Point de rosée dans un chauffage bois avec bouilleur
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Point de rosée dans un chauffage bois avec bouilleur



  1. #1
    invitecdbb92f2

    Point de rosée dans un chauffage bois avec bouilleur


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    Bonjour, les fabriquants de chauffage à bois équipés d'un bouilleur ainsi que de nombreux articles dans ce forum nous mettent en garde contre un retour trop froid (<50°C)de l'eau dans le bouilleur qui pourrait créer une condensation dangereuse pour l'appareil. Mais où donc peut se former cette condensation (due au point de rosée) ? Cela de parait pas possible à l'interieur du poêle ou du fourneau en raison de la température élevée. Le bouilleur lui meme est rempli de l'eau du chauffage central. Alors où doit on surveiller ces attaques d'acide créées par la condensation ? Merci de bien vouloir éclairer ma chandelle.

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  2. #2
    SK69202

    Re : Point de rosée dans un chauffage bois avec bouilleur

    La paroi du bouilleur est d'un coté exposée à l'eau et de l'autre à la "chaleur" du foyer. Dans le mot chaleur il y a la température des gaz en contact avec la paroi et le rayonnement infra rouge des flammes et des braises.
    Quand la paroi est froide, au démarrage du feu ou lorsque le débit d'eau froide est suffisant pour la maintenir froide, la vapeur d'eau (et les goudrons) des gaz peuvent condenser sur les surfaces dont la température est inférieure à celle du points de rosé.
    La température du point de rosée dépend de la quantité de vapeur d'eau présente et de la température des gaz, brûler un bois sec fait augmenter la température du point de rosée, qui est de l'ordre de 40 à 45°C pour le bois sec.

    La chaleur traverse la paroi du bouilleur pour réchauffer l'eau, ce qui veut dire que le coté feu de la paroi est plus chaud que le coté froid car si pas de gradient de température, pas de flux de chaleur, la condensation dépend donc de la température du métal (et de la couche de calamine qui le couvre).
    Celle ci est délicate à connaitre, mais en ayant de l'eau à une température à celle du point de rosée de la combustion du bois on est sûr de ne prendre aucun risque et plus le circuit contient d'eau, plus le besoin d'un réchauffage de l'eau de retour est important.
    Le débit d'eau a aussi son importance, plus il est élevée, plus il faut être vigilant, l'apport massif d'eau "froide" maintenant le bouilleur à une température critique plus longtemps.
    Dans le monde réel, la condensation cesse sur les parois bien avant que l'eau est atteint celle de la température du point de rosée et plus l'eau est froide meilleur est le transfert de chaleur à travers la paroi.

    Le risque est plus important en bas du bouilleur (moins de chaleur) et à proximité de l'entrée d'eau "froide" qui est généralement en bas (ailleurs l'eau s'est mélangée /réchauffée) .
    Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César

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