bonjour
étant enseignant en électrotechnique parachuté dans le chauffage, je voudrais savoir comment mesurer le débit d'une pompe à l'aide de sa hmt à l'aide d'un manomètre alors que la plupart du temps ces manos sont gradués jusqu'à 4 ou 6 bars, tous les 0,2 bars (donc tous les 2mCE approximativement).
Hors, toutes les courbes de pompes dont je dispose ont des hmt qui montent jusqu'à 4 mCE, voire parfois même au maximum jusqu'à 2mCE
et un écart de 0,2mCE (donc de 0,02 bars) fait presque doubler ce débit.
comment justifier l'utilisation de cette méthode devant mes élèves, méthode pourtant qui revient dans de nombreux sujets d'examens?
Est-elle utilisée uniquement dans les installations de gros collectifs?
Est-il possible de raccorder aux extrémités de la pompe un manomètre mesurant directement la pression différentielle?
Toujours pour mesurer les débits, mais cette fois dans le cas d'un équilibrage par la méthode compensée (nécessitant plusieurs appareils de mesure), existe-t-il des mesureurs de pression différentiels pouvant se raccorder sur les vannes TA-STAD et les pojnts de mesure TA-LOOP, avec les bons embouts, ce qui me permettrait de maintenir le débit stable en un point sans avoir besoin d'acheter 2 ou 3 mesureurs de débit généralement très onéreux (plus de 2000 euros) ?
Merci pour toute réponse à ces questions.
J'avoue nager parfois parmi tout ce flou, ayant cette impression que dans l'enseignement, nous sommes beaucoup trop éloignés de la réalité, continuant à devoir apprendre aux élèves à lire un diagramme d'ostwald (diagramme encore tombé à l'examen cette année pour des élèves de BAC Pro pourtant pas destinés à l'enseignement supérieur sauf exception), alors qu'aucun chauffagiste ne semble l'utiliser et que dans mes différentes formations. Notamment au COSTIC, centre de formation réputée, on m'a dit que les analyseurs de combustion électroniques devenaient l'outil incontournable, donc en gros que ce genre de diagramme était à mettre complètement aux oubliettes
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