Bonjour à tous !
Nous avons donc un projet de construction proche de Limoges que nous souhaiterions démarrer au printemps 2010. Le permis de construire sera déposé dans le dernier trimestre 2009.
Nous essayons de tendre vers une maison bioclimatique et basse consommation (BBC).
Description générale du projet.
Nous avons déjà le terrain. Il est en pente (environ 10 %) exposé plein Sud avec des arbres feuillus plein Ouest. La maison serait sur 3 niveaux : un garage enterré, un RDC et un étage.
Fondations : isolées
Sous-sol : parpaing de 25 cm + isolation par l’extérieur en polystyrène de 10 cm.
Murs du RDC et de l’étage : briques + ITE en laine de bois pour R = 5
Toiture : tuiles + isolant pour R ≥ 7
Chauffage : poêle à bois comme chauffage d’appoint : la puissance nominale serait de 5 à 8 kW, avec pierre ollaire, placé au centre du RDC.
Surface habitable approximative : 140 m².
Cela étant, nous avons encore beaucoup de questions. Parmi les points suivants:
1) Les fondations.
Nous souhaitons isoler les fondations. Pour la partie non enterrée du sous-sol, nous souhaitons descendre le bas des fondations d’un bon mètre pour améliorer l’isolation. Si nous les coulons sur deux niveaux, comment régler le problème de solidité de l’ensemble ?
2) Isolation des parties enterrées.
Nous pensons également isoler le sous-sol. L’ITE serait en polystyrène sur ses parties enterrées. Alors que l’ITE du RDC et de l’étage serait en laine de bois. Enfin, du liège doit être posé en bas de l’ITE du RDC. Comment articuler, lier ces ITE de différentes natures ?
3) Dalle Sous-sol/RDC.
A la place d’une dalle de compression, couler une seule chape sur des entrevous en polystyrène vous semble-t-il une bonne solution en terme d’inertie, d’isolation et de passage des gaines électriques et autres ?
4) Les parois.
Nous visons un R de 5. Pour cela, nous hésitons entre trois possibilités.
1. Brique traditionnelle à joints minces de 20 cm + ITE en laine de bois de 17 cm.
2. Brique monomur 37,5 cm + ITE en laine de bois de 10 cm.
3. Brique monomur 30 cm + ITE en laine de bois de 12 cm.
Concernant la première hypothèse, on nous a alertés sur un problème de solidité. En cas de grand vent (et peut-être pas seulement), le poids de l’ITE dû à l’épaisseur de 17 cm pourrait être problématique (pour les pans de murs de 2 étages notamment).
D’autre part, sur la façade Sud, nous prévoyons un pan de toit entre le RDC et l’étage qui briserait le soleil au-dessus des ouvertures du RDC. Ce pan serait à fixer contre le mur Sud. Ce qui rajouterait au problème de poids que doit supporter ce mur.
Tandis que dans la seconde hypothèse (plus chère…), le mur est plus épais (donc plus solide) et l’ITE est moins épaisse, donc moins pesante, donc moins problématique.
La troisième hypothèse aurait notre préférence, puisqu’elle économise en surface habitable (environ 5 m²)
Qu’en pensez-vous ?
5) Cloisons de distribution.
Nous hésitons entre les structures métalliques classiques utilisées et une structure bois pour fixer la laine de bois et le fermacell. Que pensez-vous de ces deux options ? Y en a-t-il une préférable ? Ou avez-vous d’autres préférences ?
6) Parement intérieur des murs porteurs.
Dans le souci de ne pas compromettre le confort thermique apporté par les murs porteurs envisagés, quel type de parement intérieur préconisez-vous ?
7) La VMC et puits canadien.
Nos murs et notre ITE étant perspirants, une VMC hygroréglable semblerait suffisante. Son principal atout étant qu’elle consomme peu d’électricité. Mais elle a pour inconvénient de ne pas récupérer les calories. Autre inconvénient, elle est déconseillée lorsqu’on souhaite combiner la VMC à un puits canadien. Nous opterions donc pour une VMC double-flux. A l’époque où Oliva a écrit son livre (La maison bioclimatique), il décrivait comme inconvénient le fait que la VMC double-flux n’était pas hygroréglable. Or aujourd’hui, il existe des boîtiers (vus chez un vendeur/poseur, et dans de la doc) qui régulent le débit d’une double-flux, entre autres selon un critère ‘ %HR ’. Ce type de boîtier permet-il une réelle régulation hygrothermique ? Le « vendeur » de VMC à qui nous avons posé la question n’a pas été capable de nous répondre… Autre problème, combinée à un puits canadien, la VMC ne doit-elle pas fonctionner constamment ?
Nous disposons, côté Nord Ouest du terrain (protégé des gaz d’échappement provenant de l’Est et du Nord Est) de 8 à 10 m de longueur et de 10 à 12 m le long des fondations Nord pour installer à un peu plus de 2 m de profondeur deux tuyaux parallèles (en grés vitrifiés). Comment concilier l’arrivée au nord du puits canadien et la prise d’air au Sud du by-pass ?
Que pensez-vous de l’emplacement des éléments techniques de la VMC au sous-sol ?
Merci de vos conseils et critiques avisés.
Fab87.
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