Bonjour à tous,
A lecture de différents sujets y relatifs qui foisonnent dans ce site, il est entendu qu'une bonne combustion du bois est capitale tant en termes de respect de l'environnement que de rendement.
Brûler du bois de manière intelligente est écologique puisque le bilan d'émission de co2 est neutre (équilibre entre co2 absorbé lors de la croissance et dégagé lors de la combustion). Par contre une mauvaise combustion du bois engendre l'émission de particules fines qui polluent à un autre niveau, sans compter que cela réduit le rendement des appareils et provoque encrassement, bistre, obstructions de cheminées,..
Il faut donc brûler du bois sec (première condition) et éviter les "feux qui couvent" puisque la post-combustion des gaz nécessite une température élevée, donc un feu vif.
Ce post trouverait sa place dans le sujet "feu continu ou chaleur continue" mais j'ai choisi de relancer cette discussion qui évitera la relecture des 20 pages de la discussion précitée et surtout qui tend à trouver les nuances de ce qu'on appelle un "feu vif".
En effet, même en utilisant la méthode "top-down", le tirage de ma cheminée est tellement fort que si j'ouvre les clés du poêle (nestor martin stanford 14kw) j'ai directement une fournaise et un feu d'enfer.
Je voudrais donc votre avis sur ce qui me semble être les signes d'une utilisation correcte du bois de chauffage et donc d'une bonne combustion respectant l'environnement et assurant un rendement optimal :
- Je n'utilise que du bois sec et refendu
- J'ai lu quelque part que la post-combustion des gaz se remarque par des flammes claires qui semblent "flotter" dans le foyer. Je règle donc les arrivées d'air pour avoir ce phénomène. Donc pas un feu d'enfer (on entend le ronflement des flammes) ni un feu qui couve sans flammes visibles.
- Mes vitres restent propres et les parois intérieures du poêle sont tout à fait absentes de dépôts, bistre ou goudron.
- La production de cendres est réduite et celles-ci ont l'aspect de "farine grisâtre" (je décendre une fois tous les 10 jours environ, soit un tiers de seau en zinc pour 1/2 stère de bois)
- Pratiquement aucun dégagement apparent de fumée à l'extérieur de ma cheminée
- Lors du ramonage (annuel) de la cheminée j'ai tout au plus 1/2 à 2/3 de seau de suies.
Mon dernier chargement à lieu juste avant d'aller dormir, mêmes réglages mais chargement plus important. Le lendemain matin 6h30, le feu est éteint (la combustion est donc terminée, hormis parfois la présence de quelques résidus de braises) , la vitre est parfaitement propre, la poêle est encore tiède et la t° de la pièce très agréable.
Je précise que ce poêle est adossé à un imposant mur mitoyen en pierres de 70cm d'épaisseur et que l'inertie de la maçonnerie joue son office.
J'ai tellement lu dans différents post qu'il faut absolument avoir un feu d'enfer pour éviter tout phénomène de pollution et diminution de rendement que je culpabilise d'avoir un réglage plus nuancé et vous invite à me faire part de vos expériences.
Soit quelque chose m'échappe (et je pollue sans le savoir), soit ma méthode est correcte.
Bien à vous,
Djangoe
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