:'( Plus j'apprends, et plus je mesure mon ignorance
Bonjour
Je voudrais intervenir sur ce débat rappeler certains points concernant les poêles de masse, en particulier les "gros".
1. On n'est pas obligé de brûler la charge maximale dans un PdM. Pour ma part, je brûle en moyenne, à peine 10 kg par jour pendant l'hiver dans un poêle qui est prévu pour en brûler jusqu'à 20 par jour. L'intérêt est de fonctionner avec des températures de surface inférieures, d'être moins sujet à une surchauffe en cas de redoux soudain, et c'est plus confortable que d'avoir dans son salon un point chaud à 100°C ou plus (ce dernier point est peut-être subjectif).
2. On n'est pas obligé d'attendre que le poêle se soit déchargé jusqu'à 25% de son pic de puissance pour refaire un feu. Avec un gros poêle qui retombe à 50% de sa puissance après 24h et 25% après 36h, on reste entre 50 et 100% de la puissance (puissance modulée par l'utilisateur en fonction de la charge de bois) si on fait un feu par jour, alors qu'avec un petit poêle on va osciller entre 25 et 100%. D'où un plus grande variabilité de la puissance émise par le poêle dans l'habitation au cours de la journée et une plus grande variabilité des température. Le lissage de la température et donc le confort sont donc meilleurs avec le gros PdM.
3. Je n'ai jamais vu un utilisateur se plaindre d'avoir trop chaud avec un gros PdM, j'en ai vu plusieurs (trop) se plaindre d'avoir froid avec des PdM visiblement trop petits. L'idéal serait bien sûr que d'isoler davantage leurs maisons. Mais on va me dire qu'on peut brûler 25 kg de bois par jour en deux flambées dans le NO80 de 1300 kg. Je réponds qu'on peut faire exactement la même chose dans un poêle en stéatite du même poids. Mais dans les deux cas, l'usure sera certainement plus rapide qu'avec un poêle de taille supérieure prévue pour ça et qui surchaufferait moins. C'est la même chose que de pousser régulièrement le moteur d'une petite voiture pour avoir autant de puissance qu'avec un plus gros moteur. L'usure est accélérée, quoi qu'en disent le constructeur, le vendeur, etc. Au passage, je ne fais pas l'apologie des gros moteurs.
En plus, le rendement du NO80 doit probablement chuter un peu si on brûle 25 kg de bois par jour car la température des canaux de fumées, en étant plus élevée, a tendance à limiter les échanges thermiques avec les fumées.
Alors tout ça pour dire Hélène, que tu ne peux pas jouer sur tous les tableaux en disant que tes PdM sont réactifs et aussi puissants que les gros PdM. Ils sont réactifs, c'est une certitude quand on voit les chiffres du CSTB. Ils sont puissants, en puissance instantanée, aussi puissants si ce n'est plus que les gros poêles en pierre ou en brique. Mais leur puissance moyenne sur une journée avec une flambée est inférieure à celle des gros PdM. Les PdM sont des poêles à accumulation et restitution lente. Ils déphasent l'émission de la chaleur des flammes à travers leurs parois, ils lissent ainsi les températures de l'habitation entre deux flambées. L'avantage de la réactivité se fait au détriment du lissage. Et si on veut un poêle à bois très puissant (parce qu'on a une maison mal isolée), on acquiert un poêle à convection.
Désolé pour la longueur, je me prends pour Dedal
Gaël
Tiens un collègue. En plus tu expliques mieux que moi.
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Bonjour Gaël,
Points 1 et 2...
Primo : Ce serait pas mal d'accepter, enfin, que l'objectif d'achat et d'usage d'un PdM n'est pas pour tout le monde de reproduire le parfait lissage de T° de l'archétype chauffage central. Il y a des gens (si si) qui souhaitent une légère variation de T°, adaptée à leur rythme de vie. Pour nous, deux feux le matin et le soir, c'est parfait. Pour ceux qui s'absentent la journée et ne voit pas l'intérêt de maintenir la maison à 20° toute la journée (à l'image des régulateurs baissant la T°), et ne font qu'un feu.
Secundo : Ce serait pas mal d'accepter, enfin, que certains aiment le sentiment d'un point chaud dans leur maison, et qu'ils n'en étouffent pas pour autant, sinon ils auraient acheté une chaudière à pellets sur un plancher chauffant.
Tertio : il existe un moyen très efficace pour réguler la violence d'un 'tit PdM trop puissant , c'est de travailler sur la... maison. Inertie, matériaux de surface, masse accumulatrice, relais de diffusion de chaleur dans une pièce cloisonnée...
Ou comme le rappelle LutopiSTe, "après l'isolation, il vaut mieux consacrer de l'argent à alourdir sa maison qu'à alourdir son poêle".
Et ni moi, ni marchand de poil (je pense) n'avons dit qu'il ne fallait pas de masse pour arriver à bonne régulation de la maison, bien au contraire. Mais on peut discuter de l'illusion de confier ce travail à la seule masse du PdM, sans faire jouer leur rôle aux masses de la maison. Ce qui est d'ailleurs nécessairement le cas même avec un gros PdM, mais différemment.
Point 3...
Les stéatites, les briques, les bétons n'ont pas le même dessin et surtout pas les matériaux. Ce serait pas mal d'éviter l'éternelle comparaison automobile qui ne s'applique pas ici stricto-sensu.
Sur la question du rendement, avec 89,5 % testé par le CSTB, un NO80 a une certaine marge pour pouvoir grimper en charge de bois.
Je ce que je trouve assez insupportable, depuis que je participe à ce forum, c'est cette attitude qui consiste à considérer une (seule vraie) classe noble de PdMs, déterminée par leur seule masse à minima de 2t de stéatite ou 3t de brique, qui lissent comme il convient les T°, qui permettent le graal du feu unique quotidien, etc..., bref qui apporte le vrai confort Comment considère-t-on alors les très gros PdM de 7 ou 8t ou plus... ? La classe des seigneurs ?
S'il faut, on pourra créer un petit fil dans un coin, pour discuter des pauv' 'tits PdMs qui régulent mal, lissent mal et nécessitent deux feux quotidiens - puisqu'avec deux feux quotidiens, et selon la charge de bois, on peut avoir une puissance moyenne restituée largement au niveau d'un seul feu sur un PdM plus lourd.
La seule vraie différence entre PdMs lourds et moins lourds est la différence de capacité d'accumulation et, conjuguée à d'autre paramètres, la courbe de charge/restitution.
Libre à vous de considérer et marteler que le vrai confort [...] est au-delà de 2t de stéatite ou 3t de brique.
Libre à vous de considérer un PdM indépendamment de la maison dans lequel il officie, de la famille qui va vivre avec.
Très humblement, je pense que la masse d'un PdM détermine une diffusion de chaleur différente, un rythme différent, et même une approche de la maison différente. Mais pas un vrai et un faux confort.
Je comprends ô combien qu'un gros PdM satisfasse quelqu'un qui ne veut jamais passer à deux quotidiens, un lissage maximum, pas de point chaud, sans nécessiter absolument le relai des masses de la maison. Mais voilà, ce n'est pas le cas de tout le monde.
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Salut,Si la puissance moyenne restituée dont on a besoin est de 4,8 kW dans un poêle qui restitue sa chaleur sur 40 heures, il faut pouvoir y brûler 60 Kg de bois (60 Kg * 4 kWh/Kg * 0,80 % de rendement = 192 kWh "disponibles". 192 kWh "répartis" sur 40 heures = puissance moyenne 4,8 kW.
Si j’ai tout bien lu ce qui se répète ici, ça correspond grosso modo à un PDM stéatite de 6 tonnes ou brique de 10 tonnes.
pourquoi pas brûler 2 x 30 kilos en 40 heures avec un PdM de 3 T ? (même s'il peut restituer sa chaleur sur 40 heures)
Bon ! en fait j'interviens pour relancer un "vieux" débat :
Où avez-vous [je parle pour tout le monde] lu ou entendu qu'on ne pouvait pas faire de charge maxi toutes les 8 heures (en ce qui concerne les T en tout cas)
Je pose réellement la question, je n'affirme rien et ne polémique pas.
Sur le mode d'emploi de mon PdM il est écrit :
C'est clair, il ne parle pas de cycle ni de 24 heures ou autre.Envoyé par "mode d'emploi"QUANTITÉ DE BOIS
La quantité maximale de bois pouvant être brûlée par opération de chauffage est d’environ 1 kg par tranche de 100 kg de masse du poêle-cheminée.
Je ne me souviens pas que la questions avait été clairement tranchée (mais comme j'ai loupé quelques épisodes des fils dernièrement... )
J'avais demandé s'il n'était pas plus judicieux de se référer au thermomètre du four pour relancer un feu. L'hiver dernier, j'avais un peu fait comme ça : quand le t° descendait au dessous de 100° je relançais un feu.
Jean-Jacques
@ dedal,
C'est vrai qu'on vous charrie un peu vous, les pôv ptits, mais c'est parce qu'on vous aime. De toute facon le tien il est super beau alors...
Blague à part, ce débat est me semble t'il instructif pour l'ignorant qui a ainsi les argumentaires des deux façons de voir et de vivre un PDM. Le reste on s'en fiche un peu. Moi je ne vais pas virer le mien pour mettre un petit à la place et toi idem...quoique, il en est où ton projet d'auto construction?
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@ riri,
Effectivement, on devrait enfin passer cette saison dans le concret du notre 'NO200' bricolé en brique
Là on va me dire... ah tu vois, tu fais du lourd... Oui, mais pour un autre lieu (un autre niveau de la maison, très différent) et un autre usage (rythme de vie, sensation de chaleur recherchée) que notre H
Si je parviens à autre chose qu'une cocotte-minute géante, je pourrais dire si je regrette ou pas
@ jj35,
Concernant cette question de la charge de bois max, il y a pour moi deux questions... la résistance du poêle d'un coté. Là, j'en sais rien, c'est selon le fabricant, les matériaux, etc...
Et puis il y a la question de l'efficacité de l'échange de chaleur au fur et à mesure qu'on augmente la charge de bois. Un très bon indice, je pense, est tout simplement la T° des fumées, en sortie de poêle. Tant qu'elle n'augmente pas, ou pas significativement, c'est que l'échange est bon, on peut charger - nonobstant la résistance du poêle, donc ; et aussi la T° de surface qu'on peut ne pas vouloir supérieure à telle ou telle valeur.
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La température des fumées en sortie de poêle ? il faudrait avoir installé une sonde à cet endroit. Je ne pense pas que beaucoup suivent en temps réel la t° des fumées...
Ceci dit, on peut voir effectivement 2 questions :
- Est-ce qu'on peut faire 2 (voir 3 !) charges maxi en moins de 24 heures ?
- Est-ce que c'est efficace ?
Cette dernière question est plus complexe, selon moi, comme tu le sous-entend dans ta réponse.
Mais la première question devrait être tranchée.
Jean-Jacques.
dsl de tout citer mais je ne sais pas comment ne citer qu'un bout!3. Je n'ai jamais vu un utilisateur se plaindre d'avoir trop chaud avec un gros PdM, j'en ai vu plusieurs (trop) se plaindre d'avoir froid avec des PdM visiblement trop petits. L'idéal serait bien sûr que d'isoler davantage leurs maisons. Mais on va me dire qu'on peut brûler 25 kg de bois par jour en deux flambées dans le NO80 de 1300 kg. Je réponds qu'on peut faire exactement la même chose dans un poêle en stéatite du même poids. Mais dans les deux cas, l'usure sera certainement plus rapide qu'avec un poêle de taille supérieure prévue pour ça et qui surchaufferait moins.
bref : si j'ai bien compris, un pdm plus petit s'usera plus vite qu'un gros?? j'ai cru comprendre que c'est bébéte c'etait "immortel"!
Dernière modification par Philou67 ; 06/10/2009 à 18h05. Motif: Citation partielle
Un troisième feu par jour? Je trouve qu'on perd un peu de l'intérêt du poêle de masse... s'il faut se lever la nuit pour faire une flambée, et se relever pour fermer le clapet... sans compter la dangerosité de la chose...
Ceci dit, c'est très certainement possible...
Oui, ça s'use plus vite, et ça fait les dents jaunes aussiun pdm plus petit s'usera plus vite qu'un gros ?
@ jj35,
Un simple thermo de conduit de fumée, genre comme ça, permet, pour probablement moins cher qu'un thermo IR, de connaître sa T° de fumées, même sans rester le nez collé dessus en temps réel
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Dedal> ça se monte où et comment ce thermomètre?
Sur un conduit acier? Il suffit de percer et de le passer dedans?
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Oui, chez nous ça traverse le conduit juste en sortie de poêle.
C'était livré par le fabricant, donc je l'ai pas fait moi-même, mais ça ressemble juste à un trou ajusté, et la tige du thermo glissée dedans.
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Bonjour,
Chez T, sur cette brochure p71 on voit clairement qu'ils enchainent plusieurs flambée (quatre par jours).
p74 on trouve un récapitulatif des "quantité maximum de bois par cycle" et des "quantité maximum par charge" ....ils leurs faut tous 3 à 4 charges pour atteindre le maximum par cycle...j'imagine qu'un cycle doit correspondre à 24 heures, mais je n'ai pas trouvé confirmation.
Dans tous les cas, je ne comprends pas pourquoi on continu à parler de cette "règle des 1kg de bois pour 100kg de stéatite", quand on fouille un peu ce tableau (page 74) on se rends bien compte que ça ne correspond tout simplement à rien.
D'où vient cette citation? Je n'en trouve trace nul part! (essayez de citer vos sources svp)Envoyé par "mode d'emploi"
QUANTITÉ DE BOIS
La quantité maximale de bois pouvant être brûlée par opération de chauffage est d’environ 1 kg par tranche de 100 kg de masse du poêle-cheminée.
Il serait peut être temps de classer cette soit disant règle dans la corbeille des rumeurs sans fondement? il me parait nettement plus fiable de consulter et de suivre les recommandations du fabriquant....tout simplement.
mais pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué?
cordialement
Dernière modification par LutopiSTe ; 06/10/2009 à 18h24.
Le courage, c'est d'aller à l'idéal et de comprendre le réel. (Jean Jaurès)
Hum... je crois plutôt qu'un cycle, ça correspond en fait à une flambée, c-a-d un cycle charge/restitution. Et il faut 3 à 4 chargements (du foyer) par flambée, pour parvenir à la charge max du poêle par cycle, autrement dit à la flambée maximum.
Reste à savoir si on peut faire plusieurs cycles (flambées) par 24 h... ?
edit : en fait, je ne suis pas sûr que tu ai dit autre chose... dans ce cas, mon post n'ajoute vraiment rien
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Quelqu'un ici a parlé des caprices de la météo ..
Avoir un très gros PDM , je veux bien , que la météo se trompe en annoncant la veille une journée froide , que faire alors du PDM chargé jusqu'à la gueule la veille et eniocre chaud le amtin alros que le soleil pointe le bout du nez dans une maison très bien isolée mais sans inertie ??
Dedal l'a très bien rappelé : rajouter de l'inertie à la maison et se contenter d'un PDM moyen = souplesse d'utilisation , car quand le soleil se pointe , ce sont les murs qui vont absorber le surplus de calories "soleil+PDM" et inutile alors d'ouvrir les fenêtres pour tout refroidir ..
Les très gros PDM me semblent mieux indiqués pour les Vosges , l'Alsace ; les alpes , la haute montagne, etc.. ... un peu moins par ici ( Tarn, Midi Toulousain ...)
J'ai remarqué -à l'usage- qu'en choissisant un 1.8L plutôt qu'un 1.4 ou 1.6 , je gagnais sur 2 tableaux = consommation moindre et longévité du moteur , et qu'un 2L au contraire devenait trop gourmand pour le même modèle de voiture ( exemple d'une 405 peugeot essence en 1.4, 1.6 ,1.8 et 2.0 ) : avec une 1.4 : 120kmh à 4800 tmn mais 3200 t/mn avec une 1.8 ...et 0.5L de moins aux 100 ..)C'est la même chose que de pousser régulièrement le moteur d'une petite voiture pour avoir autant de puissance qu'avec un plus gros moteur. L'usure est accélérée
C'est vrai, mais la grande majorité des gens ne font qu'un feu par jour, parfois par choix, souvent par obligation. Travailler chez soi est quand même un peu l'exception. Et rien n'empêche de faire deux feux par jour avec un poêle plus gros si on en a envie et la possibilité...Primo : Ce serait pas mal d'accepter, enfin, que l'objectif d'achat et d'usage d'un PdM n'est pas pour tout le monde de reproduire le parfait lissage de T° de l'archétype chauffage central. Il y a des gens (si si) qui souhaitent une légère variation de T°, adaptée à leur rythme de vie. Pour nous, deux feux le matin et le soir, c'est parfait. Pour ceux qui s'absentent la journée et ne voit pas l'intérêt de maintenir la maison à 20° toute la journée (à l'image des régulateurs baissant la T°), et ne font qu'un feu.
Bien sûr, et dans mon message j'ai bien indiqué qu'il valait mieux isoler d'abord pour réduire le besoin de chauffage. Mais c'est parfois difficile, ou les propriétaires ne veulent pas changer la maison pour des raisons esthétiques ou de surface habitables, etc.Tertio : il existe un moyen très efficace pour réguler la violence d'un 'tit PdM trop puissant , c'est de travailler sur la... maison. Inertie, matériaux de surface, masse accumulatrice, relais de diffusion de chaleur dans une pièce cloisonnée...
Ou comme le rappelle LutopiSTe, "après l'isolation, il vaut mieux consacrer de l'argent à alourdir sa maison qu'à alourdir son poêle".
Marchand de poil est quelques fois monté au créneau en parlant des poeles de masse lourds et de leur puissance en parlant "de son cheval de bataille" je crois. Il n'y a avait rien de méchant dans ce qu'elle disait, mais je tenais juste à apporter l'autre argumentation. Comme le dit riri, on vous charrie un peu, c'est de bonne guerre.Et ni moi, ni marchand de poil (je pense) n'avons dit qu'il ne fallait pas de masse pour arriver à bonne régulation de la maison, bien au contraire. Mais on peut discuter de l'illusion de confier ce travail à la seule masse du PdM, sans faire jouer leur rôle aux masses de la maison. Ce qui est d'ailleurs nécessairement le cas même avec un gros PdM, mais différemment.
Moi-même, je n'ai pas un "gros" PdM. Le mien en stéatite ne pèse que 1850 kg. Mais je n'avais pas vraiment besoin de plus, et un plus lourd m'aurait coûté plus cher, aurait occupé plus de place et aurait peut-être demandé un renfort de la dalle...Je ce que je trouve assez insupportable, depuis que je participe à ce forum, c'est cette attitude qui consiste à considérer une (seule vraie) classe noble de PdMs, déterminée par leur seule masse à minima de 2t de stéatite ou 3t de brique, qui lissent comme il convient les T°, qui permettent le graal du feu unique quotidien, etc..., bref qui apporte le vrai confort Comment considère-t-on alors les très gros PdM de 7 ou 8t ou plus... ? La classe des seigneurs ?
Je ne suis donc pas un intégriste des PdM lourds et il y a plein de critères à intégrer dans le choix.
Immortel, oui plus ou moins. Mais certains ont eu des pierres fissurées ou qui s'effritent. Alors les "petits" PdM ne s'usent pas plus vite si on les utilisent conformément aux consignes du fabricant. Mais n'importe quel poêle poussé sans cesse au-delà de ses limites risquent de s'user plus vite qu'un poêle où on ne brûle que la moitié de la charge pour laquelle il est prévu.Envoyé par MSTAFFbref : si j'ai bien compris, un pdm plus petit s'usera plus vite qu'un gros?? j'ai cru comprendre que c'est bébéte c'etait "immortel"!
Gaël
Bonsoir,
Exactement. Il y a d'ailleurs pas mal de témoignages d'utilisateur de PDM lourds qui font deux feux par jour et d'utilisateurs de PDM plus légers qui n'en font qu'un !
Mon expérience perso :
-En semaine je suis absente toute la journée, je ne fais donc qu'1 feu en rentrant du boulot pour passer la soirée au chaud et entretenir la chaleur dans mes murs en terre et pierre. Je me lève dans une maison chaude et retrouve une maison tiède à mon retour.
Lorsque je rallume mon feu en rentrant du boulot, j'apprécie pleinement la réactivité de mon poêle !
-Si je suis chez moi toute la journée (WE par exemple), et que je souhaite plus de chaleur, je fais 1 petit feu le matin et un petit feu le soir (ou 1 feu dans la matinée pour cuisiner dans le poêle le repas de midi).
Puisque je suis disponible, ce n'est pas une contrainte pour moi de faire un feu, c'est même plutôt un plaisir !
Je n'enfourche pas mon « cheval de bataille » contre les poêles de masse lourds ! Ce qui me fais parfois « monter au créneau » comme vous dites c’est la confusion "poids = puissance".
Cette confusion est issue d’un discours commercial simplificateur qui, bien que dénué de tout fondement scientifique est encore abondamment relayé sur ce forum.
Il est clair que, tant que les commerciaux seront payés au pourcentage, ils auront tendance à essayer de vendre le plus lourd, donc le plus cher. On a vu les « dégats » que ce mode de rémunération a provoqué avec les poêles conventionnels aux puissances sur dimensionnées par rapport aux besoins réels des utilisateurs. Là, il se trouve que le risque est plutôt le sous dimensionnement en terme de puissance restituée !
Le poids (+ la conductivité des matériaux ) influence la réactivité du poêle et la durée de restitution de la chaleur, pas la puissance restituée, AU CONTRAIRE ! .
Je suis parfaitement d'accord avec vous : le poids n'est absolument pas le seul critère de choix pour un PDM ! et n'est le seul garant du confort non plus.
Tiens c'est vrai ça, même Philou avait mentionné ce problème sur son poêle l'hiver dernier
### CRITIQUE DE LA MODERATION EN PUBLIC
Salutations
Hélène Marchand
Dernière modification par Philou67 ; 07/10/2009 à 09h25.
Bonsoir,
Je ne saisis pas le au contraire... Vous pouvez m'expliquez ?
ps : d'un autre coté il est 1h du mat...
.
@Marchand de poil: votre message a été édité pour deux raisons :
- il s'agit d'une critique de la modération en public, ce qui n'est pas accepté par notre charte (toute critique doit se faire par message privé).
- il s'agit d'une grave calomnie à l'encontre d'un modérateur que vous accusez de malhonnêteté, de partialité, de manipulation et d'orientation du lecteur, ce qui en fait un acte doublement inacceptable.
Toute nouvelle accusation publique de ce genre fera l'objet d'une suppression pure et simple de votre message, et l'équipe de modération sera appelée à se prononcer sur la suite à y donner.
Philou67 pour la modération.
:'( Plus j'apprends, et plus je mesure mon ignorance
Envoyé par marchand de poil
J'ai lu pas mal de choses sur le problème des PDM très lourds qui atteignaient leur température maximum bien longtemps après l'allumage, c'est à dire au milieu de la nuit (inconvénient de leur avantage ?
Bonjour,
Je ne sais pas si vos remarques concernent aussi les briques mais comme je vois ce que vous appelez un inconvénient cité dans différents fils, je me permets d’apporter une brique à votre réflexion.
Quel est donc l’inconvénient d’avoir un pdm lourd ou très lourd dont le pic de température a lieu environ 6h après le début de la flambée ?
Chez moi aussi le soleil se lève toutes les 24h et les températures extérieures les plus basses sont atteintes durant la nuit et au petit matin.
N’est il pas logique d’avoir un pdm dont la température de surface augmente pendant que la température extérieure diminue et que les déperditions augmentent dans un habitat isolé ou peu ou pas.
Cette même température de surface diminue bien sur pendant que la température extérieure remonte. Ceci me semble favoriser un bon équilibre.
Le pic de température sur un gros comme le mien (7000 kg avec la tête et les abats) représente une élévation de plus ou moins 25°C sur les faces granit et de plus ou moins 20°C sur sa face briques pour une flambée de plus ou moins 25 kg.
Quel est donc l’élévation de la température de surface sur un pdm de plus petite taille après une flambée de 25kg ?
Vous citez également
« soirée au chaud, lever dans une maison chaude et maison tiède en rentrant du boulot »
En valeur, ça signifie quoi, combien ?
Chez moi la température varie au maximum et au plus froid de l’hiver de 1,5°C sur une période de 24h avec un seul feu jour.
L’hiver dernier, après une absence de 9 jours, je suis rentré alors qu’il faisait une température de 14/15°C à la maison donc pas de quoi s’y promener avec la parka le bonnet et les moufles.
10/12kg de bois pour préchauffer le système, 3h à 4h plus tard de nouveau 15/20 kg et le lendemain matin au réveil après une bonne nuit sous la couette une nouvelle flambée de 25 bon kg. Donc en gros je brûle entre 50 et 60 kg sur une période de 16 à 18 h.
Il me faut plus ou moins 36h(fonction de la météo bien sur) pour retrouver une température intérieure de 21/22°C température obligatoire pour un excellent confort dans des murs non isolés.
Pour info, je brûle de 10 à 35kg par flambée sans problème de rendement si souvent évoqué également.
Je ne vois donc aucun inconvénient à avoir un gros pdm et de plus avec un feu le soir ça me
permet, le matin le charge mon poêle donc l’allumage de la flambée du soir est un plaisir pendant qu’un bon petit plat mijoté durant des heures dans le four blanc nous régaleras les papilles..
Vous dites également :
Le poids (+ la conductivité des matériaux) influence la réactivité du poêle et la durée de restitution de la chaleur, pas la puissance restituée, AU CONTRAIRE ! .
Permettez moi de ne pas être entièrement d’accord en ce qui concerne la conductivité des matériaux. Sur mon pdm j’ai 3 faces granit et une face briques les températures de surfaces sont de 10/15°C supérieures sur le granit par rapport aux briques. La conductivité du granit étant 4 fois celle de la brique. Donc 1m2 de surface rayonnante à 65°C ne restitue pas la même puissance que 1 m2 à 75/80°C.
Donc en clair, le poids augmente la capacité d’accumulation et la durée de restitution, mais l’association de matériaux de bonne conductivité permet de s’affranchir de ce que vous pensez n’être que des inconvénients en augmentant la puissance restituée.
En conclusion petit, moyen ou gros pdm le combat est le même, il faut y brûler du bois pour se chauffer, il n’y à donc amha que des avantages à se chauffer au pdm. Il serait donc dans l’intérêt de ce mode de chauffage d’éviter de chercher ou d’inventer des inconvénients pour un type de poêle différent de celui que l’on utilise.
D’ailleurs à ce sujet les 192 kWh de votre exemple peuvent être contenu dans
4500 kg de briques ou encore 4100 kg de stéatite donc pas 10T et 6T.
Excellente journée à tous
Polar Bear
PS- Toujours pas de feu chez moi, il faut dire qu’avec 23°C hier et 24 prévu aujourd’hui, ce n’est pas le moment de faire du feu.
à charge de bois égale la puissance restituée par heure est plus faible dans un poele lourd (plus faible mais plus longtemps = meme puissance totale restituée au final)
c'est pour ça que dans ma maison datant des seventies et moyennement isolée (on a refait ce qu'on a pu mais 25000 euros pour isolation extérieur c'est pas jouable) on a choisi un "petit" NO80 en se disant qu'on aurait une marge de sécurité en cas de sensation de froid suffit de pousser la bete ou de passer à 2 feux ... je vous dirais dans 3 mois si me suis planté ou pas !
PS pour Dedal ou marchand de poil : à combien peut on faire descendre la température des fumées sans pénaliser le tirage ? en enlevant le starter à 150 ° bien sur
Méa culpa, mea maxima culpa !@Marchand de poil: votre message a été édité pour deux raisons :
- il s'agit d'une critique de la modération en public, ce qui n'est pas accepté par notre charte (toute critique doit se faire par message privé).
- il s'agit d'une grave calomnie à l'encontre d'un modérateur que vous accusez de malhonnêteté, de partialité, de manipulation et d'orientation du lecteur, ce qui en fait un acte doublement inacceptable.
Toute nouvelle accusation publique de ce genre fera l'objet d'une suppression pure et simple de votre message, et l'équipe de modération sera appelée à se prononcer sur la suite à y donner.
Philou67 pour la modération.
C'était juste de l'humour, un peu grinçant peut-être mais bon, je ne pense pas vous avoir calomnié ni accusé de quoi que ce soit. Mes plus plates excuses si je vous ai blessé.
H Marchand
Chez nous la T° des fumées est entre 150 et 180°.
Je n'y connais à peu près rien en thermodynamique des fluides (?), mais il me semble avoir lu sur FS qu'en dessous de 100° il fallait envisager une assistance mécanique.
C'est un des soucis, je crois, du PdM à condensation, s'il existe un jour, qui pourrait nécessiter un extracteur de fumées.
Idem.
Nonobstant la météo locale, peut-être une conséquence de la très forte inertie de nos maisons qui amortit les nuits fraîches... ? Il faut dire que nous sommes présents la journée, donc en ce moment on ouvre les fenêtres, et ça chauffe
C'est pas mon coté casque bleu, mais vraiment je suis tout à fait d'accord !!!
.
Je ne crois pas qu'il soit question, ici, d'opposer deux types de construction de poêles, mais plutôt de comparer deux types d'usages de poêles.
:'( Plus j'apprends, et plus je mesure mon ignorance
.
Ne devrait-on pas plutôt dire "expliquer" deux types d'usage ? Ou davantage que deux même...
Pour ce qui est de comparer... je crois que c'est à chacun de voir en fonction de ses rythmes, ses désirs, sa maison, etc... et selon les explications et témoignages très nombreux sur ce forum.
Choisir et vivre avec son PdM, en connaissance de cause
.
Justement, rien que sur cette discussion il y a déjà plusieurs avis d'utilisateurs de poêles différents. On voit bien que les attentes et les contraintes ne sont pas les mêmes pour tous, et que le choix se fait en fonction de cela et de la maison.
Le tout c'est de bien cibler justement ce qu'on peut attendre du poêle en fonction de ses paramètres personnels. Sinon, on va au devant de déceptions.
MOB et PDM (photos sous mon profil)
En plus des attentes "personnelles", il faut également souligné une chose qu'on ne prends que rarement en compte : la revente de la maison. La règlementation thermique française impose un certain "confort" thermique (contraintes de températures dans chaque pièce). Cela transparait bien aujourd'hui avec le label BBC qui nécessite la plupart du temps une commission pour statuer sur l'opportunité d'un point de chauffage unique dans une maison basse consommation. Cet élément est également à prendre en compte.
Dernière modification par Philou67 ; 07/10/2009 à 12h51.
:'( Plus j'apprends, et plus je mesure mon ignorance
Bonjour,
Le titre du fil dit pourtant "par opposition"
Pourquoi différents types d'usage, je n'en vois qu'un c'est se chauffer à la base. Le reste est lié à l'habitat, au coût, au gout et couleurs de chacun.
Le lien à l'habitat se traduit simplement par un besoin de X kg de bois pour compenser les déperditions alors un petit , un moyen ou un gros dès l'instant ou il peut remplir ce rôle c'est parfait.
Quand a d'éventuelles déceptions elles sont 9 fois sur 10 liées à un sous dimensionnement, mais celà sera la même chose avec une chaudière ou une PAC ou autre système mal dimensionné.
Pour la question initiale de ce fil, il ne sera pas simple de chauffer correctement cette maison très cloisonée surtout avec une ITI.
Polar Bear
Je trouve au contrainte qu'il y a un différence d'usage, essentiellement au niveau des longueurs de cycle (à isolation identique et type de mur identique, un poêle léger aura des cycles d'accumulation/restitution plus court), ce qui impose une disponibilité supérieure.
:'( Plus j'apprends, et plus je mesure mon ignorance