la paille est un matériaux isolant sans pareil, que tout un chaqu'un peut facilement mettre en oeuvre, peu d'énergie grise, pas trop cher, pas transformé,naturel et que les circuits commerciaux classique non pas encore tout accaparé
un matériaux plein d'intéret pour l'auto constructeur
Faut convaincre l'assureur une fois la maison construite : ca marche ou pas ..
la paille de riz ou de seigle = très bon , la paille de blé ou d'orge un peu moins , il faut bien le protéger ( saupoudrer de chaux à la pose entre montants , enduits respirants , avancées de toiture contre les pluies d'ouest , bardage ..etc..)
En France ,on est encore en retard..
la paille est enduite des deux cotés et résite au feux
des test au feux sont actuellement en cours
un peu partout
beaucoup de maisons paille existe et pas mal en france, içi en Belgique nous pensons que la France est bien plus en avance que tu ne le dit
j'usqu'à ce jour les maisons paille qui existe sont assurées je crois
je suis moi même en construction de ma maison bois paille argile et chaux et je ne m'inquiète pas de trouver un jour un assureur
je ne suis pas si pessimiste que toi...Envoyé par herakles
en France nous avons la règlementation la plus permissive en autoconstruction, ce qui nous permet d'avoir une ribambelle d'expériences partout en frabnce sur de multiples techniques.
Par contre au niveau règlementaire, c'est très compliqué...
je te l'accorde
Jb thévard
Est-ce que tu as des vidéos ou des liens à donner?
Outre le feu, me disait mon papa il y a quelques jours, "c'est n'importe quoi, ça tient pas debout de faire une maison qui pourrit sur pied"!
Sic... Je crois que je n'arriverai même pas à lui faire feuilleter la très belle thèse sur l'humidité dans les murs en botte de paille. Pas facile de parler éco-construction avec la génération béton!
éco-rénovation: l'aïkido du BTP
salut,
la paille considérée comme isolant est tout à fait "assurable". Pour les bottes porteuses, c'est plus délicat. Les Autrichiens et Allemands sont allés très loin dans la réalisation de construction en paille. Ils sont structurés en véritables institutions et la filière est fondée sur des professionnels de l'habitat; architectes, charpentiers, constructeurs,...
C'est une approche culturellement opposée à la nôtre, où la paille est surtout un "phénomène" véhiculé plus ou moins adroitement.
La différence de prix entre une construction paille-isolant et une construction classique est très faible. Compte tenu des contraintes, il n'est pas évident de la promouvoir, d'autant que les prix de la paille isolant vont augmenter.
A cela se rajoute le fait que les céréaliers n'utilisent plus les presses à bottes rectangulaires.
La vraie solution c'est la construction en botte, à haute densité, porteuse, dont le coût de construction est particulièrement attractif. Mais ce n'est pas le lieu, puisqu'on parle d'isolant.
Oui, mais il faut à mon sens bien faire attention à quel type de construction on compare la construction isolée à la paille :
- à une maison "classiquo-classique", avec une isolation (très ?) moyenne, en matériaux conventionnels ?
- à une maison très isolée avec des matériaux conventionnels ?
- à une maison très isolée avec des matériaux dits écologiques du commerce ?
En dehors des projets montés en auto-construction complète ou quasi-complète, une maison isolée à la paille aura à mon avis du mal à s'aligner avec une maison de pavillonneur, isolée au minimum réglementaire (RT2005).
Mais cette comparaison n'a à mon avis pas tellement de sens : quelqu'un qui isole à la paille veut en général obtenir une très bonne isolation. Il construit également en poteau-poutre ou en ossature bois, avec les avantages que ça peut représenter en terme de gestion des ponts thermiques. Dans cette optique, il faut comparer soit avec une maison maçonnée disposant d'une très bonne isolation par l'extérieur (conventionnelle ou écologique), soit avec une ossature bois disposant également d'une très bonne isolation. J'entends par "très bonne isolation" dans ce contexte un R=5,4, soit le R de 35cm de paille en prenant l'hypothèse de lambda = 0.065 acceptable jugée acceptable par le CSTB en attendant qu'ils effectuent un test de performance thermique formel.
Dans ce contexte, la quantité d'isolant qu'il sera nécessaire d'acheter est susceptible de creuser un peu l'écart, mais dans tous les cas, on ne compare pas vraiment des choses comparables : un chantier paille, c'est plus de travail qu'avec un isolant industriel. Mais c'est aussi une occasion de rencontres extraordinaires (chantiers participatifs...) et une expérience à part...
A + !
NB : le niveau de performance indiqué ci-dessus est sensiblement inférieur à celui agréé en Allemagne, de 0.052 pour des bottes disposées telles que les fibres soient perpendiculaires au flux thermique, qui donne un R=6,73... Mais soyons beaux joueurs...
Salut,
Oups, là là ! y a du boulot à faire : empiler une tige contre une tige dans le même sens...
A+
L'énergie la moins chère est celle que l'on ne consomme pas.
Où est le souci ?
La comparaison est bien faite selon le sens de la botte et donc de l'orientation des fibres.
Dernière modification par Philou67 ; 12/11/2009 à 13h16. Motif: Citation inutile
Non t'as pas compris je parlais de la tige de la paille...pas la botte et dans celle ci les tiges ne sont pas allignées comme il faut ...
L'énergie la moins chère est celle que l'on ne consomme pas.
t'as pas compris que j'ai compris...
Elles ne sont pas toutes alignés, mais presque. C'est pour ça que la botte en flanc ou sur champ à le même R alors que l'épaisseur n'est pas identique. Dixit les "normes" en vigueur chez les constructeurs pro.
Dernière modification par Philou67 ; 12/11/2009 à 13h16. Motif: Citation inutile
