Bonjour,
Apres de longs mois à lire et relire les (trop nombreux ??) posts de ce précieux forum (merci à tous d'ailleurs), à mon tour de vous faire part de mon projet de rénovation et des questions qui en découlent ainsi qu'un premier retour d'expérience sur les calculs et modélisations effectuées.
Présentation du projet:
Situé à toulouse
ancienne maison toulousaine de type maraichère de 1900 environ de 200 m² au sol (a priori pas de fondations)
murs extérieurs en brique + galets recouverts de ciment + enduit projeté (coté intérieur lame d'air 5/10 cm + placo)
murs intérieurs en brique de terre crue (lame d'air + placo)
aucune isolation sur les murs
isolation déroulée 20 cm laine verre en combles perdus
mur Nord Est mitoyen
les travaux envisagés:
aménagement des combles avec isolation sous toiture par l'intérieur
isolation par l'extérieur des murs nord ouest et ouest (finalement reporté)
mise en place de panneaux solaires + ballon pour ECS (surement reporté)
changement de chaudière pour une chaudière gaz à condensation (impératif soit disant pour combiner avec les pannneaux solaire avec appoint gaz et gerer les ambiances R+1 et RDC séparément)
aménagement du RDC avec grande baie vitrée sud est
mise à nu du mur en terre crue du salon / salle à manger (pour profiter de l’inertie vis-à-vis du poele)
ventilation hygro B
puit canadien 2* 35 m diamètre 200 pour préchauffage hiver (sol sablonneux et 1/4 de volumes par heure et rafraichissement été 2 ou 3 volumes par heure)
poêle à buches dans le salon 3/8 kW rendement 81% (arrivée d’air neuf spécifique)
Les remarques :
Apres de multiples simulations thermiques dynamiques (pleiade / comfie), il ressort que compte tenu du prix actuel du gaz, l'isolation des murs sud ouest et Nord ouest donne en temps de retour de 50 ans (donc isolation par l'extérieur différée jusqu'à ce que le prix de l'énergie augmente encore, que nous ayons les finances et que le PLU soit modifié pour autoriser l’isolation en débord sur le domaine public + réflechir et voir pour régler d’éventuelles remontées capillaires)
Pour la toiture, à partir de 10 cm d'isolant (laine de bois) en toiture, les gains sont minimes par rapport au surcout.
Les velux en toiture doivent impérativement être équipés de volets pour éviter les surchauffes d'été
Le puit canadien diminue beaucoup la consommation hiver (3000 kWh environ) mais diminue assez peu l'inconfort d'été (peut etre simulation à reprendre?).
La mise en place du chauffage solaire individuel a un temps de retour assez long et sera supprimé dans un premier temps pour permettre d’augmenter l’isolation en toiture jusqu’à 15 voir 20 cm !!
La simulation thermique donne une puissance maxi d’environ 22 kW en chauffage et les courbes laissent penser que le poele pourrait couvrir 80/85 % des besoins (mais faudra aller chercher des buches et bien gerer la combustion)
nota : pour ceux qui ont un mur en limite avec le domaine public et qui veulent isoler par l’extérieur, le paragraphe f du chapitre 2 article 7 de la loi grenelle 1 peut permettre d’engager la discussion avec des services urbanisme pas toujours très ouverts !!
Pour le fonctionnement : j’envisage 19 °C par appoint chaudière lors des présences et 16 °C maison vide. Le puit canadien permettra une insufflation d’air neuf au RDC et étage en période froide ainsi qu’en période chaude avec surventilation de nuit avec air extérieur lors des nuits fraiches (faut que je réfléchisse au by pass automatique). Les bouches d’insufflation seront au bout du couloir pour le RDC et espace vie au R+1 pour qu’un piquage en partie haute du salon sejour RDC permette de répartir la chaleur du poêle en hiver. (ce qui fait trois alimentations possibles pour l’insufflation)
Avez-vous des remarques sur les plans ? des avis ?
Merci
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