)

    Eco-simulateur d’économie d’énergie :
    www.cuivre.org

    Ouvrages :
    Revue la Maison Ecologique
    La conception bioclimatique de Samuel COURGEY et Jean-Pierre OLIVA Editions Terre Vivante
    Hors série du MONITEUR des travaux publics et du bâtiment : « Construire Durable » www.lemoniteur.fr

    Acteurs :
    XXX (retiré pour pas créer de pub)




    Ce document est évolutif, toutes les critiques sont les bienvenues, elles sont des opportunités de progrès.
    « Le monde est définitivement complexe ! » : la complexité impose seulement de nouvelles façons de travailler basées sur beaucoup plus d’échanges. Chaque expérience positive ou négative, de particulier ou de professionnel est une source indispensable de recherche et de développement.
    « La perfection n’est pas dans l’homme elle est quelquefois dans ses intentions. »

  3. #3
    KroM67

    Re : Le principal c'est ça

    Le principal, c'est le titre...

    Pour le reste je n'ai pas lu encore...
    Dernière modification par JPL ; 06/01/2009 à 22h04.

  4. #4
    phil12

    Re : Le principal c'est ça

    a l'est rien de nouveau
    Partager pour s'enrichir (site web >profil)

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    warloy

    Re : Le principal c'est ça

    Tout à fait d'accord avec tout ça mais....
    j'ai une vieille maison (1900), à la campagne, style bourgeoise.Je m'explique sur le terme bourgeoise: plafond de 3m,moulure au plafond du salon, plinthes moulurées dans toutes les pièces, panneaux moulurés sur tous les murs de l'entrée, 4 cheminées en marbre, placards sur toute la hauteur avec portes moulurées de chaque coté des cheminées, la moitié du rdc en carrelage italien ancien, le reste de la maison en plancher, cave voutée,...
    La maison est en brique mais avec un style prononcé ce qui implique que l'isolation par l'extérieur est impossible (trop compliqué, refus automatique en cas de demande de permis de construire, et surtout, je ne le veux pas non plus).
    Donc isolation par l'intérieur.
    Mais comment faire une isolation sans pont thermique et sans tout casser . Je ne me vois pas démonter 130m2 de plancher , ni toutes les plinthes moulurées ni les panneaux moulurés (très difficile sans faire de casse! ) pour isoler derrière et supprimer les ponts thermiques ! Je ne conçois pas non plus d'isoler les murs du salon et ainsi supprimer la très belle moulure du plafond! Je ne vois comment installer une vmc dans toute la maison sans voir des gaines courir partout (les combles sont aménagés).

    Donc je fais du mieux possible : changement des fenêtres et portes,isolation du toit, isolation de la majorité des murs, isolation de l'entrée de la cave, isolation par injection de mousse dans tous les trous, prises ou autres, isolation des conduits de cheminées.
    Si vous avez d'autres suggestion, je suis tout ouï (ou plutôt tous yeux ouverts ).

  7. #6
    yves35

    Re : Le principal c'est ça

    bonjour,

    j'ai une légère divergence de vue sur un point :

    Panneaux solaires thermiques pour l’eau chaude :
    Complément substantiel de l’autre énergie de chauffage de l’eau. Le taux de couverture maximum serait de 20%. Les ballons thermodynamiques (pompe à chaleur uniquement dédiée à la production d’eau chaude consommerait moins d’électricité que les capteurs solaires avec appoint électrique mais ne bénéficient pas d’un crédit d’impôt)
    le solaire thermique n'est une solution d'appoint que dans les installations mal dimensionnées ,si ce dernier est correct le solaire est le principal et l'appoint est autre (renouvellable ou pas dans le cas de l'électricité,du gaz ou du mazout) Quel est le COP annuel d'une installation solaire?voir sur le site de claire et nicolas Pittet
    http://joomla.bloghouse.ch//index.ph...d=122&Itemid=1

    queques remarques;
    -les chiffres de couvertures de 71% et copa de 3.61 sont des chiffres réels, pas des annonces de commerciaux claire et nicolas sont des physiciens et mesurer c'est le coeur de leur métier
    -ce copa qui peut sembler petit (et on peut avoir le faux reflexe de se dire que le solaire ne fait pas mieux que les pac)est dû à l'appoint électrique. Dans le cas d'un appoint par poêle bouilleur,(ce qui n'a rien d'une vue de l'esprit puisque l'essentiel de leur apport de chaleur se fait au bois)le copa monte à des altitudes stratosphériques par rapport à ce qui se fait de mieux en pac.
    - Vous pouvez voir que la production en solaire a été de 12606 kWh pour 557 kWh fournis soit un COP de 22 qui est sans doute améliorable d'un facteur 2 (on peut voir que le circulateur a tourné 9291 h et consommé 557 kWh soit un puissance absorbé de 60 Watt, c'est beaucoup) .Donc possible un COP de 40 avec un peu plus de travail (cintrer en grand rayon au lieu d'utiliser des coudes pour minorer les pertes de charges et un circulateur moins puissant)
    -la consommation importante du circulateur est peut être dû au montage en low-flow des absorbeurs et à un surdimensionnement du circulateur.Cela impacte un peu le copa
    -Surtout si on fait de l'appoint chauffage avec son installation solaire (ce qui est sensé puisqu'une grande partie du matériel et du travail est déjà fait) la couverture des besoins en ECS augmente

    Peut être le rédacteur de ce document bien fait par ailleurs à t il pris à son compte la "communication" d'EDF qui parle de CESI "électro-solaire" alors qu'il y a d'autre solutions

    Bonne année à tous,que 2009 soit la première de vos plus belles années

    yves

  8. #7
    clarilau

    Re : Le principal c'est ça

    je vais lui mettre au jus pour les réponses.

  9. #8
    clarilau

    Re : Le principal c'est ça

    pas d'autre avie??

  10. #9
    RARA63

    Re : Le principal c'est ça

    Citation Envoyé par clarilau Voir le message
    pas d'autre avie??
    Tout à fait d'accord sur l'ensemble ...
    Yves35 à fait sa remarque sur le solaire thermique ... J'ajouterais qu'on ne trouve pas beaucoup de références au solaire "à air" cher à heracles, ni aux systèmes de stockages intersaisonniers également chers à notre archi toulousin .
    Ils peuvent trouver toute leur place dans une maison basse conso . Les systèmes à air étant par ailleurs plus robustes que les systèmes à eau ...

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