Cas du chauffage dans le cadre d'une rénovation totale ?

[steffou75]

Bonjour à tous,

Après m'être suffisamment cassé la tête dans tous les sens, je requiert l'avis de personnes qui s'y connaissent vraiment bien en chauffage.

Voici mon cas :
Achat d'une maison de 1961 (jamais rénovée depuis) sur 2 niveaux (RDC amenagé de 70m² en type t3 et RDJ utilisé comme sous-sol non amenagé + combles non aménagés isolation plancher, hauteur de 3m sous faitières, toiture non isolée)
Situation : vallée de la loire
DPE : F à 390 kWhep/m².an
Electricité : à refaire (absence de terre)
Plomberie : en partie à refaire
Isolation : néant au niveau des murs, LDV sur le plancher des combles, néant sous toiture, mur en briques creuses de 35cm
Fenêtres : Simple isolation cadre bois + survitrage.
Chauffage : Gaz à air pulsé (chaudière d'origine située dans le sous sol au RDJ)
Eau chaude sanitaire : Énorme ballon installé en 2005

Voilà pour le point de départ.

La première étape sera bien entendu les fenêtre en double vitrage PVC suivi de l'isolation que nous allons entièrement faire, malheureusement par l'intérieur pour des raisons de coûts et de démarches en moins au niveau de la mairie (l'un de murs de côté donnant directement sur un puits, en zone "publique").
Nous ne sommes pas encore sûrs de l'isolation la plus appropriée sachant que nous souhaitons perdre le moins de m² possible (ou de hauteur pour le cas des combles). De plus, selon le chauffage utilisé, certains isolants minces peuvent être très efficaces en complément d'une isolation normale mais sur une épaisseur réduite (j'entends, 10cm d'isolant polystyrène par exemple accompagné de 3/4 cm d'isolant mince parfois aussi efficace que 25cm de LDV).... Bref, ce point dépendra surtout du chauffage en fait et l'ensemble "isolation-chauffage" doit rentrer dans une enveloppe extrêmement serrée (sachant que nous ferons par nous même la partie isolation).

La solution idéale aurait été une pompe à chaleur eau/eau avec le puits (en nappe), mais le coût est énorme compte tenu du fait que tout le réseau de chauffage est à créer (y compris les radiateurs).

Nous pensons donc opter pour des rayonnants électriques ou à pierre (double chauffe), ajouté à un poele à granules.

La question se pose donc ainsi : Sachant que les combles seront aménagés dans le futur (seule l'isolation sera faite dès le départ), est-il préférable de privilégier l'électrique et d'utiliser le poele en appoint dans le salon/sejour/cuisine, ou de prendre un poele plus gros, installé à la place de la chaudière à air pulsé existante et d'utiliser les conduits (en rebouchant les bouches dans les pièces car il me semble que l'air chaud n'est pas pulsé directement dans les pièces avec un poele) pour une conduction de chaleur dans les murs, et donc, l'électricité en appoint dans les pièces du RDC, et dans le futur, pour chauffer les combles ?

Sachant que le maitre mot sera le rapport prix de départ/efficacité.

Par avance, merci pour vos réponses. N’hésitez pas à donner votre avis également sur l'isolation en fonction du/des chauffages
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[yves35]

bonsoir,

pour l'isolation , c'est là:
http://www.negawatt.org/telechargeme...nal%201107.pdf

pour les pièges à pigeons ,c'est là:
http://forums.futura-sciences.com/se...archid=6310331

pour la question de la source d'énergie: c'est très accessoire.... quand le besoin est assez réduit , tu peux bruler de l'or (bon,j’exagère un peu là)

yves

[Vince44]

Salut,

Oublies les isolants minces. Un isolant mince posée dans les règles définies par les fabricants (qui servent à faire leurs "mesures") c'est avec une lame d'air au dessus et en dessous. Donc, il est mince comme un mannequin de haute couture.... habillé avec un costume de sumo gonflable!
Au final, le rapport encombrement posé / pouvoir isolant est moins bon que la plupart des isolants. De plus c'est cher et la création des lames d'air suppose des structures supplémentaires, donc très cher et pénible à mettre en oeuvre. Aucun intérêt.

Si t'es dans un démarche bas coût d'investissement tu vas effectivement tomber sur laine de verre + électrique en conventionnel. Si t'as de la main d'oeuvre, de la débrouille et l'esprit ouvert, il y a pour les murs des solutions à base de paille qui méritent qu'on s'y intéresse...

Au delà de 10 cm d'épaisseur, c'est la qualité de la pose qui fera la différence bien plus que le surplus d'épaisseur. Autrement dit: mieux vaut 12 cm posés soigneusement que 25 cm à l'arrache. Même si ça n'est pas ce qu'on regarde à la revente ou pour attribuer les subventions, faire les bons choix et poser correctement vaut mieux que mettre la quantité (évidemment, l'un n'empêche pas l'autre, l'idéal étant quantité et qualité).

Pour cette raison, le polystyrène pose problème. Il est bien isolant et parfois simple à poser mais on a souvent du mal à faire une pose parfaitement jointive et à gérer l'étanchéité à l'air. Surtout sous toiture.

Si tu ne veux pas entrer dans le monde du non conventionnel: laine de verre de qualité correcte (négocier le chantier global avec un marchand de matériaux pro plutôt que d'aller chez un truc pour particulier discount ou pas )avec respect des règles de pose et grand soin à la réalisation.

Pour le chauffage, tu aurais intérêt à passer des fourreaux pour chauffage à eau, pour le futur. Vises du simple au niveau matos, un radiateurs dit à chaleur "douce" (bain d'huile, plaque de fonte, matériaux réfractaires) labellisé NF est une solution généralement agréable à vivre pour du chauffage électrique.

A+

Vincent

[herakles]

Oublies les isolants minces. Un isolant mince posée dans les règles définies par les fabricants (qui servent à faire leurs "mesures") c'est avec une lame d'air au dessus et en dessous. Donc, il est mince comme un mannequin de haute couture.... habillé avec un costume de sumo gonflable!
Au final, le rapport encombrement posé / pouvoir isolant est moins bon que la plupart des isolants. De plus c'est cher et la création des lames d'air suppose des structures supplémentaires, donc très cher et pénible à mettre en oeuvre. Aucun intérêt.

+1 avec Vince 44 et très belle formule : "costume de sumo .."
J'aurais pas mieux dit

Parlons chiffres, l'isolant mince par lui-même n'isole que comme 2 à 2.5 cm de PSE ( et non LDV trop perméable à l'air s'il est nu sans pare-vapeur vapeur ),
il doit être placé entre deux lames d'air de 2 à 3 cm d'épaisseur ,
pour au final obtenir une épaisseur totale de : 3+2.5+3 = 8.5cm pour un R de 1.2 à 1.5
(contre 2.7 pour la laine de verre Th32 avec kraft pare-vapeur)
et 3 à 4 fois plus cher à la pose+fourniture que la LDV .

[A voir en vidéo sur Futura]